Le Jeudi 03 octobre dernier, le Réseau ivoirien des organisations de personnes vivant avec le VIH-Sida (RIP plus) a organisé un atelier baptisé “Journée de capitalisation de l’observatoire communautaire sur le traitement en Côte d’Ivoire. ’’ Ladite activité s’est tenue à l’hôtel La rose blanche, dans la commune de Cocody. En effet, le 08 février 2017, la Coalition internationale pour la préparation au traitement (Itpc) a initié un projet de surveillance communautaire du traitement en Afrique de l’Ouest. En Côte d’Ivoire, c’est le Rip plus qui assure la mise en œuvre dudit projet depuis juillet 2017 en partenariat avec Itpc West Africa. L’objectif de cette activité était de présenter les activités de l’observatoire. La présidente du conseil d’administration du Rip plus, dans son allocution, a remercié la Directrice Pays de Onusida, Dr Brigitte Quenum, de n’avoir ménagé aucun effort à accepter la présidence du groupe consultatif communautaire pour ses orientations et son accompagnement .Elle a aussi profité de l’occasion pour traduire sa gratitude à Itpc West Africa pour la confiance et son appui tant technique que financier. Dans la présentation, Blanche Bakon, point focal National Oct, a fait le rapport des résultats. Il laisse apparaitre que bon nombre de personnes refusent toujours le test de dépistage et ce, pour diverses raisons. Il faudra donc « Actualiser la communication sur le Vih-Sida afin d’encourager plus de personnes à se faire dépister. » a-t-elle dit. Dans le cas des difficultés que connait le PVVIH, pour certains, c’est l’éloignement des centres de prises, la stigmatisation et l’auto stigmatisation et surtout les effets secondaires des Arv. En ce qui concerne le plaidoyer, il faudra, selon elle, vulgariser les soins différenciés en y renforçant la distribution communautaire des Arv. Mais aussi et surtout renforcer les activités de lutte contre la stigmatisation.
DRC (Stagiaire)
DRC (Stagiaire)