25 journalistes et 05 blogueurs, ont reçu une formation à Dabou sur la clarification des valeurs et transformation des attitudes (Ctva). Ladite activité s’est tenue du jeudi 19 au samedi 21 septembre dernier.
Un atelier sur la clarification des valeurs des journalistes sur la santé sexuelle et reproductive (SSR).Ledit atelier a été initié par un groupe thématique dénommé “Action contre les grossesses non désirées et à risque(AGnDR), constitué d’organisations issues de la Coalition de la société civile pour la santé de la reproduction et de la planification familiale (Csc4srpf) avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé(OMS), et Pathfinder International. L’objectif, selon les organisateurs, est d’amener les hommes de medias à mieux s’intéresser au Droit en santé sexuelle et reproductive(Dssr).
En effet, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms), sur 100.000 naissances vivantes en Côte d’Ivoire, le taux de mortalité maternelle est de 645 décès. Un taux qui hisse le pays au rang des taux de mortalité maternelle les plus élevés d’Afrique. Selon l’enquête PMA2020 (Performance Monitoring and Accountability 2020), 4 à 5% des femmes en âge de procréer ont eu un avortement potentiel dans les 12 mois précédant l’enquête. Soit entre 210.000 et 288.000 avortements par an en Côte d’Ivoire, et pour diverses causes. Pourtant, la Côte d’Ivoire a l’une des lois les plus restrictives sur l’avortement dans le monde. Toujours selon l’enquête, la sexualité est précoce, car 75% des filles et 59.4% des garçons de 15 à 24 ans ont déjà eu des rapports sexuels. Au cours de cet atelier, les participants ont échangé sur les techniques journalistiques afin de trouver les meilleurs moyens de couverture médiatique sur le cadre légal de la santé sexuelle et reproductive en Côte d’Ivoire. En effet, le protocole de Maputo, en son article 14, garantit le droit de la femme à la santé sexuelle et reproductive et demande, par conséquent, aux pays africains, signataires dudit protocole, d’appliquer ces mesures afin de permettre l’avortement médicalisé dans des circonstances déterminées.
Notamment dans le cas de viol, d’incestes, grossesse mettant en danger la vie de la mère, l’anomalie fœtale et la maladie mentale. Pour Kouassi Marie Clara, chef de projet “RESonance’’ de l’ONG Pathfinder international, « L’objectif de cet atelier est d’améliorer la couverture médiatique sur les droits en santé sexuelle et reproductive en Côte d’Ivoire, tout en exposant les conséquences de l’avortement clandestin et son impact sur les mortalités maternelles ». A la fin des 3 jours de formation, les participants ont mis un réseau de professionnel de media sur place dénommé “Réseau des acteurs de medias pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive ’’ en abrégé «RAM-2SR».
DRC (Stagiaire)
Un atelier sur la clarification des valeurs des journalistes sur la santé sexuelle et reproductive (SSR).Ledit atelier a été initié par un groupe thématique dénommé “Action contre les grossesses non désirées et à risque(AGnDR), constitué d’organisations issues de la Coalition de la société civile pour la santé de la reproduction et de la planification familiale (Csc4srpf) avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé(OMS), et Pathfinder International. L’objectif, selon les organisateurs, est d’amener les hommes de medias à mieux s’intéresser au Droit en santé sexuelle et reproductive(Dssr).
En effet, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms), sur 100.000 naissances vivantes en Côte d’Ivoire, le taux de mortalité maternelle est de 645 décès. Un taux qui hisse le pays au rang des taux de mortalité maternelle les plus élevés d’Afrique. Selon l’enquête PMA2020 (Performance Monitoring and Accountability 2020), 4 à 5% des femmes en âge de procréer ont eu un avortement potentiel dans les 12 mois précédant l’enquête. Soit entre 210.000 et 288.000 avortements par an en Côte d’Ivoire, et pour diverses causes. Pourtant, la Côte d’Ivoire a l’une des lois les plus restrictives sur l’avortement dans le monde. Toujours selon l’enquête, la sexualité est précoce, car 75% des filles et 59.4% des garçons de 15 à 24 ans ont déjà eu des rapports sexuels. Au cours de cet atelier, les participants ont échangé sur les techniques journalistiques afin de trouver les meilleurs moyens de couverture médiatique sur le cadre légal de la santé sexuelle et reproductive en Côte d’Ivoire. En effet, le protocole de Maputo, en son article 14, garantit le droit de la femme à la santé sexuelle et reproductive et demande, par conséquent, aux pays africains, signataires dudit protocole, d’appliquer ces mesures afin de permettre l’avortement médicalisé dans des circonstances déterminées.
Notamment dans le cas de viol, d’incestes, grossesse mettant en danger la vie de la mère, l’anomalie fœtale et la maladie mentale. Pour Kouassi Marie Clara, chef de projet “RESonance’’ de l’ONG Pathfinder international, « L’objectif de cet atelier est d’améliorer la couverture médiatique sur les droits en santé sexuelle et reproductive en Côte d’Ivoire, tout en exposant les conséquences de l’avortement clandestin et son impact sur les mortalités maternelles ». A la fin des 3 jours de formation, les participants ont mis un réseau de professionnel de media sur place dénommé “Réseau des acteurs de medias pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive ’’ en abrégé «RAM-2SR».
DRC (Stagiaire)