Man- Un traitement contre la bilharziose est désormais disponible pour les enfants dont l'âge est compris entre 0 et 5 ans, a relevé l'AIP.
Dénommé "Praziquantel", ce médicament a été conçu dans une forme et un dosage en phase avec l’organisme de cette tranche d’âge. Il est une initiative de Pr N’goran Kouakou Eliezer de l’université Félix Houphouët-Boigny, qui avec son équipe, a mené des études sur la forme pédiatrique de cette pathologie.
Avant 2016, seuls les individus, au-dessus de cet âge, pouvaient se faire soigner contre le mal, a-t-on appris. Une injustice que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses partenaires que sont les firmes pharmaceutiques et les chercheurs se sont engagés à corriger.
Ledit médicament a été testé sur un échantillonnage de 84 enfants de plusieurs localités du département de Man. Les résultats sont entièrement satisfaisants. Tous les enfants ont recouvré la santé, fait-on savoir .
D’où la tournée d’une semaine entreprise par Pr N’goran et son équipe dans différentes localités pour annoncer la «bonne nouvelle » et sensibiliser les populations sur les comportements à éviter pour ne pas être victime de la bilharziose.
La prochaine opération du Pr N’goran Kouakou sera la mise en disponibilité à grande échelle du "Praziquantel" dans les "localités dites vulnérables" de la Cote d’Ivoire et du Kenya.
«Le médicament, sera à moindre coût, grâce aux efforts conjugué des organismes internationaux à charge de la santé et de pays partenaires dont la Grande Bretagne », souligne l’équipe médicale.
La bilharziose est une maladie qui se présente sous six formes. Les plus fréquentes en Afrique subsaharienne sont urinaires et intestinales. Les vers parasites responsables de la bilharziose pénètrent dans l’organisme par la peau et affectent les organes tels le foie, les reins, les intestins et la vessie lorsqu’on se baigne ou consomme de l’eau impropre.
La bilharziose continue de faire ravage surtout dans les hameaux reculés par manque d’adduction en eau potable ou défaillances des pompes hydrauliques villageoises mais aussi de la mauvaise habitude à se soulager dans les cours d’eau, indique-t-on.
amak/fmo
Dénommé "Praziquantel", ce médicament a été conçu dans une forme et un dosage en phase avec l’organisme de cette tranche d’âge. Il est une initiative de Pr N’goran Kouakou Eliezer de l’université Félix Houphouët-Boigny, qui avec son équipe, a mené des études sur la forme pédiatrique de cette pathologie.
Avant 2016, seuls les individus, au-dessus de cet âge, pouvaient se faire soigner contre le mal, a-t-on appris. Une injustice que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses partenaires que sont les firmes pharmaceutiques et les chercheurs se sont engagés à corriger.
Ledit médicament a été testé sur un échantillonnage de 84 enfants de plusieurs localités du département de Man. Les résultats sont entièrement satisfaisants. Tous les enfants ont recouvré la santé, fait-on savoir .
D’où la tournée d’une semaine entreprise par Pr N’goran et son équipe dans différentes localités pour annoncer la «bonne nouvelle » et sensibiliser les populations sur les comportements à éviter pour ne pas être victime de la bilharziose.
La prochaine opération du Pr N’goran Kouakou sera la mise en disponibilité à grande échelle du "Praziquantel" dans les "localités dites vulnérables" de la Cote d’Ivoire et du Kenya.
«Le médicament, sera à moindre coût, grâce aux efforts conjugué des organismes internationaux à charge de la santé et de pays partenaires dont la Grande Bretagne », souligne l’équipe médicale.
La bilharziose est une maladie qui se présente sous six formes. Les plus fréquentes en Afrique subsaharienne sont urinaires et intestinales. Les vers parasites responsables de la bilharziose pénètrent dans l’organisme par la peau et affectent les organes tels le foie, les reins, les intestins et la vessie lorsqu’on se baigne ou consomme de l’eau impropre.
La bilharziose continue de faire ravage surtout dans les hameaux reculés par manque d’adduction en eau potable ou défaillances des pompes hydrauliques villageoises mais aussi de la mauvaise habitude à se soulager dans les cours d’eau, indique-t-on.
amak/fmo