Un dialogue national sur le financement de la santé en Côte d'Ivoire s'est ouvert lundi à Abidjan autour du thème, « Investir dans la santé pour un avenir meilleur », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Ces assises qui réunissent l'ensemble des parties prenantes du secteur de la santé dans le pays, visent principalement à renforcer la gouvernance sanitaire en Côte d'Ivoire où seulement 5,9% du budget national est consacré à la santé.
« Durant la décennie d'instabilité en Côte d'Ivoire, les investissements dans le domaine de la santé ont été quasi-inexistants. Un retard que tente justement de rattraper le gouvernement ivoirien. Cependant, il est important de noter que les indicateurs de l'état de santé des populations restent encore insatisfaisants et font peser des menaces importantes sur la santé des plus vulnérables », a reconnu dans un discours d'ouverture de ce dialogue, Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la santé et de l'hygiène publique.
Selon lui, les multiples initiatives du gouvernement ivoirien en faveur du secteur de la santé visent entre autres, à améliorer l'accès à des services néonatals, maternels et infantiles de qualité et à renforcer la gouvernance du secteur de la santé.
« Il s'agira pour le ministère de la santé de garantir à nos populations de 2019 à 2020 des résultats immédiats portant sur la fourniture des services de santé, l'amélioration de la protection sociale, la réduction de la mortalité infantile », a indiqué Dr Aouélé, soulignant que la réforme hospitalière initiée dans le pays induira un « changement structurant » des modes de gouvernance et de fonctionnement des hôpitaux.
Poursuivant, il a fait savoir que plusieurs questions seront débattues au cours de conclave. Il s'agit entre autres, de s'interroger sur les performances du secteur au regard des financements mobilisés et de définir les actions prioritaires à conduire en matière de financement pour accélérer le mouvement vers la couverture sanitaire universelle.
« Il s'agira pour nous de poser les bons diagnostics en matière de financement de la santé et de les conforter par des éléments de preuves. Puis, de nous accorder sur les stratégies et les mesures essentielles pour assurer un financement adéquat des interventions », a dévoilé Dr Aouélé affirmant que « notre concertation ne doit pas être stérile ».
Avant lui, Albert Flindé, conseiller spécial du premier ministre ivoirien, a énuméré une série de priorités du gouvernement ivoirien pour le secteur de la santé dont l'accélération de la mise en place de la couverture maladie universelle.
« Malgré les efforts du gouvernement, nous constatons des indicateurs sanitaires alarmants », a dit à son tour au nom de la société civile ivoirienne, Mme Sanogo épouse Koné Solange. « La société civile souhaite que ce dialogue soit un succès », a-t-elle espéré plaidant pour la mise en place d'un cadre de suivi des engagements qui seront pris pendant ces assises.
« Nous vous assurons de notre accompagnement. Nous renforcerons nos appuis pour le financement de la santé en Côte d'Ivoire», a promis pour sa part, le Représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Côte d’Ivoire, Dr Jean-Marie Yaméogo au nom des partenaires techniques et financiers.
Deux temps forts marqueront ce dialogue sur le financement de la santé. Il s'agit notamment d'un pré-dialogue entre les parties prenantes du secteur de la santé qui s'ouvre ce lundi jusqu'à mercredi prochain suivi d'un sommet présidentiel qui sera présidé jeudi par le président ivoirien Alassane Ouattara.
Initié par le gouvernement ivoirien et piloté par le ministère de la santé et de l'hygiène publique, le dialogue national sur le financement de la santé est un cadre d'échanges entre les acteurs intervenant dans la santé en Côte d'Ivoire sur la problématique centrale du financement durable du secteur.
LB/ls/APA
Ces assises qui réunissent l'ensemble des parties prenantes du secteur de la santé dans le pays, visent principalement à renforcer la gouvernance sanitaire en Côte d'Ivoire où seulement 5,9% du budget national est consacré à la santé.
« Durant la décennie d'instabilité en Côte d'Ivoire, les investissements dans le domaine de la santé ont été quasi-inexistants. Un retard que tente justement de rattraper le gouvernement ivoirien. Cependant, il est important de noter que les indicateurs de l'état de santé des populations restent encore insatisfaisants et font peser des menaces importantes sur la santé des plus vulnérables », a reconnu dans un discours d'ouverture de ce dialogue, Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la santé et de l'hygiène publique.
Selon lui, les multiples initiatives du gouvernement ivoirien en faveur du secteur de la santé visent entre autres, à améliorer l'accès à des services néonatals, maternels et infantiles de qualité et à renforcer la gouvernance du secteur de la santé.
« Il s'agira pour le ministère de la santé de garantir à nos populations de 2019 à 2020 des résultats immédiats portant sur la fourniture des services de santé, l'amélioration de la protection sociale, la réduction de la mortalité infantile », a indiqué Dr Aouélé, soulignant que la réforme hospitalière initiée dans le pays induira un « changement structurant » des modes de gouvernance et de fonctionnement des hôpitaux.
Poursuivant, il a fait savoir que plusieurs questions seront débattues au cours de conclave. Il s'agit entre autres, de s'interroger sur les performances du secteur au regard des financements mobilisés et de définir les actions prioritaires à conduire en matière de financement pour accélérer le mouvement vers la couverture sanitaire universelle.
« Il s'agira pour nous de poser les bons diagnostics en matière de financement de la santé et de les conforter par des éléments de preuves. Puis, de nous accorder sur les stratégies et les mesures essentielles pour assurer un financement adéquat des interventions », a dévoilé Dr Aouélé affirmant que « notre concertation ne doit pas être stérile ».
Avant lui, Albert Flindé, conseiller spécial du premier ministre ivoirien, a énuméré une série de priorités du gouvernement ivoirien pour le secteur de la santé dont l'accélération de la mise en place de la couverture maladie universelle.
« Malgré les efforts du gouvernement, nous constatons des indicateurs sanitaires alarmants », a dit à son tour au nom de la société civile ivoirienne, Mme Sanogo épouse Koné Solange. « La société civile souhaite que ce dialogue soit un succès », a-t-elle espéré plaidant pour la mise en place d'un cadre de suivi des engagements qui seront pris pendant ces assises.
« Nous vous assurons de notre accompagnement. Nous renforcerons nos appuis pour le financement de la santé en Côte d'Ivoire», a promis pour sa part, le Représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Côte d’Ivoire, Dr Jean-Marie Yaméogo au nom des partenaires techniques et financiers.
Deux temps forts marqueront ce dialogue sur le financement de la santé. Il s'agit notamment d'un pré-dialogue entre les parties prenantes du secteur de la santé qui s'ouvre ce lundi jusqu'à mercredi prochain suivi d'un sommet présidentiel qui sera présidé jeudi par le président ivoirien Alassane Ouattara.
Initié par le gouvernement ivoirien et piloté par le ministère de la santé et de l'hygiène publique, le dialogue national sur le financement de la santé est un cadre d'échanges entre les acteurs intervenant dans la santé en Côte d'Ivoire sur la problématique centrale du financement durable du secteur.
LB/ls/APA