Le docteur Mahasti Saghatchian, spécialiste en oncologie médicale à l’Hôpital Américain de Paris, a présenté jeudi à Abidjan, un algorithme d’intelligence artificielle de prédiction du risque de cancer du sein, une nouvelle offre technologique de dépistage très précoce de la maladie.
Dr Saghatchian, a au cours d’une rencontre avec des oncologues, exposé sur un logiciel intelligent de mammographie (examen radiographique du sein). Elle a invité les spécialistes ivoiriens à utiliser cet algorithme d’intelligence artificielle pour assurer une prise en charge efficace du cancer du sein.
Cet algorithme d’intelligence artificielle permet de compiler tous les facteurs de risques du cancer de sein chez la femme, en plus des fonctions génétiques et de radiologie, puis de faire la combinaison des données pour déceler les potentiels risques.
L’idée, dira-t-elle, c’est d’utiliser les outils d’intelligence artificielle d’imagerie de dernière génération et de biologie génétique pour pouvoir prédire si une femme à des risques d’avoir un cancer du sein dans les prochaines années.
Selon l’oncologue ou la cancérologue Saghatchian, il y a un risque génétique différent chez les femmes de pouvoir développer un cancer du sein. En outre, la vie hormonale constitue un facteur fondamental, chez les femmes qui ont eu notamment les règles très tôt ou des enfants tôt.
Tout ce qui est hormonal peut nous perturber, a-t-elle fait observer, avant de relever un facteur tout à fait indépendant qui est la densité du sein qui n’a rien à avoir avec la taille des seins ou si les seins sont plus ou moins durs, mais le pourcentage de graisses ou de tissus au niveau du sein.
L’algorithme d’intelligence artificielle mesure les facteurs de risques du cancer de sein, permet une identification et une prévention ciblée mais aussi et surtout, un dépistage encore plus précoce du cancer, un véritable fléau chez les femmes.
Pour l’oncologue Abdoul Hassan Sangaré de la Polyclinique Internationale Sainte Anne-Marie (PISAM) d’Abidjan, structure en partenariat avec l’Hôpital Américain de Paris, ce logiciel est « intéressant », car il permet de prévenir les risques de survenue de cette maladie.
Le nombre de femmes atteintes de cancer du sein augmente depuis quelques années. L’on peut réduire les facteurs de risques, selon la spécialiste, avec une bonne alimentation et la pratique du sport au moins pendant 30 minutes par jour pour permettre de réguler les hormones et les facteurs de risques.
Le sport, soulignera-t-elle, permet de « diminuer tous les facteurs qui vont faire que la cellule va devenir cancéreuse ». Celui-ci permet d’ailleurs de « diminuer de 40% le cancer du sein », ce qui devait pouvoir guérir « 90% des femmes ».
Le cancer du sein est la première cause de cancer chez les femmes. C’est pourquoi il faut le détecter très tôt pour éviter que la tumeur ne s’enfle davantage, conseille la spécialiste.
En Côte d’Ivoire, 1223 femmes meurent du cancer du sein chaque année sur les 2248 cas diagnostiqués. Dans ce pays, 60 à 70% des cancers sont découverts à des stades tardifs.
La PISAM, l’une des meilleures polycliniques en Côte d’Ivoire avec un plateau technique de pointe, s’est engagée à relever les défis technologiques en matière de soins hospitaliers. De façon récurrente, elle fait intervenir des spécialistes de renom dans la recherche de solutions technologiques.
Avec cette offre, la PISAM et l’Hôpital Américain de Paris contribuent à l’amélioration de l’offre de soins au plan national.
Une convention de partenariat entre les deux structures hospitalières a été signée le 11 octobre 2016. Elle prévoit un échange de compétences dans toutes les spécialités, la prise en charge personnalisée et rapide lors de transferts de patients ainsi que la continuité du service médical.
AP/ls/APA
Dr Saghatchian, a au cours d’une rencontre avec des oncologues, exposé sur un logiciel intelligent de mammographie (examen radiographique du sein). Elle a invité les spécialistes ivoiriens à utiliser cet algorithme d’intelligence artificielle pour assurer une prise en charge efficace du cancer du sein.
Cet algorithme d’intelligence artificielle permet de compiler tous les facteurs de risques du cancer de sein chez la femme, en plus des fonctions génétiques et de radiologie, puis de faire la combinaison des données pour déceler les potentiels risques.
L’idée, dira-t-elle, c’est d’utiliser les outils d’intelligence artificielle d’imagerie de dernière génération et de biologie génétique pour pouvoir prédire si une femme à des risques d’avoir un cancer du sein dans les prochaines années.
Selon l’oncologue ou la cancérologue Saghatchian, il y a un risque génétique différent chez les femmes de pouvoir développer un cancer du sein. En outre, la vie hormonale constitue un facteur fondamental, chez les femmes qui ont eu notamment les règles très tôt ou des enfants tôt.
Tout ce qui est hormonal peut nous perturber, a-t-elle fait observer, avant de relever un facteur tout à fait indépendant qui est la densité du sein qui n’a rien à avoir avec la taille des seins ou si les seins sont plus ou moins durs, mais le pourcentage de graisses ou de tissus au niveau du sein.
L’algorithme d’intelligence artificielle mesure les facteurs de risques du cancer de sein, permet une identification et une prévention ciblée mais aussi et surtout, un dépistage encore plus précoce du cancer, un véritable fléau chez les femmes.
Pour l’oncologue Abdoul Hassan Sangaré de la Polyclinique Internationale Sainte Anne-Marie (PISAM) d’Abidjan, structure en partenariat avec l’Hôpital Américain de Paris, ce logiciel est « intéressant », car il permet de prévenir les risques de survenue de cette maladie.
Le nombre de femmes atteintes de cancer du sein augmente depuis quelques années. L’on peut réduire les facteurs de risques, selon la spécialiste, avec une bonne alimentation et la pratique du sport au moins pendant 30 minutes par jour pour permettre de réguler les hormones et les facteurs de risques.
Le sport, soulignera-t-elle, permet de « diminuer tous les facteurs qui vont faire que la cellule va devenir cancéreuse ». Celui-ci permet d’ailleurs de « diminuer de 40% le cancer du sein », ce qui devait pouvoir guérir « 90% des femmes ».
Le cancer du sein est la première cause de cancer chez les femmes. C’est pourquoi il faut le détecter très tôt pour éviter que la tumeur ne s’enfle davantage, conseille la spécialiste.
En Côte d’Ivoire, 1223 femmes meurent du cancer du sein chaque année sur les 2248 cas diagnostiqués. Dans ce pays, 60 à 70% des cancers sont découverts à des stades tardifs.
La PISAM, l’une des meilleures polycliniques en Côte d’Ivoire avec un plateau technique de pointe, s’est engagée à relever les défis technologiques en matière de soins hospitaliers. De façon récurrente, elle fait intervenir des spécialistes de renom dans la recherche de solutions technologiques.
Avec cette offre, la PISAM et l’Hôpital Américain de Paris contribuent à l’amélioration de l’offre de soins au plan national.
Une convention de partenariat entre les deux structures hospitalières a été signée le 11 octobre 2016. Elle prévoit un échange de compétences dans toutes les spécialités, la prise en charge personnalisée et rapide lors de transferts de patients ainsi que la continuité du service médical.
AP/ls/APA