La non déclaration des enfants à l’état civil est une équation difficile à résoudre. Et certains partenaires au développement en font leur credo. Parmi ceux-ci, figure l’ONG Likoleh qui a pour objectif l’autonomisation des femmes, le rapprochement de l’état civil aux maternités, la sensibilisation et bien d’autres. En effet, le Vendredi 19 Juillet, s’est tenu à Biankouma, l’inauguration des cellules et d’enregistrement des naissances à l’hôpital général de ladite ville. Selon le coordinateur Bih Tiemoko, son ONG entend apporter un ouf de soulagement en réduisant le fort taux de non déclaration à l’état civil des enfants. « Nous voulons rapprocher l’état civil des maternités pour réduire le taux de non déclaration des naissances » a-t-il dit. Ajoute t-il que ce projet financé par Osiwa nécessité les efforts de chacun pour la réussite dudit projet sur 2 ans. « L’ONG Likoleh aide les enfants à avoir des extraits de naissance afin de permettre aux femmes de fréquenter l’hôpital. Pour réussir ce pari, nous allons faire la police c’est à dit faire un travail de proximité afin que l’hôpital soit fréquenté » a martelé le directeur régional de la santé et de l’hygiène publique, TIA Mamadou. Aussi a-t-il plaidé auprès de la mairie afin de réduire la lourdeur administrative. « L’accouchement des femmes est gratuit parce que le kit que l’état ivoirien donne est gratuit, on ne doit pas extorquer de l’argent à nos femmes lors de l’accouchement dans nos hôpitaux » a-t-il renchéri Quand au sous-préfet central de Biankouma, Aliali Hervé, il a indiqué que celui qui n’est pas déclaré à l’état civil, c’est comme s’il n’existe pas. Et souhaité que les actions de l’ONG Likoleh s’étendent dans d’autres villages ou villes pour permettre à d’autres enfants de bénéficier de ce projet très important. Signalons que l’ONG Likoleh a doté l’hôpital général de Biankouma d’une moto de liaison et appuyé la mairie de Biankouma de 300 timbres.
Dan De San
(Correspondant régional)
Dan De San
(Correspondant régional)