Les agents contractuels des Etablissements sanitaires qui ont dansé hier pour saluer la décision de leur ‘’sauveur’’, le président Alassane Ouattara, allouant une compensation en vue de reverser des redevances aux ESCOM au nombre de 37 dans le District d’Abidjan afin de prendre en compte les salaires des agents contractuels sous forme d’avance sur lesdites redevances, déchantent aujourd’hui. Car ils broient du noir. Dans un courrier en date du 03 Octobre 2019 dont nous avons reçu copie et adressé au président de la République, ils ont salué la politique de gratuité totale et ensuite ciblée des soins de santé et des médicaments instaurée par le président Alassane Ouattara. Le président de la Coordination des 11 établissements sanitaires communautaires (ESCOM) de la Commune de Yopougon, Gui Sylvanne a, au nom de ses pairs que sont les PCA de ces structures, exprimé sa gratitude au Chef de l’Etat pour la mise en œuvre de cette politique sociale et surtout sa grande vision de la politique de la santé avec l’instauration de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Mais le hic, c’est que quelqu’un s’amuse à enfreindre sa décision, à froisser ses consignes fermes au ministre de la Santé d’alors. Le constat fait, c’est que les structures et leurs agents subissent un mauvais traitement. Qui veut saper cette bonne politique sociale du président Ouattara pour la faire échouer ? En cette période de rentrée scolaire, les agents des ESCOM sont sans le salaire depuis quatre (4) mois maintenant. Des arriérés de salaire qui les empêchent de scolariser leurs enfants. L’irrégularité des salaires devenant une coutume. Les choses vont de mal en pis pour eux tous. Au niveau des arriérés de ces redevances non versées qui leur créent des problèmes, des impayés de 2.800.000.000 FCFA (deux milliards huit cent millions de nos francs). Le président Gui Sylvanne implore la miséricorde et la compassion du Chef de l’Etat pour qu’il se penche avec célérité sur leur cas, de peur que leurs progénitures ne viennent grossir le rang des enfants de la rue et enfants déscolarisés. Une décision impérieuse est aujourd’hui plus que nécessaire pour sauver les agents contractuels des ESCOM qui tirent le diable par la queue et qui ne savent plus à quel saint se vouer. Ils disent être conscients que le président Ouattara n’est pas au courant de leur situation de précarité due à des responsables qui s’amusent à ‘’déchirer’’ ses décisions salutaires pour leur corporation. Il reste et demeure leur ‘’sauveur’’, a conclu Gui Sylvanne.
Igor Wawayou
Igor Wawayou