Yamoussoukro - Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Eugène Aka Aouélé, a confié, à Yamoussoukro que de nombreux obstacles entravent l’élan vers la réduction de la mortalité maternelle néonatale et infantile en Côte d’Ivoire dont la prédominance des causes médicales qui représente 80 % des obstacles.
« Parmi ces causes, l’hémorragie est pour 23 % et les dystocies 20,4 % dans les décès maternels », a précisé le ministre Aka Aouélé, procédant au lancement de l’édition 2019 de la campagne nationale pour la promotion de la santé maternelle néonatale et infantile, vendredi, à la Fondation internationale Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.
Selon le ministre de la Santé, les ruptures fréquentes des produits sanguins et des médicaments essentiels et la dégradation de la qualité des services dans les maternités attribuée majoritairement au personnel de santé figurent bien parmi les obstacles qui entravent la réduction du taux de mortalité chez la mère et de l’enfant.
« Par ailleurs, toutes les fonctions des soins obstétricaux et néonatals d’urgence (SONU) ne sont pas disponibles dans les établissements sanitaires », a informé Aka Aouélé. Il a souligné que les fonctions les moins pratiquées sont la réanimation de nouveau-né (39 %), et l’accouchement assisté par ventouse (14 %).
Le premier responsable de la santé en Côte d’Ivoire a précisé que 52 % des établissements de référence n’offrent pas la transfusion sanguine, et la césarienne n’est pas pratiquée dans 34 établissements de référence.
Dr Aka Aouélé a indiqué que la campagne est donc une volonté du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique de marquer sa volonté en faveur des échanges de proximité pour rapprocher les acteurs et permettre une meilleure répartition des ressources pour contribuer efficacement à infléchir la mortalité maternelle néonatale et infantile en Côte d’Ivoire.
« Nous devrions être à mesure de faire prendre en charge chaque femme enceinte afin que celle-ci observe le calendrier de consultation prénatale (CPN), qu’elle soit correctement évaluée au plan du développement maternofoetal, qu’elle arrive à temps pour sa couche et qu’elle soit prise en charge efficacement au niveau obstétrical", a encouragé le ministre Aka Aouélé.
(AIP)
nam/fmo
« Parmi ces causes, l’hémorragie est pour 23 % et les dystocies 20,4 % dans les décès maternels », a précisé le ministre Aka Aouélé, procédant au lancement de l’édition 2019 de la campagne nationale pour la promotion de la santé maternelle néonatale et infantile, vendredi, à la Fondation internationale Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.
Selon le ministre de la Santé, les ruptures fréquentes des produits sanguins et des médicaments essentiels et la dégradation de la qualité des services dans les maternités attribuée majoritairement au personnel de santé figurent bien parmi les obstacles qui entravent la réduction du taux de mortalité chez la mère et de l’enfant.
« Par ailleurs, toutes les fonctions des soins obstétricaux et néonatals d’urgence (SONU) ne sont pas disponibles dans les établissements sanitaires », a informé Aka Aouélé. Il a souligné que les fonctions les moins pratiquées sont la réanimation de nouveau-né (39 %), et l’accouchement assisté par ventouse (14 %).
Le premier responsable de la santé en Côte d’Ivoire a précisé que 52 % des établissements de référence n’offrent pas la transfusion sanguine, et la césarienne n’est pas pratiquée dans 34 établissements de référence.
Dr Aka Aouélé a indiqué que la campagne est donc une volonté du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique de marquer sa volonté en faveur des échanges de proximité pour rapprocher les acteurs et permettre une meilleure répartition des ressources pour contribuer efficacement à infléchir la mortalité maternelle néonatale et infantile en Côte d’Ivoire.
« Nous devrions être à mesure de faire prendre en charge chaque femme enceinte afin que celle-ci observe le calendrier de consultation prénatale (CPN), qu’elle soit correctement évaluée au plan du développement maternofoetal, qu’elle arrive à temps pour sa couche et qu’elle soit prise en charge efficacement au niveau obstétrical", a encouragé le ministre Aka Aouélé.
(AIP)
nam/fmo