L'information a été donnée vendredi par Victorien Koné, le directeur de la protection des personnes handicapées au ministère de l'emploi et de la protection sociale qui s'exprimait sur le thème de la protection des handicapés dans un panel de la première édition des Journées de la prévoyance et des actions sociales (JPAS).
« Si nous nous référons au Recensement général de la population et de l'habitat de 2014 (RGPH 2014), on a dénombré environ 453 000 personnes handicapées en Côte d'Ivoire. Environ 90% sont des handicapés physiques et 10% des handicapés psychiques. Dans cette population, nous avons 58% d'hommes et 42% de femmes et environ 70% de ces personnes handicapées vivent en milieu rural », a révélé M. Koné parlant de la représentation statistique des handicapés en Côte d'Ivoire.
Par ailleurs, il a indiqué qu'une enquête effectuée en 2013, a dénombré 517 personnes en situation de handicap inscrites dans les grandes écoles et universités en Côte d'Ivoire dont 130 handicapés sensoriels.
«Les personnes handicapées sont classées en deux grands groupes que sont les handicapés physiques et les handicapés psychiques. En Côte d'Ivoire, nous avons adjoint d'autres catégories de personnes que sont les personnes de petites tailles ( nains, moins de 1m40), les personnes bègues et les personnes vivant avec l'albinisme », a-t-il, fait savoir, soulignant que cela est une « exception ivoirienne ».
Poursuivant, il a égrené une série de difficultés auxquelles sont confrontées ces personnes dites handicapées dans le pays. Il a cité entre autres, des problèmes d'état-civil, l'accès difficile au transport et le difficile accès à la formation et à l'emploi.
Malgré ces difficultés, M. Koné a salué les réponses du gouvernement ivoirien face aux problèmes des personnes handicapées. Selon lui, cette réponse de l'État se situe à quatre niveaux.
« En matière d'éducation, la Côte d'Ivoire a mis l'accent sur l'éducation des handicapés... 1165 personnes handicapées ont fait leurs entrée à la fonction publique depuis 1997 à ce jour. L'État de Côte d'Ivoire a aussi ratifié toutes les conventions relatives aux droits des personnes handicapées », s'est-il félicité, estimant que « les perspectives sont bonnes, mais beaucoup reste à faire ».
Plusieurs autres panels ont été animés au cours de cette deuxième journée des JPAS dont celui de Madelaine Oka-Balima, la responsable des programmes à ONU Femmes sur le thème de la protection des femmes. De son avis, l'égalité des droits entre homme et femme est une « grosse contrainte à l'atteinte de l'émergence » qu'ambitionne la Côte d'Ivoire.
La première édition des Journées de la prévoyance et des actions sociales (JPAS) s'est ouverte jeudi à Abidjan autour du thème : « quelle politique de prévention pour la protection des personnes ? ».
Ces assises qui s'achèvent ce vendredi ont pour objectif général de réunir tous les acteurs du secteur de la prévoyance sociale (Caisse générale de retraite des agents de l'État, CGRAE), Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), Office national de la protection civile (ONPC), experts en assurances...afin d'échanger et sensibiliser les personnes et les entreprises sur les risques auxquels elles sont exposées et leur présenter les différentes offres de service proposées.
Plusieurs communications ont également meublé la première journée de ce conclave dont celle sur la protection sociale des travailleurs du secteur public faite par l'institution de prévoyance sociale- Caisse générale de retraite des agents de l'État ( IPS-CGRAE) dirigée par Abdrahamane Berthé.
LB/ls/APA
« Si nous nous référons au Recensement général de la population et de l'habitat de 2014 (RGPH 2014), on a dénombré environ 453 000 personnes handicapées en Côte d'Ivoire. Environ 90% sont des handicapés physiques et 10% des handicapés psychiques. Dans cette population, nous avons 58% d'hommes et 42% de femmes et environ 70% de ces personnes handicapées vivent en milieu rural », a révélé M. Koné parlant de la représentation statistique des handicapés en Côte d'Ivoire.
Par ailleurs, il a indiqué qu'une enquête effectuée en 2013, a dénombré 517 personnes en situation de handicap inscrites dans les grandes écoles et universités en Côte d'Ivoire dont 130 handicapés sensoriels.
«Les personnes handicapées sont classées en deux grands groupes que sont les handicapés physiques et les handicapés psychiques. En Côte d'Ivoire, nous avons adjoint d'autres catégories de personnes que sont les personnes de petites tailles ( nains, moins de 1m40), les personnes bègues et les personnes vivant avec l'albinisme », a-t-il, fait savoir, soulignant que cela est une « exception ivoirienne ».
Poursuivant, il a égrené une série de difficultés auxquelles sont confrontées ces personnes dites handicapées dans le pays. Il a cité entre autres, des problèmes d'état-civil, l'accès difficile au transport et le difficile accès à la formation et à l'emploi.
Malgré ces difficultés, M. Koné a salué les réponses du gouvernement ivoirien face aux problèmes des personnes handicapées. Selon lui, cette réponse de l'État se situe à quatre niveaux.
« En matière d'éducation, la Côte d'Ivoire a mis l'accent sur l'éducation des handicapés... 1165 personnes handicapées ont fait leurs entrée à la fonction publique depuis 1997 à ce jour. L'État de Côte d'Ivoire a aussi ratifié toutes les conventions relatives aux droits des personnes handicapées », s'est-il félicité, estimant que « les perspectives sont bonnes, mais beaucoup reste à faire ».
Plusieurs autres panels ont été animés au cours de cette deuxième journée des JPAS dont celui de Madelaine Oka-Balima, la responsable des programmes à ONU Femmes sur le thème de la protection des femmes. De son avis, l'égalité des droits entre homme et femme est une « grosse contrainte à l'atteinte de l'émergence » qu'ambitionne la Côte d'Ivoire.
La première édition des Journées de la prévoyance et des actions sociales (JPAS) s'est ouverte jeudi à Abidjan autour du thème : « quelle politique de prévention pour la protection des personnes ? ».
Ces assises qui s'achèvent ce vendredi ont pour objectif général de réunir tous les acteurs du secteur de la prévoyance sociale (Caisse générale de retraite des agents de l'État, CGRAE), Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), Office national de la protection civile (ONPC), experts en assurances...afin d'échanger et sensibiliser les personnes et les entreprises sur les risques auxquels elles sont exposées et leur présenter les différentes offres de service proposées.
Plusieurs communications ont également meublé la première journée de ce conclave dont celle sur la protection sociale des travailleurs du secteur public faite par l'institution de prévoyance sociale- Caisse générale de retraite des agents de l'État ( IPS-CGRAE) dirigée par Abdrahamane Berthé.
LB/ls/APA