Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique annonce des sanctions après le décès d’une femme enceinte à Yaou, localité rurale située à 3 Km de Bonoua, dans le Sud-Est du pays, pour défaut d’évacuation au regard des complications de sa grossesse, rapporte une note transmise mardi à APA.
« Des mesures sont annoncées pour les prochains jours, des sanctions vont tomber », annonce «l’équipe dirigeante du ministère » de la Santé et de l’hygiène publique qui s’est rendue dimanche à Yaou pour s’enquérir des faits. Et ce, aux fins de situer les responsabilités de ce décès qui a enflammé les réseaux sociaux.
La délégation, conduite par le directeur de Cabinet du ministère Joseph Acka, a « présenté ses condoléances à la famille de la parturiente Akichi Carine décédée mercredi à Grand-Bassam et recueilli les témoignages de toutes les personnes (corps médical) et parents qui ont été en contact avec la défunte ».
Suite à des entretiens, la délégation ministérielle note avoir « découvert que la défunte parturiente a été consultée deux jours avant son décès. (Or), au regard des complications de sa grossesse, la major du centre de santé rural de Yaou, l’infirmière diplômée d’Etat K.T aurait dû autoriser une évacuation d’urgence à l’hôpital général de Grand-Bassam ce 27 mai ».
Le professeur Joseph Acka, a en outre « déploré que les autorités départementales et régionales de la santé ne soient pas informées des pannes de l’ambulance de Yaou », poursuit le texte qui relève que « l’ambulance a bel et bien été inaugurée ».
Selon une information diffusée sur la page Facebook de « Police secours », la femme enceinte est « décédée le mercredi dernier et a perdu son enfant à l’accouchement parce qu’elle n’a pu être évacuée à temps sur Grand-Bassam », car « l’ambulance de Yaou n’a pu être utilisée parce que n’ayant pas encore été inaugurée ».
Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique « s’inscrit en faux » pour « les informations diffusées sur les réseaux sociaux indiquant que l’événement malheureux a eu lieu parce que l’ambulance de Yaou n’a pas été inaugurée ».
Il a encore déploré des « informations diffusées par un organe de presse ce lundi et sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, faisant état de ce que l’ambulance de Yaou (3 km de Bonoua) était en attente d’inauguration, ce qui aurait provoqué la mort d’une jeune dame ».
Citant le directeur régional de la santé du Sud-Comoé, Dr Okamou Akui, le ministère affirme que «l’ambulance a été bien inaugurée le 8 septembre 2018 en présence du Pr Kadjo Auguste des maladies infectieuses ». Alors, ce matériel roulant pouvait être mis en service.
Cette information a été également « confirmée par la royauté de Yaou», rapporte la note, qui ajoute qu’ « au cours d’un entretien en cette même journée dominicale avec la délégation ministérielle, le roi de Yaou, Nana N’guessan Limbé 2 a déploré le traitement erroné de ce drame sur les réseaux sociaux ».
Le roi a de ce fait « souhaité que des mesures soient prises pour ne pas que de telles situations se reproduisent ». Concernant cette affaire, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique compte mettre véritablement en lumière ce qui s’est passé et situer les responsabilités.
AP/ls
« Des mesures sont annoncées pour les prochains jours, des sanctions vont tomber », annonce «l’équipe dirigeante du ministère » de la Santé et de l’hygiène publique qui s’est rendue dimanche à Yaou pour s’enquérir des faits. Et ce, aux fins de situer les responsabilités de ce décès qui a enflammé les réseaux sociaux.
La délégation, conduite par le directeur de Cabinet du ministère Joseph Acka, a « présenté ses condoléances à la famille de la parturiente Akichi Carine décédée mercredi à Grand-Bassam et recueilli les témoignages de toutes les personnes (corps médical) et parents qui ont été en contact avec la défunte ».
Suite à des entretiens, la délégation ministérielle note avoir « découvert que la défunte parturiente a été consultée deux jours avant son décès. (Or), au regard des complications de sa grossesse, la major du centre de santé rural de Yaou, l’infirmière diplômée d’Etat K.T aurait dû autoriser une évacuation d’urgence à l’hôpital général de Grand-Bassam ce 27 mai ».
Le professeur Joseph Acka, a en outre « déploré que les autorités départementales et régionales de la santé ne soient pas informées des pannes de l’ambulance de Yaou », poursuit le texte qui relève que « l’ambulance a bel et bien été inaugurée ».
Selon une information diffusée sur la page Facebook de « Police secours », la femme enceinte est « décédée le mercredi dernier et a perdu son enfant à l’accouchement parce qu’elle n’a pu être évacuée à temps sur Grand-Bassam », car « l’ambulance de Yaou n’a pu être utilisée parce que n’ayant pas encore été inaugurée ».
Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique « s’inscrit en faux » pour « les informations diffusées sur les réseaux sociaux indiquant que l’événement malheureux a eu lieu parce que l’ambulance de Yaou n’a pas été inaugurée ».
Il a encore déploré des « informations diffusées par un organe de presse ce lundi et sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, faisant état de ce que l’ambulance de Yaou (3 km de Bonoua) était en attente d’inauguration, ce qui aurait provoqué la mort d’une jeune dame ».
Citant le directeur régional de la santé du Sud-Comoé, Dr Okamou Akui, le ministère affirme que «l’ambulance a été bien inaugurée le 8 septembre 2018 en présence du Pr Kadjo Auguste des maladies infectieuses ». Alors, ce matériel roulant pouvait être mis en service.
Cette information a été également « confirmée par la royauté de Yaou», rapporte la note, qui ajoute qu’ « au cours d’un entretien en cette même journée dominicale avec la délégation ministérielle, le roi de Yaou, Nana N’guessan Limbé 2 a déploré le traitement erroné de ce drame sur les réseaux sociaux ».
Le roi a de ce fait « souhaité que des mesures soient prises pour ne pas que de telles situations se reproduisent ». Concernant cette affaire, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique compte mettre véritablement en lumière ce qui s’est passé et situer les responsabilités.
AP/ls