Il nous est revenu qu’une cérémonie privée de remise de prix a été organisée à l’occasion de la 5ème édition du SARA. Il s’agit de la 2ème édition du prix Pierre Castel au cours de laquelle une récompense a été remise à une participante au concours au titre du Burkina Faso.
Ce prix concernerait de « l’attiéké labellisé » par le récipiendaire au profit du Burkina Faso.
C’est le lieu de préciser que le prix Pierre Castel vise le soutien aux agriculteurs et aux projets de lutte contre la pauvreté et la faim. Le projet de la lauréate est relatif à la production quantitative d’attiéké pour promouvoir les PME du secteur agro-alimentaire. C’est à ce titre qu’elle a obtenu ledit prix. Les termes tels que « attiéké labellisé » par le Burkina Faso ont été abusivement utilisés et relayés par la presse à cette occasion. Il ne s’agit pas d’une labellisation.
En effet, la labellisation est le processus d’attribution d’un label de qualité à un produit et le label est l’étiquette ou la marque spéciale apposée sur un produit destiné à la vente, pour en certifier l’origine, la qualité et les conditions de fabrication en conformité avec des normes préétablies.
Au niveau de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) à laquelle appartient Burkina Faso, aucun label de qualité sur l’Attiéké n’est déposé à l’heure actuelle, ainsi que l’ont attesté les autorités de l’OAPI et celles du BURKINA FASO chargés de la Propriété Intellectuelle.
C’est plutôt la Côte d’Ivoire qui, depuis l’année 2012, s’est engagée dans un processus de labellisation de l’attiéké. A travers ce processus la demande de protection juridique de l’appellation « attiéké de Côte d’Ivoire » comme marque de produit et de service a été faite auprès de l’OAPI, en application de la décision du Gouvernement du 3 août 2016 de protéger l’appellation attiéké contre la concurrence déloyale et l’usurpation du nom attiéké.
Le processus de labellisation de l’attiéké au profit de la Côte d’Ivoire est soutenu financièrement, depuis l’année 2018, par l’OAPI et l’Agence Française de Développement (AFD). Le lancement officiel de la démarche vient de se faire, le samedi 23 novembre 2019, de 9 heures à 12 heures au SARA en présence du Ministre du Commerce et de l’Industrie, des représentants de l’AFD et du Directeur Général de l’OAPI.
La démarche telle que soutenue par ces organisations devra aboutir à la labellisation effective de l’attiéké avant la fin de l’année 2022.
En tout état de cause la Côte d’Ivoire se réserve le droit d’entreprendre toutes les actions afin que soit respecté son droit sur l’appellation qu’elle a régulièrement protégée auprès de l’OAPI.
Ce prix concernerait de « l’attiéké labellisé » par le récipiendaire au profit du Burkina Faso.
C’est le lieu de préciser que le prix Pierre Castel vise le soutien aux agriculteurs et aux projets de lutte contre la pauvreté et la faim. Le projet de la lauréate est relatif à la production quantitative d’attiéké pour promouvoir les PME du secteur agro-alimentaire. C’est à ce titre qu’elle a obtenu ledit prix. Les termes tels que « attiéké labellisé » par le Burkina Faso ont été abusivement utilisés et relayés par la presse à cette occasion. Il ne s’agit pas d’une labellisation.
En effet, la labellisation est le processus d’attribution d’un label de qualité à un produit et le label est l’étiquette ou la marque spéciale apposée sur un produit destiné à la vente, pour en certifier l’origine, la qualité et les conditions de fabrication en conformité avec des normes préétablies.
Au niveau de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) à laquelle appartient Burkina Faso, aucun label de qualité sur l’Attiéké n’est déposé à l’heure actuelle, ainsi que l’ont attesté les autorités de l’OAPI et celles du BURKINA FASO chargés de la Propriété Intellectuelle.
C’est plutôt la Côte d’Ivoire qui, depuis l’année 2012, s’est engagée dans un processus de labellisation de l’attiéké. A travers ce processus la demande de protection juridique de l’appellation « attiéké de Côte d’Ivoire » comme marque de produit et de service a été faite auprès de l’OAPI, en application de la décision du Gouvernement du 3 août 2016 de protéger l’appellation attiéké contre la concurrence déloyale et l’usurpation du nom attiéké.
Le processus de labellisation de l’attiéké au profit de la Côte d’Ivoire est soutenu financièrement, depuis l’année 2018, par l’OAPI et l’Agence Française de Développement (AFD). Le lancement officiel de la démarche vient de se faire, le samedi 23 novembre 2019, de 9 heures à 12 heures au SARA en présence du Ministre du Commerce et de l’Industrie, des représentants de l’AFD et du Directeur Général de l’OAPI.
La démarche telle que soutenue par ces organisations devra aboutir à la labellisation effective de l’attiéké avant la fin de l’année 2022.
En tout état de cause la Côte d’Ivoire se réserve le droit d’entreprendre toutes les actions afin que soit respecté son droit sur l’appellation qu’elle a régulièrement protégée auprès de l’OAPI.