Abidjan - Le président de l’Association africaine des chirurgiens thoraciques et cardiovasculaires (SICTCV), Koffi Hervé Yangni-Angaté, prône le système de solidarité pour parvenir à une prise en charge efficiente des malades du cœur, notamment les sujets jeunes.
Lors d’une conférence spéciale tenue jeudi à l’occasion du congrès international de la Société ivoirienne de cardiologie (SICARD), à Abidjan, il a estimé que le coût onéreux du traitement des maladies du cœur contraint des patients à trépasser.
« Ils n’ont pas la possibilité de se soigner parce qu’ils n’ont pas accès au financement qu’il faut car cela coûte cher et ne peuvent pas satisfaire à l’intervention chirurgicale. C’est un problème complexe que nous, les chirurgiens, devrons prendre à bras-le-corps, soumettre des solutions, des idées innovantes pour que les uns et les autres puissent bénéficier de soins, surtout que ces malades sont des sujets jeunes », a expliqué Pr Yangni-Angaté.
« L’enjeu est là. C’est vrai la chirurgie coûte cher mais si nous prenons tous les passifs des patients, elle coûtera moins cher et c’est ma conviction », a-t-il assuré en guise de plaidoyer à l’endroit de ses collègues cardiologues.
Selon lui, le système de la solidarité, notamment l’assurance universelle, telle que conçu, doit prendre en compte les maladies de ces enfants qui sont atteints de valvuopathie et même de malformation cardiaque. « Il faut que l’assurance universelle les prenne en compte. Il y a un effort à faire et c’est à chacun de jouer sa partition car il y a trop de jeunes patients qui meurent », a-t-il indiqué.
Pour le président de la SICTVC, au regard maladies du cœur devenues chroniques, l’Etat, en dépit des efforts qu’il n’a de cesse de fournir, doit s’impliquer davantage dans la formation et la mise à disposition d’infrastructures pour la prise en charge des malades.
« Aujourd’hui, il est prouvé que lorsque la santé des populations n’est pas prise en compte, il y a un effet sur le produit intérieur brut (PIB). Si vous avez un effet sur le PIB, vous avez forcement un effet sur la croissance. Quand un sujet est malade, cela coûte un peu plus cher donc, il faut mieux le mettre en santé pour qu’il soit beaucoup plus productif comme ça tout le monde gagne », a conseillé Pr Yangni-Angaté.
La conférence du Professeur Koffi Hervé Yangni-Angaté a porté sur "La chirurgie cardio-vasculaire en Côte d’Ivoire : 1977-2018".
gak/cmas
Lors d’une conférence spéciale tenue jeudi à l’occasion du congrès international de la Société ivoirienne de cardiologie (SICARD), à Abidjan, il a estimé que le coût onéreux du traitement des maladies du cœur contraint des patients à trépasser.
« Ils n’ont pas la possibilité de se soigner parce qu’ils n’ont pas accès au financement qu’il faut car cela coûte cher et ne peuvent pas satisfaire à l’intervention chirurgicale. C’est un problème complexe que nous, les chirurgiens, devrons prendre à bras-le-corps, soumettre des solutions, des idées innovantes pour que les uns et les autres puissent bénéficier de soins, surtout que ces malades sont des sujets jeunes », a expliqué Pr Yangni-Angaté.
« L’enjeu est là. C’est vrai la chirurgie coûte cher mais si nous prenons tous les passifs des patients, elle coûtera moins cher et c’est ma conviction », a-t-il assuré en guise de plaidoyer à l’endroit de ses collègues cardiologues.
Selon lui, le système de la solidarité, notamment l’assurance universelle, telle que conçu, doit prendre en compte les maladies de ces enfants qui sont atteints de valvuopathie et même de malformation cardiaque. « Il faut que l’assurance universelle les prenne en compte. Il y a un effort à faire et c’est à chacun de jouer sa partition car il y a trop de jeunes patients qui meurent », a-t-il indiqué.
Pour le président de la SICTVC, au regard maladies du cœur devenues chroniques, l’Etat, en dépit des efforts qu’il n’a de cesse de fournir, doit s’impliquer davantage dans la formation et la mise à disposition d’infrastructures pour la prise en charge des malades.
« Aujourd’hui, il est prouvé que lorsque la santé des populations n’est pas prise en compte, il y a un effet sur le produit intérieur brut (PIB). Si vous avez un effet sur le PIB, vous avez forcement un effet sur la croissance. Quand un sujet est malade, cela coûte un peu plus cher donc, il faut mieux le mettre en santé pour qu’il soit beaucoup plus productif comme ça tout le monde gagne », a conseillé Pr Yangni-Angaté.
La conférence du Professeur Koffi Hervé Yangni-Angaté a porté sur "La chirurgie cardio-vasculaire en Côte d’Ivoire : 1977-2018".
gak/cmas