Abidjan (Côte d’Ivoire) - La dixième Assemblée générale et réunions de la coopération africaine d’accréditation (AFRAC) s’est ouverte lundi à Abidjan, la première du genre dans un pays francophone de l’Afrique de l’Ouest, avec en ligne de mire, la promotion du système ouest africain d’accréditation (SOAC).
Dans son discours d’ouverture le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba a relevé le caractère «historique» de ces assises en terre ivoirienne, car a-t-il rappelé, c’est la première fois qu’un pays de l’Afrique de l’Ouest francophone accueille cette rencontre.
Poursuivant, il a salué les efforts des différents systèmes d’accréditation qui permettent aujourd’hui, « l’accès de nos populations à des produits de qualité ». Cet environnement de qualité, « requiert que nos entreprises se mettent à niveau afin de bien en tirer profit », a ajouté le ministre Diarrassouba.
Saluant à son tour les différents partenaires que sont notamment, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union européenne (UE) et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), Aboubacry Baro, Président du Conseil d’administration de la SOAC a relevé que la « mise en commun des énergies explique les résultats engrangés au niveau de la SOAC ».
Cette réunion régionale et ses sessions techniques qui se tiendront jusqu’au 27 septembre prochain, a entre autres pour objectif de rencontrer les autorités ivoiriennes dans le cadre de la promotion de l’accréditation et de mieux la faire connaître à toutes les parties prenantes.
« Il est désormais révolu le temps où il fallait se référer à une coopération d’accréditation étrangère pour obtenir la reconnaissance internationale d’un organisme d’accréditation établi sur le continent... En Afrique de l’Ouest, il est désormais possible de garantir localement la qualité de ce que nous consommons », s’est félicité Hussein Diallo, représentant Kalilou Traoré, président de l’Agence Qualité (ECOWAQ) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
Selon lui, les résultats de l’AFRAC ont un « impact direct» sur l’amélioration du commerce intra régional, intra africain et international au bénéfice des populations africaines. Jusque-là, les activités dans le domaine de la qualité en Afrique de l’Ouest se faisaient sans réel cadre d’intervention, a poursuivi M. Diallo, soulignant qu’avec la politique qualité de la CEDEAO (ECOQUAL), le chemin a été balisé.
Expliquant, par ailleurs, les attributions de l’agence CEDEAO de la qualité (ECOWAQ) qu’il Hussein Diallo a précisé que cette institution se veut un outil de pérennisation des programmes qualité, exécutés dans toute la région depuis 2001.
ECOWAQ est le bras exécutif du schéma de l’infrastructure de la qualité dont elle assure le secrétariat, notamment, la gestion des marques de la qualité de la CEDEAO, a-t-il ajouté.
« Aussi, j’ai le plaisir de vous annoncer le lancement de la marque CEDEAO de conformité aux normes ECOQMARK... Il sera délivré en fonction des applications, par des organismes de certification de la région compétente ; un personnel certifié sera disponible pour accompagner ce processus », a-t-il assuré félicitant la Côte d’Ivoire qui selon lui, est l’un des rares États de la CEDEAO à décider de rendre l’accréditation obligatoire par une loi.
Pour sa part, Gustave Diasso, le représentant résident de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a lui-aussi salué l’action de l’AFRAC grâce à laquelle « il est désormais possible la reconnaissance internationale des organismes d’accréditation africains sur notre continent ».
« L’accréditation est un concept nouveau et difficile à saisir. Il est donc nécessaire de pouvoir présenter comment, elle participe de manière directe au développement afin d’obtenir plus d’engagements des États... De même je souhaite que l’AFRAC veille au respect du principe de territorialité afin de faire respecter les textes réglementaires adoptés au niveau national et régional dans ce domaine », a exhorté M. Diasso.
La mise en place du Système d’accréditation de la CEDEAO (ECORAS), dans lequel le SOAC joue un rôle majeur car couvrant huit des Etats membres, découle de la mise en application de la Politique régionale de la qualité de la CEDEAO (ECOQUAL).
Le SOAC est appuyé par le Programme Système Qualité de l’Afrique de l’Ouest (PSQAO), financé par l’Union européenne à hauteur de 12 millions d’euros et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI).
L’UE a financé trois grands programmes régionaux dans le domaine de la qualité depuis 2001: l’ECOQUAL adoptée en 2012, le Système Régional d’Accréditation (SRA) de la CEDEAO où l’on retrouve l’organisme du Nigeria (le NINAS) et celui du Ghana (GhaNAS) et le SOAC pour les pays de l’UEMOA.
Le Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC) a été créé en 2010 par le Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) portant schéma d’harmonisation des activités d’accréditation, de certification, de normalisation et de métrologie au sein de l’UEMOA.
L’objectif, à l’instar des autres régions et Etats, est de doter les pays membres d’un organisme d’accréditation à même d’évaluer la compétence des organismes d’évaluation de la conformité, notamment les organismes de certification, les organismes d’inspection et les laboratoires.
La Côte d’Ivoire a été retenue après appel à candidature ouvert à l’ensemble des Etats membres pour abriter le siège de l’institution.
L’AFRAC (African Accreditation Cooperation) a été créé en septembre 2010 au cours d’une Assemblée Générale constitutive qui s’est tenue au Caire en Egypte.
LB/ls
Dans son discours d’ouverture le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba a relevé le caractère «historique» de ces assises en terre ivoirienne, car a-t-il rappelé, c’est la première fois qu’un pays de l’Afrique de l’Ouest francophone accueille cette rencontre.
Poursuivant, il a salué les efforts des différents systèmes d’accréditation qui permettent aujourd’hui, « l’accès de nos populations à des produits de qualité ». Cet environnement de qualité, « requiert que nos entreprises se mettent à niveau afin de bien en tirer profit », a ajouté le ministre Diarrassouba.
Saluant à son tour les différents partenaires que sont notamment, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union européenne (UE) et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), Aboubacry Baro, Président du Conseil d’administration de la SOAC a relevé que la « mise en commun des énergies explique les résultats engrangés au niveau de la SOAC ».
Cette réunion régionale et ses sessions techniques qui se tiendront jusqu’au 27 septembre prochain, a entre autres pour objectif de rencontrer les autorités ivoiriennes dans le cadre de la promotion de l’accréditation et de mieux la faire connaître à toutes les parties prenantes.
« Il est désormais révolu le temps où il fallait se référer à une coopération d’accréditation étrangère pour obtenir la reconnaissance internationale d’un organisme d’accréditation établi sur le continent... En Afrique de l’Ouest, il est désormais possible de garantir localement la qualité de ce que nous consommons », s’est félicité Hussein Diallo, représentant Kalilou Traoré, président de l’Agence Qualité (ECOWAQ) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
Selon lui, les résultats de l’AFRAC ont un « impact direct» sur l’amélioration du commerce intra régional, intra africain et international au bénéfice des populations africaines. Jusque-là, les activités dans le domaine de la qualité en Afrique de l’Ouest se faisaient sans réel cadre d’intervention, a poursuivi M. Diallo, soulignant qu’avec la politique qualité de la CEDEAO (ECOQUAL), le chemin a été balisé.
Expliquant, par ailleurs, les attributions de l’agence CEDEAO de la qualité (ECOWAQ) qu’il Hussein Diallo a précisé que cette institution se veut un outil de pérennisation des programmes qualité, exécutés dans toute la région depuis 2001.
ECOWAQ est le bras exécutif du schéma de l’infrastructure de la qualité dont elle assure le secrétariat, notamment, la gestion des marques de la qualité de la CEDEAO, a-t-il ajouté.
« Aussi, j’ai le plaisir de vous annoncer le lancement de la marque CEDEAO de conformité aux normes ECOQMARK... Il sera délivré en fonction des applications, par des organismes de certification de la région compétente ; un personnel certifié sera disponible pour accompagner ce processus », a-t-il assuré félicitant la Côte d’Ivoire qui selon lui, est l’un des rares États de la CEDEAO à décider de rendre l’accréditation obligatoire par une loi.
Pour sa part, Gustave Diasso, le représentant résident de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a lui-aussi salué l’action de l’AFRAC grâce à laquelle « il est désormais possible la reconnaissance internationale des organismes d’accréditation africains sur notre continent ».
« L’accréditation est un concept nouveau et difficile à saisir. Il est donc nécessaire de pouvoir présenter comment, elle participe de manière directe au développement afin d’obtenir plus d’engagements des États... De même je souhaite que l’AFRAC veille au respect du principe de territorialité afin de faire respecter les textes réglementaires adoptés au niveau national et régional dans ce domaine », a exhorté M. Diasso.
La mise en place du Système d’accréditation de la CEDEAO (ECORAS), dans lequel le SOAC joue un rôle majeur car couvrant huit des Etats membres, découle de la mise en application de la Politique régionale de la qualité de la CEDEAO (ECOQUAL).
Le SOAC est appuyé par le Programme Système Qualité de l’Afrique de l’Ouest (PSQAO), financé par l’Union européenne à hauteur de 12 millions d’euros et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI).
L’UE a financé trois grands programmes régionaux dans le domaine de la qualité depuis 2001: l’ECOQUAL adoptée en 2012, le Système Régional d’Accréditation (SRA) de la CEDEAO où l’on retrouve l’organisme du Nigeria (le NINAS) et celui du Ghana (GhaNAS) et le SOAC pour les pays de l’UEMOA.
Le Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC) a été créé en 2010 par le Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) portant schéma d’harmonisation des activités d’accréditation, de certification, de normalisation et de métrologie au sein de l’UEMOA.
L’objectif, à l’instar des autres régions et Etats, est de doter les pays membres d’un organisme d’accréditation à même d’évaluer la compétence des organismes d’évaluation de la conformité, notamment les organismes de certification, les organismes d’inspection et les laboratoires.
La Côte d’Ivoire a été retenue après appel à candidature ouvert à l’ensemble des Etats membres pour abriter le siège de l’institution.
L’AFRAC (African Accreditation Cooperation) a été créé en septembre 2010 au cours d’une Assemblée Générale constitutive qui s’est tenue au Caire en Egypte.
LB/ls