Si par le passé les populations étaient habituées à la lutte contre les piqures des moustiques cause du paludisme, désormais, elles devraient s’accommoder à la lutte contre les piqures des simulies ou encore des moucherons.
Aboisso, la capitale du Sanwi située à 116 kilomètres à l’est d’Abidjan, fait face depuis un moment à une invasion de simulies qui perturbent la quiétude des populations.
Selon l’Institut National de l’Hygiène Publique, (INHP) les simulies injectent en moyenne 200 piqures par jour à un individu. Le danger est réel, surtout lorsqu’on sait que la piqure de simulie peu entrainer l’onchocercose ou la cécité des rivières, une maladie qui rend aveugle.
Si certains profanes attribuent cette présence mystérieuse de simulie au fait d’un sort lancé par les sorciers ; Dr Djakaridja Fofana, Chef de service adjoint de lutte anti vectorielle, soutient que c’est un phénomène scientifique qui n’est nullement lié à l’activité humaine comme cela est le cas pour les moustiques.
Selon son explication, la présence des simulies est liée au fleuve Bia, cours d’eau qui traverse la ville et des arbres autours. Ces zones humides sont propices à la reproduction rapide de simulies qui pondent leurs œufs sur les branches ou sous les roches dans l’eau.
A travers les piqures d’individus qui constituent pour eux un repas sanguin, ces insectes vont injecter la microfilaire de l’onchocercose dans le corps humain, ensuite utiliser le sang recueilli pour alimenter leurs œufs et se reproduire rapidement.
Informé de cette situation, la riposte ne s’est pas fait attendre. Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique à travers l’INHP a lancé d’urgence une campagne de lutte contre les simulies dans le département d’Aboisso.
Lancé le 04 Avril dernier, la campagne va s’étendre jusqu’au 16 Avril prochain. Les équipes techniques de l’INHP étaient ce lundi 08 Avril dans la ville d’Aboisso. Ils ont procédé à la pulvérisation des sites à fortes nuisances, notamment les alentours de la Bia et ses roches, la broussaille et la forêt située non loin de là. Cette zone qui constitue le nid de reproduction de ces insectes a été visitée par le pulsfog thermo-nébulisateur, l’équipement pulvérisateur.
Avec cet équipement de pointe, le nettoyage va bon train. Avec deux séances de pulvérisation par jour c’est-à-dire dans la matinée et le soir entre 16h et 18h ‘’heure de pic de ces moucherons’’, pendant 4 jours, la ville sera totalement débarrassée de ce phénomène, rassurent les techniciens.
André Kablan, préfet et Directeur Général de l’administration du conseil général du sud Comoé, a indiqué que toutes les mesures ont été prises pour circonscrire ce phénomène non seulement dans la ville d’Aboisso mais dans tout le département. Il a rassuré les populations à retrouver leur tranquillité.
« C’est un traitement efficace » soutient quelques habitants interrogés. Serge Alain Kouassi, habitant d’Agou, village situé à 3 kilomètres d’Aboisso, affirme avoir retrouvé la tranquillité depuis le traitement de son village : « La présence de simulies dérangeait énormément, il était quasiment impossible de sortir entre 16h et 18h, a défaut, il fallait mettre des manches longues sur un pantalon et un bonnet sur la tête pour couvrir les oreilles. Nos activités champêtres étaient menacées. Mais à présent, tout est tranquille, plus de simulies » a-t-il témoigné.
L’INHP a annoncé une seconde phase de traitement dans les prochains jours.
P. R.
Aboisso, la capitale du Sanwi située à 116 kilomètres à l’est d’Abidjan, fait face depuis un moment à une invasion de simulies qui perturbent la quiétude des populations.
Selon l’Institut National de l’Hygiène Publique, (INHP) les simulies injectent en moyenne 200 piqures par jour à un individu. Le danger est réel, surtout lorsqu’on sait que la piqure de simulie peu entrainer l’onchocercose ou la cécité des rivières, une maladie qui rend aveugle.
Si certains profanes attribuent cette présence mystérieuse de simulie au fait d’un sort lancé par les sorciers ; Dr Djakaridja Fofana, Chef de service adjoint de lutte anti vectorielle, soutient que c’est un phénomène scientifique qui n’est nullement lié à l’activité humaine comme cela est le cas pour les moustiques.
Selon son explication, la présence des simulies est liée au fleuve Bia, cours d’eau qui traverse la ville et des arbres autours. Ces zones humides sont propices à la reproduction rapide de simulies qui pondent leurs œufs sur les branches ou sous les roches dans l’eau.
A travers les piqures d’individus qui constituent pour eux un repas sanguin, ces insectes vont injecter la microfilaire de l’onchocercose dans le corps humain, ensuite utiliser le sang recueilli pour alimenter leurs œufs et se reproduire rapidement.
Informé de cette situation, la riposte ne s’est pas fait attendre. Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique à travers l’INHP a lancé d’urgence une campagne de lutte contre les simulies dans le département d’Aboisso.
Lancé le 04 Avril dernier, la campagne va s’étendre jusqu’au 16 Avril prochain. Les équipes techniques de l’INHP étaient ce lundi 08 Avril dans la ville d’Aboisso. Ils ont procédé à la pulvérisation des sites à fortes nuisances, notamment les alentours de la Bia et ses roches, la broussaille et la forêt située non loin de là. Cette zone qui constitue le nid de reproduction de ces insectes a été visitée par le pulsfog thermo-nébulisateur, l’équipement pulvérisateur.
Avec cet équipement de pointe, le nettoyage va bon train. Avec deux séances de pulvérisation par jour c’est-à-dire dans la matinée et le soir entre 16h et 18h ‘’heure de pic de ces moucherons’’, pendant 4 jours, la ville sera totalement débarrassée de ce phénomène, rassurent les techniciens.
André Kablan, préfet et Directeur Général de l’administration du conseil général du sud Comoé, a indiqué que toutes les mesures ont été prises pour circonscrire ce phénomène non seulement dans la ville d’Aboisso mais dans tout le département. Il a rassuré les populations à retrouver leur tranquillité.
« C’est un traitement efficace » soutient quelques habitants interrogés. Serge Alain Kouassi, habitant d’Agou, village situé à 3 kilomètres d’Aboisso, affirme avoir retrouvé la tranquillité depuis le traitement de son village : « La présence de simulies dérangeait énormément, il était quasiment impossible de sortir entre 16h et 18h, a défaut, il fallait mettre des manches longues sur un pantalon et un bonnet sur la tête pour couvrir les oreilles. Nos activités champêtres étaient menacées. Mais à présent, tout est tranquille, plus de simulies » a-t-il témoigné.
L’INHP a annoncé une seconde phase de traitement dans les prochains jours.
P. R.
