Professeur Jean-Baptiste Anzouan Kacou, était l’hôte, le mercredi 18 septembre 2019, de l’Organisation interafricaine du café (OIAC), à son siège, à la Caisse de stabilisation (Caistab) d’Abidjan Plateau. L’éminent cardiologue ivoirien a été invité, dans le cadre d’une action de promotion de la consommation du café domestique en Afrique, à prononcer une conférence sur le thème : ‘’Le café et les maladies neurodégénératives et cardiovasculaires’’.
Devant un public composé d’acteurs de la filière café, notamment de producteurs, de spécialistes, mais aussi de diplomates des pays producteurs, Pr Anzouan, dans un exposé magistral suivi de question, a brisé les tabous que de nombreuses personnes se font sur l’or brun. Pendant presqu’une heure d’horloge, le cardiologue a battu en brèche certaines idées véhiculées et développées quant aux effets du café sur la santé. Il a relevé les effets bien connus du café à travers ses composants que sont la caféine, les diterpènes et les antioxydants. « La majorité des informations véhiculées sur le café et ses effets négatifs sur la santé sont fausses. La consommation du café n’est pas dangereuse pour une personne hypertendue, pour la femme enceinte, pour la croissance de l’enfant, pour les malades portant des cardiopathies », a été très clair le professeur en Cardiologie, qui ira encore plus loin, en ce qui concerne sa spécialité en ajoutant : « Cette boisson n’est pas responsable des Accidents vasculaires cérébraux (Avc), des palpitations et n’augmente pas le risque cardiaque ».
Selon le conférencier, le café n’est pas la source de bien d’autres pathologies qu’on lui prête. Notamment au niveau de la pression artérielle qui conduit aux Avc. «Le café a très peu d’effets sur la pression artérielle. Toutes les études réalisées sont neutres sur la question. Une personne hypertendue peut boire du café sans que cela n’affecte sa santé. Il n’y a aucune raison d’interdire chez un patient hypertendu, ou encore plus si le patient n’est pas hypertendu, la consommation de café. Le café n’augmente pas le risque de faire un Avc».
La boisson la plus consommée après l’eau
Bien au contraire, a assuré le cardiologue, cette boisson peut éviter la survenue de l’Avc. En plus d’avoir des effets bénéfiques à travers la caféine, pour la prévention des maladies métaboliques comme le diabète, les maladies neurodégénératives telles la maladie d’Alzheimer, ou la maladie de Parkinson, et de soulager les migraines.
Sans être un médicament, pour autant comme le dira le professeur Anzouan Kacou, le café n’est pas, cependant pas un ennemi de la santé et peut, au contraire, apporter des effets favorables chez des patients par sa consommation. «Un bon café est bon pour la santé», recommande le conférencier.
Toutefois, il donnera des explications sur la notion de « bon café ». L’invité de l’Oiac a été, on ne peut très clair. Il ne s’agit pas d’abuser du café. A savoir ne pas consommer plus de 400mg de café par jour, c’est-à-dire au delà de quatre (4) tasses par jour. La norme, a souligné l’universitaire, étant de 3 à 4 tasses par jour.
A en croire le conférencier du jour, qui a poussé plus loin ses recherches, le café est même la deuxième boisson la plus consommée au monde, après l’eau. Chaque jour, a-t-il révélé, ce sont deux (2) milliards de tasses de café qui sont consommées dans le monde. D’ailleurs, il milite pour que la consommation du café soit intégrée dans les habitudes alimentaires, eu égard à ses effets bénéfiques tels l’amélioration de l’éveil, la capacité au travail,… chez ceux qui le consomment.
Des journées nationales du café
Avant cette conférence magistrale, Dr Frederick Kawuma, secrétaire général de l’Oiac, a situé l’auditoire sur les enjeux de la rencontre du jour. Il a déploré la faible proportion de consommation de café en Afrique alors que la tendance est à l’inverse dans le reste du monde. C’est pourquoi son organisation a lancé, cette année, un programme de promotion de la consommation du café domestique. Ce, à travers des actions de sensibilisation. La conférence d’Abidjan s’inscrit dans ce cadre, car Dr Kawuma trouve anormal que le café ne soit pas la boisson prisée du continent dont 33 millions de ménages tirent des revenus de ce produit de rente.
Dans le prolongement de cette conférence, Mme Mariam Dagnogo, à charge de la promotion du café en Côte d’Ivoire, a annoncé l’intérêt, plus qu’impératif désormais, d’organiser des journées nationales du café. Lesquelles vont contribuer à rendre visibles les actions de promotion et renforcer la consommation du café.
F.D.BONY
Devant un public composé d’acteurs de la filière café, notamment de producteurs, de spécialistes, mais aussi de diplomates des pays producteurs, Pr Anzouan, dans un exposé magistral suivi de question, a brisé les tabous que de nombreuses personnes se font sur l’or brun. Pendant presqu’une heure d’horloge, le cardiologue a battu en brèche certaines idées véhiculées et développées quant aux effets du café sur la santé. Il a relevé les effets bien connus du café à travers ses composants que sont la caféine, les diterpènes et les antioxydants. « La majorité des informations véhiculées sur le café et ses effets négatifs sur la santé sont fausses. La consommation du café n’est pas dangereuse pour une personne hypertendue, pour la femme enceinte, pour la croissance de l’enfant, pour les malades portant des cardiopathies », a été très clair le professeur en Cardiologie, qui ira encore plus loin, en ce qui concerne sa spécialité en ajoutant : « Cette boisson n’est pas responsable des Accidents vasculaires cérébraux (Avc), des palpitations et n’augmente pas le risque cardiaque ».
Selon le conférencier, le café n’est pas la source de bien d’autres pathologies qu’on lui prête. Notamment au niveau de la pression artérielle qui conduit aux Avc. «Le café a très peu d’effets sur la pression artérielle. Toutes les études réalisées sont neutres sur la question. Une personne hypertendue peut boire du café sans que cela n’affecte sa santé. Il n’y a aucune raison d’interdire chez un patient hypertendu, ou encore plus si le patient n’est pas hypertendu, la consommation de café. Le café n’augmente pas le risque de faire un Avc».
La boisson la plus consommée après l’eau
Bien au contraire, a assuré le cardiologue, cette boisson peut éviter la survenue de l’Avc. En plus d’avoir des effets bénéfiques à travers la caféine, pour la prévention des maladies métaboliques comme le diabète, les maladies neurodégénératives telles la maladie d’Alzheimer, ou la maladie de Parkinson, et de soulager les migraines.
Sans être un médicament, pour autant comme le dira le professeur Anzouan Kacou, le café n’est pas, cependant pas un ennemi de la santé et peut, au contraire, apporter des effets favorables chez des patients par sa consommation. «Un bon café est bon pour la santé», recommande le conférencier.
Toutefois, il donnera des explications sur la notion de « bon café ». L’invité de l’Oiac a été, on ne peut très clair. Il ne s’agit pas d’abuser du café. A savoir ne pas consommer plus de 400mg de café par jour, c’est-à-dire au delà de quatre (4) tasses par jour. La norme, a souligné l’universitaire, étant de 3 à 4 tasses par jour.
A en croire le conférencier du jour, qui a poussé plus loin ses recherches, le café est même la deuxième boisson la plus consommée au monde, après l’eau. Chaque jour, a-t-il révélé, ce sont deux (2) milliards de tasses de café qui sont consommées dans le monde. D’ailleurs, il milite pour que la consommation du café soit intégrée dans les habitudes alimentaires, eu égard à ses effets bénéfiques tels l’amélioration de l’éveil, la capacité au travail,… chez ceux qui le consomment.
Des journées nationales du café
Avant cette conférence magistrale, Dr Frederick Kawuma, secrétaire général de l’Oiac, a situé l’auditoire sur les enjeux de la rencontre du jour. Il a déploré la faible proportion de consommation de café en Afrique alors que la tendance est à l’inverse dans le reste du monde. C’est pourquoi son organisation a lancé, cette année, un programme de promotion de la consommation du café domestique. Ce, à travers des actions de sensibilisation. La conférence d’Abidjan s’inscrit dans ce cadre, car Dr Kawuma trouve anormal que le café ne soit pas la boisson prisée du continent dont 33 millions de ménages tirent des revenus de ce produit de rente.
Dans le prolongement de cette conférence, Mme Mariam Dagnogo, à charge de la promotion du café en Côte d’Ivoire, a annoncé l’intérêt, plus qu’impératif désormais, d’organiser des journées nationales du café. Lesquelles vont contribuer à rendre visibles les actions de promotion et renforcer la consommation du café.
F.D.BONY