Abidjan - Cent vingt et un exilés ivoiriens de la crise post-électorale qui ont regagné Abidjan, jeudi, en provenance du Ghana, espèrent la facilitation de leur intégration économique et sociale.
« La meilleure façon de dire aux autres de rentrer est d’observer ceux qui sont rentrés. Quand ils verront que tous ce qui a été promis à ceux qui les ont devancés a été réalisé, c'est-à-dire la facilitation de leur intégration économique et social, on n’aura pas besoin de dire à quelqu’un rentre. Il viendra de lui-même», a déclaré le porte-parole de ce fort contingent de réfugiés au Ghana, Sonzai Christian, au siège de la Direction d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (DAARA).
M. Sonzai a saisi l’occasion pour traduire, au nom de ses camarades, la profonde gratitude à tous les acteurs notamment le ministère des Affaires étrangères par le biais de la DAARA et le Haut commissariat des réfugiés (HCR) qui ont contribué à ce rapatriement volontaire.
« La DAARA est là pour vous accompagner dans tous ce que vous devez entreprendre dans le cadre de votre intégration. Lors de l’identification, n’hésitez pas à exprimer vos préoccupations et vos projets pour voir dans quelle mesure vous pouvez bénéficier de l’appui de l’Etat », a rassuré la directrice, Dieket Minata.
Au total 64 femmes et 67 hommes, en provenance des camps de réfugiés de Ampain et d’Egyekrom au Ghana ont regagné la Côte d’Ivoire dans le cadre d’un rapatriement librement consenti, dans la sécurité et la dignité.
Selon HCR, 22 500 réfugiés sont toujours enregistrés dans les pays d’accueil notamment au Ghana (6 585), en Guinée (3 596), au Libéria (9 097), au Mali et au Togo. Des milliers d’entre eux ont exprimé, à la suite des sondages, leur intention de retourner en Côte d’Ivoire.
De nombreuses intentions ont été exprimées à la suite de l’ordonnance d’amnistie du Président ivoirien, en date du 6 août 2018, pour les personnes poursuivies ou condamnées en lien avec la crise postélectorale de 2010 ou pour des infractions contre la sûreté́ de l’Etat commises après le 21 mai 2011.
« Nous sommes heureux de vous voir chez vous. C’est la fin d’un long processus qui prouve que la paix est retrouvée en Côte d’Ivoire. Il faut que vous preniez votre part dans cette cohésion nationale et que vous contribuez à la renforcer davantage. Rassurez-vous que votre intégration se fait de manière définitive et durable », a déclaré le Représentant résident du HCR, Mohamed Askia Touré.
bsb/
« La meilleure façon de dire aux autres de rentrer est d’observer ceux qui sont rentrés. Quand ils verront que tous ce qui a été promis à ceux qui les ont devancés a été réalisé, c'est-à-dire la facilitation de leur intégration économique et social, on n’aura pas besoin de dire à quelqu’un rentre. Il viendra de lui-même», a déclaré le porte-parole de ce fort contingent de réfugiés au Ghana, Sonzai Christian, au siège de la Direction d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (DAARA).
M. Sonzai a saisi l’occasion pour traduire, au nom de ses camarades, la profonde gratitude à tous les acteurs notamment le ministère des Affaires étrangères par le biais de la DAARA et le Haut commissariat des réfugiés (HCR) qui ont contribué à ce rapatriement volontaire.
« La DAARA est là pour vous accompagner dans tous ce que vous devez entreprendre dans le cadre de votre intégration. Lors de l’identification, n’hésitez pas à exprimer vos préoccupations et vos projets pour voir dans quelle mesure vous pouvez bénéficier de l’appui de l’Etat », a rassuré la directrice, Dieket Minata.
Au total 64 femmes et 67 hommes, en provenance des camps de réfugiés de Ampain et d’Egyekrom au Ghana ont regagné la Côte d’Ivoire dans le cadre d’un rapatriement librement consenti, dans la sécurité et la dignité.
Selon HCR, 22 500 réfugiés sont toujours enregistrés dans les pays d’accueil notamment au Ghana (6 585), en Guinée (3 596), au Libéria (9 097), au Mali et au Togo. Des milliers d’entre eux ont exprimé, à la suite des sondages, leur intention de retourner en Côte d’Ivoire.
De nombreuses intentions ont été exprimées à la suite de l’ordonnance d’amnistie du Président ivoirien, en date du 6 août 2018, pour les personnes poursuivies ou condamnées en lien avec la crise postélectorale de 2010 ou pour des infractions contre la sûreté́ de l’Etat commises après le 21 mai 2011.
« Nous sommes heureux de vous voir chez vous. C’est la fin d’un long processus qui prouve que la paix est retrouvée en Côte d’Ivoire. Il faut que vous preniez votre part dans cette cohésion nationale et que vous contribuez à la renforcer davantage. Rassurez-vous que votre intégration se fait de manière définitive et durable », a déclaré le Représentant résident du HCR, Mohamed Askia Touré.
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