L’ONG Christ a organisé une conférence sur les maladies liées au col de l’utérus, le samedi 11 mai, à Yopougon Toit Rouge, animée par l’épidémiologiste, chirurgien, gynécologue, Dr Shérif Alassane, qui avait à ses côtés, Mme Bossé née Suzane Okobé, présidente de ladite ONG. C’est la première activité de sensibilisation des femmes et de la jeune fille sur les dangers des maladies du col de l’utérus et sur les mesures préventives nécessaires, qui marque le début d’une campagne que l’ONG Christ entend mener à Abidjan.
Dans son introduction, Dr Shérif a défini le cancer du col de l’utérus comme une pathologie provoquée par le papilloma virus humain (virus papillome humain, VPH), qui est le même virus qui cause la varicelle, le zona. Souvent chez des sujets femmes et hommes qui ont des champignons ou des plaies sur l’appareil génital, ce virus peut entrer et se développer. Il est également transmissible par voie sexuelle.
Selon le conférencier, le cancer du col de l’utérus est une maladie qui est d’actualité et le plus important, c’est d’amener les femmes à se faire consulter le plus tôt possible par un médecin ou dans un centre de santé, pour que la maladie soit dépistée et prise en charge à temps. Le constat récurrent, c’est que les femmes vont à l’hôpital tardivement au moment où les choses sont déjà très avancées. Et c’est d’hommage.
En Côte d’Ivoire, ce sont environ 1700 cas qui ont été identifiés et diagnostiqués sur les cinq dernières années. « Aujourd’hui, il y a près de 80% de ces cas-là qui sont diagnostiqués », a annoncé Dr Shérif Alassane. Le cancer du col de l’utérus ne peut pas être éradiqué parce qu’il y a du mal à le maîtriser et les gens n’ont pas encore pris conscience de sa gravité. C’est pour cela que le taux est encore élevé.
« Notre objectif, c’est de lutter pour baisser ce taux (80%), pour qu’il soit assez raisonnable », a-t-il indiqué. En outre, a-t-il été surpris de noter qu’au cours de cette conférence, les femmes ont posé des questions sur des aspects qui ne sont pas liés au col de l’utérus. ‘’ Elles connaissent ce qui est autour du col, mais elles ne connaissent pas bien ce qu’est le col de l’utérus. J’ai été beaucoup surpris. Mais, c’est le propre de la femme africaine’’.
D’où, l’intérêt pour lui de continuer cette campagne de sensibilisation avec des moyens plus adaptés tels que les projections avec des diapositifs plus illustratifs pour aider les femmes à comprendre.
Cependant, en matière de prise en charge, en Côte d’Ivoire, il y a des centres de santé où se pratique des dépistages systématiques qui ne coutent pas chers. Ce qui est à saluer, selon le gynécologue, en termes de prise en charge précoce. « Ça existe dans tous les hôpitaux. Il faut que les femmes aient le courage de s’y rendre. Car une fois que la maladie est déclarée ça devient très compliqué, même en Europe, c’est difficile. C’est la prise en charge précoce qui est intéressante », a indiqué Dr Shérif Alassane.
À l’endroit de l’ONG Christ qui a initié cette rencontre, il a adressé ses félicitations et surtout ses encouragements à poursuivre ce combat avec des outils modernes de sensibilisation et avec l’implication des autorités municipales.
JOB
Dans son introduction, Dr Shérif a défini le cancer du col de l’utérus comme une pathologie provoquée par le papilloma virus humain (virus papillome humain, VPH), qui est le même virus qui cause la varicelle, le zona. Souvent chez des sujets femmes et hommes qui ont des champignons ou des plaies sur l’appareil génital, ce virus peut entrer et se développer. Il est également transmissible par voie sexuelle.
Selon le conférencier, le cancer du col de l’utérus est une maladie qui est d’actualité et le plus important, c’est d’amener les femmes à se faire consulter le plus tôt possible par un médecin ou dans un centre de santé, pour que la maladie soit dépistée et prise en charge à temps. Le constat récurrent, c’est que les femmes vont à l’hôpital tardivement au moment où les choses sont déjà très avancées. Et c’est d’hommage.
En Côte d’Ivoire, ce sont environ 1700 cas qui ont été identifiés et diagnostiqués sur les cinq dernières années. « Aujourd’hui, il y a près de 80% de ces cas-là qui sont diagnostiqués », a annoncé Dr Shérif Alassane. Le cancer du col de l’utérus ne peut pas être éradiqué parce qu’il y a du mal à le maîtriser et les gens n’ont pas encore pris conscience de sa gravité. C’est pour cela que le taux est encore élevé.
« Notre objectif, c’est de lutter pour baisser ce taux (80%), pour qu’il soit assez raisonnable », a-t-il indiqué. En outre, a-t-il été surpris de noter qu’au cours de cette conférence, les femmes ont posé des questions sur des aspects qui ne sont pas liés au col de l’utérus. ‘’ Elles connaissent ce qui est autour du col, mais elles ne connaissent pas bien ce qu’est le col de l’utérus. J’ai été beaucoup surpris. Mais, c’est le propre de la femme africaine’’.
D’où, l’intérêt pour lui de continuer cette campagne de sensibilisation avec des moyens plus adaptés tels que les projections avec des diapositifs plus illustratifs pour aider les femmes à comprendre.
Cependant, en matière de prise en charge, en Côte d’Ivoire, il y a des centres de santé où se pratique des dépistages systématiques qui ne coutent pas chers. Ce qui est à saluer, selon le gynécologue, en termes de prise en charge précoce. « Ça existe dans tous les hôpitaux. Il faut que les femmes aient le courage de s’y rendre. Car une fois que la maladie est déclarée ça devient très compliqué, même en Europe, c’est difficile. C’est la prise en charge précoce qui est intéressante », a indiqué Dr Shérif Alassane.
À l’endroit de l’ONG Christ qui a initié cette rencontre, il a adressé ses félicitations et surtout ses encouragements à poursuivre ce combat avec des outils modernes de sensibilisation et avec l’implication des autorités municipales.
JOB