Abidjan- UPR Info a initié mercredi à Abidjan, un atelier stratégique en vue de renforcer les capacités des participants à travers le développement de stratégies d’action des organisations de la société civile (OSC) et du conseil national des droits de l’homme (CNDH), pour le suivi et la mise en œuvre des recommandations de l’Examen périodique universelle (EPU).
La directrice de programme à l'ONG internationale UPR Info, Tenar Lorente, a indiqué que « l’objectif de l'atelier sur la stratégie de l'EPU est de partager les résultats de l'examen avec les OSC et le CNDH et d'élaborer une stratégie d'action décrivant comment les OSC et le CNDH peuvent aider le gouvernement à appliquer les recommandations ».
Selon elle, la mise en œuvre des recommandations après le passage en mai à Genève, de la Côte d’Ivoire à cet EPU, est « un chapitre passionnant ». Mme Lorente a expliqué que lors du Groupe de Travail, la Côte d’Ivoire a reçu un total de 247 recommandations, acceptée 213 et noté 14.
« Elle a donc laissé 20 recommandations en suspens, pour lesquelles la société civile doit plaider en faveur de l'acceptation d'autant de recommandations que possible avant l'adoption officielle du rapport du Groupe de travail de l'EPU en septembre 2019 lors du Conseil des Droits de l’Homme », a-t-elle indiqué.
« C'est à ce moment-là que le gouvernement ivoirien décidera quelles recommandations accepter et lesquelles il notera officiellement sur les 247 recommandations formulées par les États Membres de l'ONU lors de l'examen », a-t-elle ajouté.
Le secrétaire général du CNDH, Hassane Diané, a salué l’appui constant d’UPR Info pour mener à bien des plaidoyers en vue de la mise en œuvre des recommandations de l’EPU. « Je compte sur vous pour asseoir une stratégie claire pour que nous puissions évaluer les recommandations et parvenir à une mise en œuvre très claire », a-t-il déclaré.
Pour la présidente du comité de suivi de l’EPU en Côte d’Ivoire, Couliblay Marthe, l’importance de cet examen requiert que les OSC définissent les options envisageables pour aider le gouvernement dans la mise en œuvre des recommandations.
La Côte d’Ivoire a été examinée pour la première fois au mois de décembre 2009. Quarante-huit Etats ont formulé 147 recommandations dont 108 ont été acceptées par le gouvernement portant sur les thématiques des droits de l’enfant (29% des recommandations), les droits des femmes (19%), instruments internationaux (16%), justice (14% et éducation et formation aux droits de l’homme (10%).
Au cours du second cycle d’évaluation le 29 avril 2014, ce sont 77 Etats qui ont formulé 198 recommandations à la Côte d‘Ivoire. Le gouvernement en a accepté 191, note-t-on.
gak/fmo
La directrice de programme à l'ONG internationale UPR Info, Tenar Lorente, a indiqué que « l’objectif de l'atelier sur la stratégie de l'EPU est de partager les résultats de l'examen avec les OSC et le CNDH et d'élaborer une stratégie d'action décrivant comment les OSC et le CNDH peuvent aider le gouvernement à appliquer les recommandations ».
Selon elle, la mise en œuvre des recommandations après le passage en mai à Genève, de la Côte d’Ivoire à cet EPU, est « un chapitre passionnant ». Mme Lorente a expliqué que lors du Groupe de Travail, la Côte d’Ivoire a reçu un total de 247 recommandations, acceptée 213 et noté 14.
« Elle a donc laissé 20 recommandations en suspens, pour lesquelles la société civile doit plaider en faveur de l'acceptation d'autant de recommandations que possible avant l'adoption officielle du rapport du Groupe de travail de l'EPU en septembre 2019 lors du Conseil des Droits de l’Homme », a-t-elle indiqué.
« C'est à ce moment-là que le gouvernement ivoirien décidera quelles recommandations accepter et lesquelles il notera officiellement sur les 247 recommandations formulées par les États Membres de l'ONU lors de l'examen », a-t-elle ajouté.
Le secrétaire général du CNDH, Hassane Diané, a salué l’appui constant d’UPR Info pour mener à bien des plaidoyers en vue de la mise en œuvre des recommandations de l’EPU. « Je compte sur vous pour asseoir une stratégie claire pour que nous puissions évaluer les recommandations et parvenir à une mise en œuvre très claire », a-t-il déclaré.
Pour la présidente du comité de suivi de l’EPU en Côte d’Ivoire, Couliblay Marthe, l’importance de cet examen requiert que les OSC définissent les options envisageables pour aider le gouvernement dans la mise en œuvre des recommandations.
La Côte d’Ivoire a été examinée pour la première fois au mois de décembre 2009. Quarante-huit Etats ont formulé 147 recommandations dont 108 ont été acceptées par le gouvernement portant sur les thématiques des droits de l’enfant (29% des recommandations), les droits des femmes (19%), instruments internationaux (16%), justice (14% et éducation et formation aux droits de l’homme (10%).
Au cours du second cycle d’évaluation le 29 avril 2014, ce sont 77 Etats qui ont formulé 198 recommandations à la Côte d‘Ivoire. Le gouvernement en a accepté 191, note-t-on.
gak/fmo