Les valeurs des journalistes sur les Droits de la santé sexuelle et reproductive (DSSR) sont clarifiées depuis jeudi au cours d’un atelier qui se tient à Dabou, ville située à une cinquantaine de km à l’Ouest d’Abidjan, a constaté APA sur place.
Initié par les Organisations non gouvernementales internationale Médecins du Monde (MdM) et Pathfinder International à travers son projet RESOnance, cet atelier réunit jusqu’au samedi une trentaine de journalistes de la presse papier, numérique et audiovisuelle autour du thème, « la clarification des valeurs et transformation des attitudes (CVTA) sur les droits de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes ».
Le groupe thématique dénommé « Action contre les Grossesses non Désirées et à Risque (AGnDR) », constitué d’organisations issues de la Coalition de la société civile pour la santé de la reproduction et de la planification familiale (CSC4SR/PF) participe à la mise en œuvre du projet RESOnance.
La clarification des valeurs des journalistes sur les Droits de la santé sexuelle et reproductive (DSSR), les conséquences de l’avortement clandestin et son impact sur la mortalité maternelle ainsi que le cadre légal national, régional et international sur la santé sexuelle et reproductive (SSR) et particulièrement les accords de Maputo meublent les travaux.
Les participants qui échangent entre eux sur les pratiques et les techniques journalistiques qui peuvent permettre d’améliorer sensiblement et substantiellement la communication autour des enjeux de la santé sexuelle reproductive (SSR) devront en outre définir à la fin de cet atelier prévue, samedi, une feuille de route post atelier permettant la production et le suivi des articles de presse sur la SSR.
L’article 14 du Protocole de Maputo garantit le droit de la femme à la santé sexuelle et reproductive (SSR) et demande en particulier aux États africains d’appliquer les mesures appropriées pour permettre l’avortement médicamenteux dans certaines circonstances.
En octobre 2015, 37 des 54 pays africains avaient ratifié ce Protocole, mais nombre d’entre eux ont tardé à modifier la législation nationale pour prendre en compte cette dimension.
En vue de contribuer à l’accès des femmes aux services complets d’avortement en lien avec le Protocole de Maputo, l’ONG américaine Pathfinder a initié en Côte d’Ivoire le projet « RESOnance: Amplifying our voice to advancement of legal abortion».
Le taux de mortalité maternelle de la Côte d’Ivoire, de 645 décès pour 100 000 naissances vivantes selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), hisse le pays au rang des taux de mortalité maternelle les plus élevés d’Afrique.
L’enquête PMA 2020 (Performance Monitoring and Accountability 2020) réalisée en 2017, révèle que le taux de prévalence contraceptive est estimé à environ 21 %, et les besoins non-satisfaits en Planification familiale sont évalués à 33%.
En Côte d’Ivoire, la sexualité est précoce, car plus de 75% des filles et 59,4% des garçons de 15 à 24 ans ont déjà eu des rapports sexuels (EDS 2012).
Toujours selon PMA 2020, on estime que 4 à 5% des femmes en âge de procréer ont eu un avortement potentiel dans les 12 mois précédant l’enquête, soit entre 210 000 et 288 000 avortements par an en Côte d’Ivoire alors que ce pays a l’une des lois les plus restrictives sur l’avortement dans le monde.
LS/APA
Initié par les Organisations non gouvernementales internationale Médecins du Monde (MdM) et Pathfinder International à travers son projet RESOnance, cet atelier réunit jusqu’au samedi une trentaine de journalistes de la presse papier, numérique et audiovisuelle autour du thème, « la clarification des valeurs et transformation des attitudes (CVTA) sur les droits de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes ».
Le groupe thématique dénommé « Action contre les Grossesses non Désirées et à Risque (AGnDR) », constitué d’organisations issues de la Coalition de la société civile pour la santé de la reproduction et de la planification familiale (CSC4SR/PF) participe à la mise en œuvre du projet RESOnance.
La clarification des valeurs des journalistes sur les Droits de la santé sexuelle et reproductive (DSSR), les conséquences de l’avortement clandestin et son impact sur la mortalité maternelle ainsi que le cadre légal national, régional et international sur la santé sexuelle et reproductive (SSR) et particulièrement les accords de Maputo meublent les travaux.
Les participants qui échangent entre eux sur les pratiques et les techniques journalistiques qui peuvent permettre d’améliorer sensiblement et substantiellement la communication autour des enjeux de la santé sexuelle reproductive (SSR) devront en outre définir à la fin de cet atelier prévue, samedi, une feuille de route post atelier permettant la production et le suivi des articles de presse sur la SSR.
L’article 14 du Protocole de Maputo garantit le droit de la femme à la santé sexuelle et reproductive (SSR) et demande en particulier aux États africains d’appliquer les mesures appropriées pour permettre l’avortement médicamenteux dans certaines circonstances.
En octobre 2015, 37 des 54 pays africains avaient ratifié ce Protocole, mais nombre d’entre eux ont tardé à modifier la législation nationale pour prendre en compte cette dimension.
En vue de contribuer à l’accès des femmes aux services complets d’avortement en lien avec le Protocole de Maputo, l’ONG américaine Pathfinder a initié en Côte d’Ivoire le projet « RESOnance: Amplifying our voice to advancement of legal abortion».
Le taux de mortalité maternelle de la Côte d’Ivoire, de 645 décès pour 100 000 naissances vivantes selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), hisse le pays au rang des taux de mortalité maternelle les plus élevés d’Afrique.
L’enquête PMA 2020 (Performance Monitoring and Accountability 2020) réalisée en 2017, révèle que le taux de prévalence contraceptive est estimé à environ 21 %, et les besoins non-satisfaits en Planification familiale sont évalués à 33%.
En Côte d’Ivoire, la sexualité est précoce, car plus de 75% des filles et 59,4% des garçons de 15 à 24 ans ont déjà eu des rapports sexuels (EDS 2012).
Toujours selon PMA 2020, on estime que 4 à 5% des femmes en âge de procréer ont eu un avortement potentiel dans les 12 mois précédant l’enquête, soit entre 210 000 et 288 000 avortements par an en Côte d’Ivoire alors que ce pays a l’une des lois les plus restrictives sur l’avortement dans le monde.
LS/APA