Abidjan - Le Groupe multisectoriel de coordination de la lutte contre la Résistance aux antimicrobiens a organisé, lundi, un atelier d'information et de formation pour renforcer les capacités des journalistes dans la lutte contre la Résistance aux antimicrobiens, une menace majeure pour la sécurité sanitaire mondiale.
Les 23 participants ont été instruits sur "Les microbes, les antimicrobiens et la résistance" par Pr Dadié Thomas, "Le point sur le cadre et les activités de la lutte contre la RAM en Côte d'Ivoire" par Pr N'Gessennd Nadège et le rôle attendu de la presse dans les activités de lutte par Pr Mbengue Obonon et le journaliste Traoré Mamadou.
Cette activité s'inscrivait dans le cadre de la célébration de la première Journée nationale de lutte contre la Résistance aux antimicrobiens RAM autour du thème "L'avenir des antibiotiques dépend de nous".
"La situation est catastrophique. C'est un problème mondial de santé publique", a déploré la présidente du Groupe multisectoriel de coordination de la lutte contre la RAM, Pr Dosso Mireille, à l'ouverture des travaux au siège de l'OMS, à Abidjan.
A l'exception de l'hypertension et du diabète, les laboratoires ne trouvent plus de nouvelles molécules pour soigner les maladies tandis que la résistance aux antimicrobiens a atteint un point de non retour.
Face à l'urgence, Pr Dosso appelle à un usage rationnel des prescriptions d'antimicrobiens, la lutte contre l'automédication et les médicaments de la rue, la surveillance, sinon l'éradication de leur usage dans l'élevage, la lutte contre leur dissémination dans l'environnement.
Selon l'OMS la RAM provoque 700 000 décès par an dans le monde, un chiffre qui pourrait passer à plus de 10 millions en 2050.
aaa/ask
Les 23 participants ont été instruits sur "Les microbes, les antimicrobiens et la résistance" par Pr Dadié Thomas, "Le point sur le cadre et les activités de la lutte contre la RAM en Côte d'Ivoire" par Pr N'Gessennd Nadège et le rôle attendu de la presse dans les activités de lutte par Pr Mbengue Obonon et le journaliste Traoré Mamadou.
Cette activité s'inscrivait dans le cadre de la célébration de la première Journée nationale de lutte contre la Résistance aux antimicrobiens RAM autour du thème "L'avenir des antibiotiques dépend de nous".
"La situation est catastrophique. C'est un problème mondial de santé publique", a déploré la présidente du Groupe multisectoriel de coordination de la lutte contre la RAM, Pr Dosso Mireille, à l'ouverture des travaux au siège de l'OMS, à Abidjan.
A l'exception de l'hypertension et du diabète, les laboratoires ne trouvent plus de nouvelles molécules pour soigner les maladies tandis que la résistance aux antimicrobiens a atteint un point de non retour.
Face à l'urgence, Pr Dosso appelle à un usage rationnel des prescriptions d'antimicrobiens, la lutte contre l'automédication et les médicaments de la rue, la surveillance, sinon l'éradication de leur usage dans l'élevage, la lutte contre leur dissémination dans l'environnement.
Selon l'OMS la RAM provoque 700 000 décès par an dans le monde, un chiffre qui pourrait passer à plus de 10 millions en 2050.
aaa/ask