Dimbokro, La jeunesse de Dimbokro est invitée à s'éloigner du tabac qui est une substance nocive pour la santé du consommateur, selon des adultes fumeurs interrogés lors d’un micro-trottoir réalisé jeudi, veille de la commémoration de la journée mondiale sans tabac.
Chaque année, le 31 mai, rappelle-t-on, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) organise une journée pour sensibiliser sur les effets nocifs et mortels du tabagisme et à l’exposition à la fumée par les non-fumeurs. Cette journée mondiale sans tabac est une occasion d’inviter la population à renoncer à la consommation du tabac, sous toutes ses formes. L’édition 2019 a pour thème « le tabac et la santé pulmonaire ».
« Aux jeunes, je leur dis de ne pas essayer ou d’arrêter complètement de fumer s’ils ont commencé pour leur santé, mieux, ils vivront longtemps », a conseillé le professeur de français, Kouamé Konan Guy Marcel, la cinquantaine, cheveux grisonnants, qui regrette son contact avec le tabac depuis la classe de sixième.
Il dit avoir abandonné la cigarette, il y a seulement quatre ans, grâce à sa rencontre avec le Seigneur qui lui a permis de quitter de cette vie de misère, avoue-t-il, les yeux embués après un long soupir.
Un autre enseignant, Diakité Moussa, la quarantaine dont la moitié passée avec un mégot de cigarette entre les doigts, dit avoir fumé par mimétisme dans ses débuts. « Quand mon tuteur fumait, il donnait l’impression qu’il y avait quelque chose dans la cigarette, son visage s’illuminait et moi, je voulais faire comme lui. Son attitude a donc été le déclic », a-t-il expliqué, ajoutant qu’il s’est laissé prendre à « ce piège » dont il est sous l'emprise aujourd’hui.
Selon M. Diakité, au regard des effets dévastateurs de cette substance sur la santé des individus, notamment les maladies pulmonaires qui entraînent souvent une mauvaise respiration, un mauvais sommeil et une dégradation des poumons, les jeunes devraient comprendre que la cigarette n'est pas une bonne chose. « Je me bats depuis des années pour quitter ce cercle de fumeurs, mais hélas sans succès », déplore-t-il, maudissant le jour où il a croisé le tabac qui est devenu aujourd'hui son sixième doigt.
L’enseignant dit faire l'effort pour ne pas fumer dans les lieux publics, pour au moins se conformer à la loi.
(AIP)
ik/kp
Chaque année, le 31 mai, rappelle-t-on, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) organise une journée pour sensibiliser sur les effets nocifs et mortels du tabagisme et à l’exposition à la fumée par les non-fumeurs. Cette journée mondiale sans tabac est une occasion d’inviter la population à renoncer à la consommation du tabac, sous toutes ses formes. L’édition 2019 a pour thème « le tabac et la santé pulmonaire ».
« Aux jeunes, je leur dis de ne pas essayer ou d’arrêter complètement de fumer s’ils ont commencé pour leur santé, mieux, ils vivront longtemps », a conseillé le professeur de français, Kouamé Konan Guy Marcel, la cinquantaine, cheveux grisonnants, qui regrette son contact avec le tabac depuis la classe de sixième.
Il dit avoir abandonné la cigarette, il y a seulement quatre ans, grâce à sa rencontre avec le Seigneur qui lui a permis de quitter de cette vie de misère, avoue-t-il, les yeux embués après un long soupir.
Un autre enseignant, Diakité Moussa, la quarantaine dont la moitié passée avec un mégot de cigarette entre les doigts, dit avoir fumé par mimétisme dans ses débuts. « Quand mon tuteur fumait, il donnait l’impression qu’il y avait quelque chose dans la cigarette, son visage s’illuminait et moi, je voulais faire comme lui. Son attitude a donc été le déclic », a-t-il expliqué, ajoutant qu’il s’est laissé prendre à « ce piège » dont il est sous l'emprise aujourd’hui.
Selon M. Diakité, au regard des effets dévastateurs de cette substance sur la santé des individus, notamment les maladies pulmonaires qui entraînent souvent une mauvaise respiration, un mauvais sommeil et une dégradation des poumons, les jeunes devraient comprendre que la cigarette n'est pas une bonne chose. « Je me bats depuis des années pour quitter ce cercle de fumeurs, mais hélas sans succès », déplore-t-il, maudissant le jour où il a croisé le tabac qui est devenu aujourd'hui son sixième doigt.
L’enseignant dit faire l'effort pour ne pas fumer dans les lieux publics, pour au moins se conformer à la loi.
(AIP)
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