Man – L’antenne régionale de Man de l'Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF) a organisé, mercredi, une cérémonie de remise de kits à une dizaine d’ex-porteuses de fistule obstétricale, traitées et guéries, en vue de leur réinsertion socio-économique.
«A ce jour, 60 femmes ont été traitées, guéries et réinsérées dans le tissu social à travers des activités génératrices de revenus (AGR). Aujourd’hui, 10 femmes de la région du Tonkpi reçoivent leur kit AGR d’une valeur de 500 000 francs CFA composés de sacs de riz, de sel, de sucre, bidons d’huile, morceaux de savons, poissons secs etc…. pour permettre aux bénéficiaires de se reprendre en main et de se réinsérer sur le plan économique. Cela porte maintenant à 70 le nombre de femmes qui ont été insérées », a expliqué le coordonnateur régional de l’AIBEF, antenne de Man, Jean Marius Niamien.
Le représentant du directeur régional de la Santé, Dr Kouamé Jean Baptiste ainsi que le sous préfet de Sandougoussoba, Yao Quenteny, ont exhorté ces femmes qui ont été rejetées des siens à cause de cette maladie dite « de la honte » et qui dorénavant sont « ressuscitées et respectées » après leur réparation chirurgicale au Centre hospitalier régional (CHR) de Man, de faire bon usage de leurs kits.
Elles ont été également chargées de porter le message dans les hameaux les plus reculés sur le fait que « la fistule obstétricale n’est pas une fatalité et qu’on peut en guérir».
La fistule obstétricale, rappelle-t-on, est une communication anormale entre l’organe génital féminin, la vessie et/ou le rectum qui survient chez la femme à la suite d’un accouchement difficile. Elle peut être également causée entre autres, par des viols, des pratiques obstétricales inadaptées ainsi que les mutilations génitales.
L’AIBEF met en œuvre depuis 2012 un projet de réinsertion des femmes ex-porteuses de fistule obstétricale. Ce projet s’inscrit dans le vaste programme de lutte contre les fistules obstétricales financé par l’Agence internationale de coopération coréenne (KOICA) à travers le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). L’AIBEF a eu pour mission dans ce projet d’identifier les femmes porteuses de fistule, de les référer au CHR de Man pour leur prise en charge chirurgicale gratuite et également de les réinsérer dans le tissu social.
(AIP)
amak/ask
«A ce jour, 60 femmes ont été traitées, guéries et réinsérées dans le tissu social à travers des activités génératrices de revenus (AGR). Aujourd’hui, 10 femmes de la région du Tonkpi reçoivent leur kit AGR d’une valeur de 500 000 francs CFA composés de sacs de riz, de sel, de sucre, bidons d’huile, morceaux de savons, poissons secs etc…. pour permettre aux bénéficiaires de se reprendre en main et de se réinsérer sur le plan économique. Cela porte maintenant à 70 le nombre de femmes qui ont été insérées », a expliqué le coordonnateur régional de l’AIBEF, antenne de Man, Jean Marius Niamien.
Le représentant du directeur régional de la Santé, Dr Kouamé Jean Baptiste ainsi que le sous préfet de Sandougoussoba, Yao Quenteny, ont exhorté ces femmes qui ont été rejetées des siens à cause de cette maladie dite « de la honte » et qui dorénavant sont « ressuscitées et respectées » après leur réparation chirurgicale au Centre hospitalier régional (CHR) de Man, de faire bon usage de leurs kits.
Elles ont été également chargées de porter le message dans les hameaux les plus reculés sur le fait que « la fistule obstétricale n’est pas une fatalité et qu’on peut en guérir».
La fistule obstétricale, rappelle-t-on, est une communication anormale entre l’organe génital féminin, la vessie et/ou le rectum qui survient chez la femme à la suite d’un accouchement difficile. Elle peut être également causée entre autres, par des viols, des pratiques obstétricales inadaptées ainsi que les mutilations génitales.
L’AIBEF met en œuvre depuis 2012 un projet de réinsertion des femmes ex-porteuses de fistule obstétricale. Ce projet s’inscrit dans le vaste programme de lutte contre les fistules obstétricales financé par l’Agence internationale de coopération coréenne (KOICA) à travers le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). L’AIBEF a eu pour mission dans ce projet d’identifier les femmes porteuses de fistule, de les référer au CHR de Man pour leur prise en charge chirurgicale gratuite et également de les réinsérer dans le tissu social.
(AIP)
amak/ask