Un atelier de formation autour d’un projet transnational de renforcement des capacités des sourds, organisé par l’ANASOCI (Association nationale des sourds de Côte d’Ivoire), sous la houlette de la FAHCI (Fédération des associations pour la promotion sociale des handicapés), s’est déroulé ce vendredi 12 avril, au siège de la FAHCI au Plateau à Abidjan.
Cette rencontre initiée par les sourds pour mieux connaitre leurs droits et mieux les défendre, a vu la participation de représentants du Danemark, Ghana et Mali, en présence de l’ancien secrétaire d’Etat, Raphaël Dogo, président de la FAHCI.
En effet, ‘’les sourds de Côte d’Ivoire se sentent marginalisés, livrés à leur propre sort, ils souhaitent que l’Etat de Côte d’Ivoire soit plus regardant sur leurs conditions de vie’’. Contrairement au Ghana où il existe seize (16) écoles primaires et quatre (04) collèges, en Côte d’Ivoire, il n’en existe qu’une (01) seule école primaire des sourds.
Ce pourquoi, Raphaël Dogo plaide pour que l’Etat de Côte d’Ivoire puisse se pencher sur le cas des sourds. «Les sourds sont abandonnés. Le gouvernement de Côte d’Ivoire octroie 152 millions de FCFA (environ 231. 707 euros) pour subventionner les associations de personnes handicapées. Dans la pratique, cette somme n’est pas totalement perçue par les associations des personnes en situation de handicap. L’on crée des associations fictives pour leur attribuer des fonds », a-t-il déploré.
Cependant, faut-il, selon lui, continuer à renforcer les capacités des sourds qui doivent être appuyées par les bonnes dispositions de l’Etat, malgré le manque de suivi.
Saluant l’initiative de la RTI qui, depuis plus de 15 ans, a pris la décision de faire interpréter les journaux télévisés pour permettre aux sourds de suivre l’actualité.
Ouattara Yéguéléworo, président de l’ANASOCI, faitière des associations des sourds, est quant à lui, persuadé que l’une des difficultés principales de son association reste le manque d’appui local. Le premier responsable de l’Anasoci a plaidé pour que l’Etat leur vienne en aide.
« Au niveau local, nous n’avons aucun soutien. C’est au niveau international qu’on a des soutiens tel que le Danemark. L’une des difficultés principales que nous rencontrons, c’est le manque d’appui local. Nous attirons l’attention du gouvernement pour un soutien local », a-t-il déclaré.
Sackey, du secrétariat régional Afrique Occidentale et Centrale (SRAOC) de la fédération mondiale des sourds, (FMS) venu du Ghana, a, pour sa part, estimé qu’en Côte d’Ivoire, il y a un problème d’employabilité des personnes sourdes.
« Les personnes sourdes n’ont pas accès à l’information. Si au moins au niveau du gouvernement, on pouvait recruter un interprète pour informer les personnes sourdes ce serait un véritable soutien louable. Au Ghana, nous n’avons plus ce problème», a-t-il soutenu.
JOB
Cette rencontre initiée par les sourds pour mieux connaitre leurs droits et mieux les défendre, a vu la participation de représentants du Danemark, Ghana et Mali, en présence de l’ancien secrétaire d’Etat, Raphaël Dogo, président de la FAHCI.
En effet, ‘’les sourds de Côte d’Ivoire se sentent marginalisés, livrés à leur propre sort, ils souhaitent que l’Etat de Côte d’Ivoire soit plus regardant sur leurs conditions de vie’’. Contrairement au Ghana où il existe seize (16) écoles primaires et quatre (04) collèges, en Côte d’Ivoire, il n’en existe qu’une (01) seule école primaire des sourds.
Ce pourquoi, Raphaël Dogo plaide pour que l’Etat de Côte d’Ivoire puisse se pencher sur le cas des sourds. «Les sourds sont abandonnés. Le gouvernement de Côte d’Ivoire octroie 152 millions de FCFA (environ 231. 707 euros) pour subventionner les associations de personnes handicapées. Dans la pratique, cette somme n’est pas totalement perçue par les associations des personnes en situation de handicap. L’on crée des associations fictives pour leur attribuer des fonds », a-t-il déploré.
Cependant, faut-il, selon lui, continuer à renforcer les capacités des sourds qui doivent être appuyées par les bonnes dispositions de l’Etat, malgré le manque de suivi.
Saluant l’initiative de la RTI qui, depuis plus de 15 ans, a pris la décision de faire interpréter les journaux télévisés pour permettre aux sourds de suivre l’actualité.
Ouattara Yéguéléworo, président de l’ANASOCI, faitière des associations des sourds, est quant à lui, persuadé que l’une des difficultés principales de son association reste le manque d’appui local. Le premier responsable de l’Anasoci a plaidé pour que l’Etat leur vienne en aide.
« Au niveau local, nous n’avons aucun soutien. C’est au niveau international qu’on a des soutiens tel que le Danemark. L’une des difficultés principales que nous rencontrons, c’est le manque d’appui local. Nous attirons l’attention du gouvernement pour un soutien local », a-t-il déclaré.
Sackey, du secrétariat régional Afrique Occidentale et Centrale (SRAOC) de la fédération mondiale des sourds, (FMS) venu du Ghana, a, pour sa part, estimé qu’en Côte d’Ivoire, il y a un problème d’employabilité des personnes sourdes.
« Les personnes sourdes n’ont pas accès à l’information. Si au moins au niveau du gouvernement, on pouvait recruter un interprète pour informer les personnes sourdes ce serait un véritable soutien louable. Au Ghana, nous n’avons plus ce problème», a-t-il soutenu.
JOB