Abidjan- La secrétaire d’État auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, chargée des Droits de l’homme, Aimée Zébéyoux, a représenté, mardi, sa collègue de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, à l’ouverture d’un atelier de concertation avec les parlementaires sur un projet de loi favorisant la représentation de la femme dans les assemblées élues.
Ces assises de deux jours visent à renverser la tendance de la sous représentation des femmes qui comptent 16 maires sur 201 (7,96%), une conseillère générale sur 31 (3,22%), 19 sénatrices sur 99 (19,19%) et 29 députés sur 255 (11,37%), des chiffres très en deçà de l’objectif de 30% de représentation des femmes dans les assemblées élues que s’est fixé le gouvernement.
La Côte d’Ivoire a ratifié tous les instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits de la femme, notamment le Protocole de la Charte africaine des Droits de !’homme et des peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique dits “Protocole de Maputo”, la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU.
La Constitution de 2016 consacre plusieurs articles à la protection des Droits humains, en particulier, ceux de la femme et de la petite fille.
“Des efforts sont faits par le gouvernement pour accroître le nombre des femmes aux postes de décision comme l’atteste les 11 femmes sénatrices nommées sur un total de 33 sénateurs prévus”, a rappelé la secrétaire d’État Aimée Zébéyoux, qui a déploré le 121ème rang de la Côte d’Ivoire sur 190 au niveau mondial et le 43ème rang africain sur 54 selon une étude de l’Institut Panos Afrique publiée en 2017.
En mars 2019, le gouvernement a adopté un projet instituant un quota minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidats aux différents scrutins.
Le projet de loi présenté aux parlementaires, à Nsa Hôtel de Grand-Bassam fera l’objet de discussion et adopté en juillet par l’Assemblée nationale.
(AIP)
aaa/ask
Ces assises de deux jours visent à renverser la tendance de la sous représentation des femmes qui comptent 16 maires sur 201 (7,96%), une conseillère générale sur 31 (3,22%), 19 sénatrices sur 99 (19,19%) et 29 députés sur 255 (11,37%), des chiffres très en deçà de l’objectif de 30% de représentation des femmes dans les assemblées élues que s’est fixé le gouvernement.
La Côte d’Ivoire a ratifié tous les instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits de la femme, notamment le Protocole de la Charte africaine des Droits de !’homme et des peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique dits “Protocole de Maputo”, la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU.
La Constitution de 2016 consacre plusieurs articles à la protection des Droits humains, en particulier, ceux de la femme et de la petite fille.
“Des efforts sont faits par le gouvernement pour accroître le nombre des femmes aux postes de décision comme l’atteste les 11 femmes sénatrices nommées sur un total de 33 sénateurs prévus”, a rappelé la secrétaire d’État Aimée Zébéyoux, qui a déploré le 121ème rang de la Côte d’Ivoire sur 190 au niveau mondial et le 43ème rang africain sur 54 selon une étude de l’Institut Panos Afrique publiée en 2017.
En mars 2019, le gouvernement a adopté un projet instituant un quota minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidats aux différents scrutins.
Le projet de loi présenté aux parlementaires, à Nsa Hôtel de Grand-Bassam fera l’objet de discussion et adopté en juillet par l’Assemblée nationale.
(AIP)
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