Le 4ème congrès international de cardiologie d’Abidjan s’ouvre, mercredi, à Abidjan et sera couplé au premier congrès de la Société ivoirienne des chirurgiens thoraciques et cardiovasculaires (SICARD), rapporte un communiqué du SICARD transmis jeudi, à l’AIP.
Selon la note, ces assises vont se tenir du 8 au 10 mai, au Radisson Blu, sur le thème principal, « La chirurgie thoracique et cardiovasculaire en Côte d’Ivoire de 1977 à 2018 : avancées et perspectives ».
Ce congrès réunira l’ensemble des chirurgiens cardio-vasculaires et thoraciques ouest-africains aux fins, de présenter le bilan et les perspectives de la chirurgie cardio-vasculaire et thoracique en CI, réfléchir à la résolution des handicaps au développement et à l’accessibilité aussi bien de la chirurgie à cœur ouvert que de la chirurgie thoracique et vasculaire au plus grand nombre (…).
Le document explique qu’en Côte d’Ivoire, les maladies cardio-vasculaires occupent une place primordiale sur l’ensemble des pathologies diagnostiquées annuellement, 15% des ivoiriens en meurent. Elles sont adossées à l’hypertension artérielle venant au premier rang des maladies enregistrées en CI avec une forte prévalence hospitalière supérieure à 25%. Les maladies cardiaques valvulaires rhumatismales sont également fréquentes avec une prévalence hospitalière élevée au-delà de 13%.
Poursuivant, la note relève que, les maladies cardiaques congénitales sont aussi présentes avec une prévalence hospitalière supérieure à 6% et 5000 nouveaux cas de ces maladies sont diagnostiquées chaque année sur le sol ivoirien.
En 1978, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un programme de chirurgie à cœur ouvert par la création d’un Institut de Cardiologie à Abidjan, le premier en Afrique de l’Ouest où à cette date, plusieurs milliers d’interventions à cœur ouvert y ont été pratiquées, faisant de lui le Centre au nombre de cas opérés le plus élevé dans toute l’Afrique de l’Ouest, souligne le document.
Toutefois, conclu la note, la Côte d’Ivoire a besoin de qualifier au moins cinq à dix chirurgiens thoraciques et vasculaires annuellement et d’équiper la vingtaine de ses centres hospitaliers régionaux en matériels de bloc opératoire et d’imagerie médicale en vue d’une pratique de la chirurgie thoracique et vasculaire.
(AIP)
gak/fmo
Selon la note, ces assises vont se tenir du 8 au 10 mai, au Radisson Blu, sur le thème principal, « La chirurgie thoracique et cardiovasculaire en Côte d’Ivoire de 1977 à 2018 : avancées et perspectives ».
Ce congrès réunira l’ensemble des chirurgiens cardio-vasculaires et thoraciques ouest-africains aux fins, de présenter le bilan et les perspectives de la chirurgie cardio-vasculaire et thoracique en CI, réfléchir à la résolution des handicaps au développement et à l’accessibilité aussi bien de la chirurgie à cœur ouvert que de la chirurgie thoracique et vasculaire au plus grand nombre (…).
Le document explique qu’en Côte d’Ivoire, les maladies cardio-vasculaires occupent une place primordiale sur l’ensemble des pathologies diagnostiquées annuellement, 15% des ivoiriens en meurent. Elles sont adossées à l’hypertension artérielle venant au premier rang des maladies enregistrées en CI avec une forte prévalence hospitalière supérieure à 25%. Les maladies cardiaques valvulaires rhumatismales sont également fréquentes avec une prévalence hospitalière élevée au-delà de 13%.
Poursuivant, la note relève que, les maladies cardiaques congénitales sont aussi présentes avec une prévalence hospitalière supérieure à 6% et 5000 nouveaux cas de ces maladies sont diagnostiquées chaque année sur le sol ivoirien.
En 1978, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un programme de chirurgie à cœur ouvert par la création d’un Institut de Cardiologie à Abidjan, le premier en Afrique de l’Ouest où à cette date, plusieurs milliers d’interventions à cœur ouvert y ont été pratiquées, faisant de lui le Centre au nombre de cas opérés le plus élevé dans toute l’Afrique de l’Ouest, souligne le document.
Toutefois, conclu la note, la Côte d’Ivoire a besoin de qualifier au moins cinq à dix chirurgiens thoraciques et vasculaires annuellement et d’équiper la vingtaine de ses centres hospitaliers régionaux en matériels de bloc opératoire et d’imagerie médicale en vue d’une pratique de la chirurgie thoracique et vasculaire.
(AIP)
gak/fmo