Abidjan – L’association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF) a procédé mardi à son siège à Abidjan-Treichville au lancement officiel du projet Large Anonym Donator (LAD) en vue de réduire la mortalité et la morbidité maternelles à travers l’extension de l’accès aux soins complets de l’avortement et aux soins après avortement (SAA).
Le ratio de mortalité maternelle en Côte d’Ivoire est de 615 décès pour 100 000 naissances vivantes et 18% de ces décès sont dus aux avortements clandestins ou encore non sécurisés. Une étude menée auprès de 3057 femmes tombées enceintes, indique que 43% de ces femmes ont eu au moins une fois recours à l’avortement non sécurisé.
La présidente de l’AIBEF, Pr Welffens-Ekra Christiane a relevé, dans ce contexte, l’interpellation de l’OMS sur la santé de la reproduction en Côte d’Ivoire.
Ainsi ce projet donnera entre-autre à l’AIBEF « d’offrir des soins complets en matière d’avortement, des services de contraception après avortement et des services continus de contraception de longue durée d’action et aussi renforcer les systèmes de gestion et d’information sur les soins post-avortements », a indiqué la coordinatrice du projet LAD, Alice Zadi.
Le nombre insuffisant des prestations de services et des centres de santé offrant ce service, la crainte de recourir aux services en raison de la stigmatisation généralisée des avortements, le manque de confidentialité des structures publiques et le manque d’informations sur les soins après avortements sont des obstacles à l’accès aux soins d’avortement.
Le Directeur exécutif de la structure a tenu a précisé que «loin d’être un plaidoyer pour l’avortement, ce projet vient pour améliorer la prise en charge de l’après avortement ».
Pour la représentante de la Fédération internationale pour le planning familial (IPPF), Watson Fusher, « il est important de continuer le plaidoyer sur les soins après avortement », assurant l’AIBEF du soutien complet de l’organisation.
La Côte d’Ivoire a ratifié en 2013 le protocole de Maputo qui stipule qu’il faut « protéger les droits reproductifs des femmes, particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus ». Mais à ce jour, seulement le danger pour la vie de la mère et le viol sont déclarés avortements légaux.
eaa/ask
Le ratio de mortalité maternelle en Côte d’Ivoire est de 615 décès pour 100 000 naissances vivantes et 18% de ces décès sont dus aux avortements clandestins ou encore non sécurisés. Une étude menée auprès de 3057 femmes tombées enceintes, indique que 43% de ces femmes ont eu au moins une fois recours à l’avortement non sécurisé.
La présidente de l’AIBEF, Pr Welffens-Ekra Christiane a relevé, dans ce contexte, l’interpellation de l’OMS sur la santé de la reproduction en Côte d’Ivoire.
Ainsi ce projet donnera entre-autre à l’AIBEF « d’offrir des soins complets en matière d’avortement, des services de contraception après avortement et des services continus de contraception de longue durée d’action et aussi renforcer les systèmes de gestion et d’information sur les soins post-avortements », a indiqué la coordinatrice du projet LAD, Alice Zadi.
Le nombre insuffisant des prestations de services et des centres de santé offrant ce service, la crainte de recourir aux services en raison de la stigmatisation généralisée des avortements, le manque de confidentialité des structures publiques et le manque d’informations sur les soins après avortements sont des obstacles à l’accès aux soins d’avortement.
Le Directeur exécutif de la structure a tenu a précisé que «loin d’être un plaidoyer pour l’avortement, ce projet vient pour améliorer la prise en charge de l’après avortement ».
Pour la représentante de la Fédération internationale pour le planning familial (IPPF), Watson Fusher, « il est important de continuer le plaidoyer sur les soins après avortement », assurant l’AIBEF du soutien complet de l’organisation.
La Côte d’Ivoire a ratifié en 2013 le protocole de Maputo qui stipule qu’il faut « protéger les droits reproductifs des femmes, particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus ». Mais à ce jour, seulement le danger pour la vie de la mère et le viol sont déclarés avortements légaux.
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