Il est devenu une tradition, la formation post universitaires chez les cadres de la santé. Cette année marque la 20è édition des Journées scientifiques du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d’Ivoire (Synacass-ci). Pour cette 20è édition, le thème principal est « Santé communautaire et développement durable ».
Ce rendez-vous qui rassemble près de 200 participants a été l’occasion pour le Pco, Elidjé Joseph Ecra de faire connaitre l’importance de ces enseignements post universitaires. « C’est le seul creuset de rencontre de tous les cadres supérieurs de la santé. C’est pourquoi je m’indigne du niveau peu élevé de l’appropriation des Journées scientifiques de la santé (Jss) par les cadres supérieurs de la santé » a-t-il déploré avant de se tourner vers le directeur général de la Santé pour cette adresse « Il faut nous aider à faire des Jss une obligation de participation de tous les médecins, pharmaciens, dentistes et vétérinaires afin que cela soit pris en compte dans leur profil de carrière » a proposé le patron de l’organisation de ces 20èmes Jss. Qui a poursuivi pour faire un plaidoyer auprès de la tutelle pour une subvention au Synacass-ci pour l’organisation desdites journées.
Mesmin Comoé, président du Conseil d’administration de la Mugefci, a, pour sa part, rendu hommage à "la politique Houphouëtienne" qui a permis la création de la Mugefci en 1973. « La politique Houphouëtienne place le fonctionnaire comme acteur de sa prise en charge médicale. C’est pourquoi je me réjouis de ce thème qui s’inscrit dans la vision d’Houphouët-Boigny. Car la santé communautaire appelle à l’implication et à la participation des membres d’une catégorie sociale dans la gestion de leurs problèmes de santé. » a-t-il indiqué. Mesmin Comoé a aussi relevé que « Le développement durable recommande que les besoins présents soient adressés et traités sans aucun risque d’altération de leur environnement. Il doit être sociologiquement, économiquement, écologiquement viable, tenable. C’est à cette problématique qu’est confrontée la Mugefci qui attend beaucoup des conclusions de cette 20ème édition des Jss afin d’accroitre sa stratégie de pérennisation » a souligné le patron de la Mutuelle des fonctionnaires qui a invité les cadres supérieurs de la santé à prendre toute leur place dans cette institution.
Venu à cette tribune, au nom du ministre Aka Aouélé, de la Santé et de l’hygiène publique, le directeur général de la Santé, Mamadou Samba, a sensibilisé les uns les autres à une implication effective « dans cette affaire de Couverture maladie universelle qui est notre affaire. » Interpellant le Synacass-ci sur l’importance du dialogue pour des dénouements heureux quant aux revendications, il a dit « Vous savez, un Dg de la Santé a deux grandes craintes : épidémie et grève. Moi, je suis Dg, j’ai eu grève et puis épidémie en très peu de temps; une épidémie de dengue qui nous fatigue, on s’en sort pas depuis même si aujourd’hui la tendance est à la baisse et nous avons eu des grèves qui ont été gérées. » a-t-il révélé avant de dire que les portes du Cabinet ministériel de la Santé sont ouvertes pour tout échange. « (..). J’insiste là-dessus, vous devez être au top, car mieux on est formé, mieux on rend service à nos populations. Nous avons besoin d’acteurs de santé de qualité. » a-t-il clos son propos.
JPL
Ce rendez-vous qui rassemble près de 200 participants a été l’occasion pour le Pco, Elidjé Joseph Ecra de faire connaitre l’importance de ces enseignements post universitaires. « C’est le seul creuset de rencontre de tous les cadres supérieurs de la santé. C’est pourquoi je m’indigne du niveau peu élevé de l’appropriation des Journées scientifiques de la santé (Jss) par les cadres supérieurs de la santé » a-t-il déploré avant de se tourner vers le directeur général de la Santé pour cette adresse « Il faut nous aider à faire des Jss une obligation de participation de tous les médecins, pharmaciens, dentistes et vétérinaires afin que cela soit pris en compte dans leur profil de carrière » a proposé le patron de l’organisation de ces 20èmes Jss. Qui a poursuivi pour faire un plaidoyer auprès de la tutelle pour une subvention au Synacass-ci pour l’organisation desdites journées.
Mesmin Comoé, président du Conseil d’administration de la Mugefci, a, pour sa part, rendu hommage à "la politique Houphouëtienne" qui a permis la création de la Mugefci en 1973. « La politique Houphouëtienne place le fonctionnaire comme acteur de sa prise en charge médicale. C’est pourquoi je me réjouis de ce thème qui s’inscrit dans la vision d’Houphouët-Boigny. Car la santé communautaire appelle à l’implication et à la participation des membres d’une catégorie sociale dans la gestion de leurs problèmes de santé. » a-t-il indiqué. Mesmin Comoé a aussi relevé que « Le développement durable recommande que les besoins présents soient adressés et traités sans aucun risque d’altération de leur environnement. Il doit être sociologiquement, économiquement, écologiquement viable, tenable. C’est à cette problématique qu’est confrontée la Mugefci qui attend beaucoup des conclusions de cette 20ème édition des Jss afin d’accroitre sa stratégie de pérennisation » a souligné le patron de la Mutuelle des fonctionnaires qui a invité les cadres supérieurs de la santé à prendre toute leur place dans cette institution.
Venu à cette tribune, au nom du ministre Aka Aouélé, de la Santé et de l’hygiène publique, le directeur général de la Santé, Mamadou Samba, a sensibilisé les uns les autres à une implication effective « dans cette affaire de Couverture maladie universelle qui est notre affaire. » Interpellant le Synacass-ci sur l’importance du dialogue pour des dénouements heureux quant aux revendications, il a dit « Vous savez, un Dg de la Santé a deux grandes craintes : épidémie et grève. Moi, je suis Dg, j’ai eu grève et puis épidémie en très peu de temps; une épidémie de dengue qui nous fatigue, on s’en sort pas depuis même si aujourd’hui la tendance est à la baisse et nous avons eu des grèves qui ont été gérées. » a-t-il révélé avant de dire que les portes du Cabinet ministériel de la Santé sont ouvertes pour tout échange. « (..). J’insiste là-dessus, vous devez être au top, car mieux on est formé, mieux on rend service à nos populations. Nous avons besoin d’acteurs de santé de qualité. » a-t-il clos son propos.
JPL