L’Organisation des Nations unies (ONU), à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale 2019, souligne l’urgence de venir à bout de ce mal perçu comme « une violation des droits humains ».
L’organisation a, pour ce faire, placé la journée commémorative de l’année sous le thème : « Les fistules obstétricales sont une violation des droits humains : Mettons en fin maintenant ».
Délivrant mercredi, le message du gouvernement, le ministre de la santé et de l’Hygiène publique, Aka Aouélé a appelé chaque citoyen ivoirien à s’approprier ce slogan. « Avec le concours de tous et dans un environnement apaisé, nous arriverons à vaincre cette maladie et à améliorer de ce fait les conditions de vie des femmes et des enfants », a-t-il signifié, réitérant l’engagement du gouvernement à faire de la lutte contre la fistule obstétricale une priorité d’action.
La Journée internationale pour l'élimination de la fistule obstétricale a été instituée par l'Assemblée Générale des Nations Unies, le 21 novembre 2012. Elle est commémorée depuis 2013, le 23 mai de chaque année pour éveiller les consciences des décideurs et des peuples sur l’impérieuse nécessité de renforcer la lutte contre cette maladie et de veiller à l’amélioration de la santé de la femme. La Côte d’Ivoire commémorera, de façon décalée, cette journée vendredi. La ville de Bouna accueillera les cérémonies officielles.
La fistule obstétricale est aujourd’hui un véritable problème de santé publique. Son apparition est directement liée à l’une des principales causes de mortalité maternelle à savoir un travail long et difficile lors de l'accouchement. Les femmes présentant une fistule obstétricale souffrent d’une incontinence urinaire permanente qui les met bien souvent au ban de la société.
Cette affection, qui peut être évitée, entraîne également, à long terme, des problèmes médicaux chroniques, tels que des infections cutanées, des troubles rénaux, voire le décès en l’absence de traitement.
Rappelant que la prévention reste le meilleur atout pour réduire la survenue d’une fistule, le ministre Aka Aouélé a exhorté les femmes enceintes à la fréquentation des centres de santé et au respect du calendrier des consultations prénatales. Il a aussi invité à la pratique de la planification familiale, à l’abandon des accouchements à domiciles et au renoncement à l’excision et aux mariages précoces.
Il a également rappelé, lors de son message, les efforts déployés par le gouvernement, avec l’appui de partenaires, et, qui ont permis à ce jour la prise en charge gratuites de 3318 femmes porteuses de fistules et la réinsertion socio-économique de 720 d’entre elles.
(AIP)
kg/ask
L’organisation a, pour ce faire, placé la journée commémorative de l’année sous le thème : « Les fistules obstétricales sont une violation des droits humains : Mettons en fin maintenant ».
Délivrant mercredi, le message du gouvernement, le ministre de la santé et de l’Hygiène publique, Aka Aouélé a appelé chaque citoyen ivoirien à s’approprier ce slogan. « Avec le concours de tous et dans un environnement apaisé, nous arriverons à vaincre cette maladie et à améliorer de ce fait les conditions de vie des femmes et des enfants », a-t-il signifié, réitérant l’engagement du gouvernement à faire de la lutte contre la fistule obstétricale une priorité d’action.
La Journée internationale pour l'élimination de la fistule obstétricale a été instituée par l'Assemblée Générale des Nations Unies, le 21 novembre 2012. Elle est commémorée depuis 2013, le 23 mai de chaque année pour éveiller les consciences des décideurs et des peuples sur l’impérieuse nécessité de renforcer la lutte contre cette maladie et de veiller à l’amélioration de la santé de la femme. La Côte d’Ivoire commémorera, de façon décalée, cette journée vendredi. La ville de Bouna accueillera les cérémonies officielles.
La fistule obstétricale est aujourd’hui un véritable problème de santé publique. Son apparition est directement liée à l’une des principales causes de mortalité maternelle à savoir un travail long et difficile lors de l'accouchement. Les femmes présentant une fistule obstétricale souffrent d’une incontinence urinaire permanente qui les met bien souvent au ban de la société.
Cette affection, qui peut être évitée, entraîne également, à long terme, des problèmes médicaux chroniques, tels que des infections cutanées, des troubles rénaux, voire le décès en l’absence de traitement.
Rappelant que la prévention reste le meilleur atout pour réduire la survenue d’une fistule, le ministre Aka Aouélé a exhorté les femmes enceintes à la fréquentation des centres de santé et au respect du calendrier des consultations prénatales. Il a aussi invité à la pratique de la planification familiale, à l’abandon des accouchements à domiciles et au renoncement à l’excision et aux mariages précoces.
Il a également rappelé, lors de son message, les efforts déployés par le gouvernement, avec l’appui de partenaires, et, qui ont permis à ce jour la prise en charge gratuites de 3318 femmes porteuses de fistules et la réinsertion socio-économique de 720 d’entre elles.
(AIP)
kg/ask