Korhogo, Une deuxième unité de soins Mère Kangourou a été ouverte, jeudi, au Centre hospialier régional (CHR) de Korhogo (région du Poro, nord) après celle du CHR de Treichville inaugurée le 22 février.
Ce nouveau service de santé apparaît comme un centre de référence régional pour les soins mère kangourou et « marque un tournant décisif dans l’offre de soins de qualité aux prématurés et nouveau-nés de petit poids de naissance dans les régions sanitaires du Poro, du Tchologo et la Bagoué.
Il a été équipé par le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF) grâce à un financement français, a appris l’AIP sur place.
La mortalité des nouveau-nés reste élevée en Côte d’Ivoire malgré une tendance à la baisse de la mortalité infantile. Elle était de 33 décès pour 1000 naissances vivantes en 2016. La prématurité en était la première cause avec 31,6%.
Les soins mère Kangourou sont ensemble des méthodes simples et éprouvées. Ils représentent une opportunité de sauver la vie des nombreux bébés, a déclaré Dr Kouakou Virginie, qui a représenté l’UNICEF à la cérémonie.
Basée sur le contact peau-à-peau entre la mère et son bébé, la méthode kangourou se pratique en mettant le nouveau-né contre la poitrine de sa mère afin de lui procurer chaleur, protection et surveillance. Toute chose qui constitue une alternative efficace à la couveuse.
A la méthode Kangourou s’associent la nutrition Kangourou qui consiste à nourrir bébé au lait maternel et le soutien Kangourou qui désigne l’appui des professionnels de la santé, de la communauté et de la famille.
Un médecin et une sage-femme du CHR de Korhogo ont été formés à ces pratiques au cours d’un stage effectué en juin 2018, en Afrique du Sud, grâce à l’appui du bureau régional de l’UNICEF.
(AIP)
kaem/fmo
Ce nouveau service de santé apparaît comme un centre de référence régional pour les soins mère kangourou et « marque un tournant décisif dans l’offre de soins de qualité aux prématurés et nouveau-nés de petit poids de naissance dans les régions sanitaires du Poro, du Tchologo et la Bagoué.
Il a été équipé par le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF) grâce à un financement français, a appris l’AIP sur place.
La mortalité des nouveau-nés reste élevée en Côte d’Ivoire malgré une tendance à la baisse de la mortalité infantile. Elle était de 33 décès pour 1000 naissances vivantes en 2016. La prématurité en était la première cause avec 31,6%.
Les soins mère Kangourou sont ensemble des méthodes simples et éprouvées. Ils représentent une opportunité de sauver la vie des nombreux bébés, a déclaré Dr Kouakou Virginie, qui a représenté l’UNICEF à la cérémonie.
Basée sur le contact peau-à-peau entre la mère et son bébé, la méthode kangourou se pratique en mettant le nouveau-né contre la poitrine de sa mère afin de lui procurer chaleur, protection et surveillance. Toute chose qui constitue une alternative efficace à la couveuse.
A la méthode Kangourou s’associent la nutrition Kangourou qui consiste à nourrir bébé au lait maternel et le soutien Kangourou qui désigne l’appui des professionnels de la santé, de la communauté et de la famille.
Un médecin et une sage-femme du CHR de Korhogo ont été formés à ces pratiques au cours d’un stage effectué en juin 2018, en Afrique du Sud, grâce à l’appui du bureau régional de l’UNICEF.
(AIP)
kaem/fmo