San Pedro, Des professeurs d’université, spécialisés en urologie, et des médecins chirurgiens, en tournée à San Pedro pour opérer des femmes porteuses de fistules, ont expliqué, au Centre hospitalier régional (CHR) que la persistance voire la croissance du nombre de cas de fistules obstétricales en Côte d’Ivoire est liée à la méconnaissance de cette maladie et à sa prise en charge thérapeutique.
Les spécialistes ont fait cette déclaration, mardi, dans le cadre d’une caravane initiée par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et du Fonds coréen (KOICA), pour la prise en charge de cas de porteuses de fistules, en même temps que la formation de chirurgiens de centres de santé de l’intérieur du pays.
Selon le Professeur d’urologie à la retraite, Manzan Konan, et l’ancien chef du service d’urologie du CHU de Treichville, Professeur Gnananzan Bi N’guessan Gabriel, «le nombre de cas de femmes porteuses de fistule s’accroît » avec le temps, « parce que c’est une maladie du sous-développement, car les femmes ne viennent pas se faire suivre à l’hôpital lorsqu’elles sont enceintes », et des croyances traditionnelles continuent d’attribuer le mal à des forces occultes.
Les spécialistes demandent que l’Etat agisse en amont pour faire plus de sensibilisations et de communications sur le sujet dans les médias et dans les villages, afin que les populations connaissent mieux la maladie et sachent que des spécialistes sont dans les centres de santé pour aider à la prise en charge de cette pathologie qui se guérit.
Depuis une semaine, les chirurgiens et leurs maîtres ont opéré gratuitement 15 femmes au centre de prise en charge, basé au sein du CHR de San Pedro. La caravane qui a une durée de 10 jours dans la ville portuaire prend fin jeudi, avec pour objectif d’opérer au total une vingtaine de femmes.
La fistule est une maladie qui fait perdre en permanence, les urines aux femmes. Elle intervient généralement à la suite d’un accouchement long et difficile, contraignant la tête du bébé à prendre appui sur la vessie, qui s’éclate.
Il existe actuellement en Côte d'Ivoire 7 centres d’opération de la fistule, notamment à Abengourou, Bondoukou, Bouaké, Korhogo, Man, Séguela et San Pedro. Celui de San Pedro fonctionne depuis 2014 au CHR, avec pour point focal, Dr Yathé Pacôme, gynécologue dans ledit établissement sanitaire. Ce centre reçoit pour la 4eme fois la caravane de prise en charge des femmes malades de fistule.
(AIP)
jmk/ask
Les spécialistes ont fait cette déclaration, mardi, dans le cadre d’une caravane initiée par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et du Fonds coréen (KOICA), pour la prise en charge de cas de porteuses de fistules, en même temps que la formation de chirurgiens de centres de santé de l’intérieur du pays.
Selon le Professeur d’urologie à la retraite, Manzan Konan, et l’ancien chef du service d’urologie du CHU de Treichville, Professeur Gnananzan Bi N’guessan Gabriel, «le nombre de cas de femmes porteuses de fistule s’accroît » avec le temps, « parce que c’est une maladie du sous-développement, car les femmes ne viennent pas se faire suivre à l’hôpital lorsqu’elles sont enceintes », et des croyances traditionnelles continuent d’attribuer le mal à des forces occultes.
Les spécialistes demandent que l’Etat agisse en amont pour faire plus de sensibilisations et de communications sur le sujet dans les médias et dans les villages, afin que les populations connaissent mieux la maladie et sachent que des spécialistes sont dans les centres de santé pour aider à la prise en charge de cette pathologie qui se guérit.
Depuis une semaine, les chirurgiens et leurs maîtres ont opéré gratuitement 15 femmes au centre de prise en charge, basé au sein du CHR de San Pedro. La caravane qui a une durée de 10 jours dans la ville portuaire prend fin jeudi, avec pour objectif d’opérer au total une vingtaine de femmes.
La fistule est une maladie qui fait perdre en permanence, les urines aux femmes. Elle intervient généralement à la suite d’un accouchement long et difficile, contraignant la tête du bébé à prendre appui sur la vessie, qui s’éclate.
Il existe actuellement en Côte d'Ivoire 7 centres d’opération de la fistule, notamment à Abengourou, Bondoukou, Bouaké, Korhogo, Man, Séguela et San Pedro. Celui de San Pedro fonctionne depuis 2014 au CHR, avec pour point focal, Dr Yathé Pacôme, gynécologue dans ledit établissement sanitaire. Ce centre reçoit pour la 4eme fois la caravane de prise en charge des femmes malades de fistule.
(AIP)
jmk/ask