Un communiqué du ministère de la Santé et de l’hygiène publique confirmant des cas de Fièvre jaune à Abidjan, notamment « 89 cas dont un décès détectés », vient comme pour attester que l’Etat a abandonné les populations à leur sort face aux deux épidémies qui sévissent en Côte d’Ivoire.
Ce même communiqué invite les populations à se prendre en charge dans la lutte contre cette autre épidémie à côté de celle de la Dengue. « Le Ministère de la Santé et de l'hygiène publique recommande aux personnes non vaccinées de se faire vacciner contre la Fièvre jaune dans les centres de santé ou dans les antennes de l'Institut national d'hygiène publique » dit le communiqué. Alors question, notre système de santé est-il en faillite? Pourquoi, le gouvernement ne se contente que de communiqués pour sensibiliser au lieu de se faire présent sur le terrain pour éradiquer ces deux épidémies qui sévissent dans le district d’Abidjan avec des cas de décès ? Il est clair que la santé des Ivoiriens ne préoccupe plus ce gouvernement qui a abdiqué face aux menaces graves qui pèsent sur la santé des populations. Il est vrai qu’on n’est plus au temps où l’Etat se mobilise de façon exceptionnelle pour lancer de vastes campagnes de vaccination aux moindres alertes d’épidémie.
FRANÇOIS KONAN
Ce même communiqué invite les populations à se prendre en charge dans la lutte contre cette autre épidémie à côté de celle de la Dengue. « Le Ministère de la Santé et de l'hygiène publique recommande aux personnes non vaccinées de se faire vacciner contre la Fièvre jaune dans les centres de santé ou dans les antennes de l'Institut national d'hygiène publique » dit le communiqué. Alors question, notre système de santé est-il en faillite? Pourquoi, le gouvernement ne se contente que de communiqués pour sensibiliser au lieu de se faire présent sur le terrain pour éradiquer ces deux épidémies qui sévissent dans le district d’Abidjan avec des cas de décès ? Il est clair que la santé des Ivoiriens ne préoccupe plus ce gouvernement qui a abdiqué face aux menaces graves qui pèsent sur la santé des populations. Il est vrai qu’on n’est plus au temps où l’Etat se mobilise de façon exceptionnelle pour lancer de vastes campagnes de vaccination aux moindres alertes d’épidémie.
FRANÇOIS KONAN