Abidjan ( Côte d’Ivoire) - La quatorzième réunion régionale Africaine de l’Organisation internationale du travail (OIT) s’est ouverte mardi à Abidjan en présence de plus de 500 délégués d’employés et d’employeurs pour réfléchir sur l’avenir du travail en Afrique, a constaté APA sur place.
Selon Pascal Abinan Kouakou, le ministre ivoirien de l’emploi et de la protection sociale qui a été également désigné président de ces assises, cette rencontre régionale de l’OIT permettra «d’envisager l’avenir du travail que nous voulons pour nous-mêmes et pour les générations à venir » sur le continent.
« Notre continent est confronté à de nombreuses difficultés... Mais face à ces difficultés, nous ne devons pas rester sans réagir», a dit M. Abinan se félicitant des actions du gouvernement ivoirien pour la promotion du « travail décent » dans le pays.
« Nous avons fait progresser le travail décent en procédant à une meilleure redistribution des fruits de la croissance économique», a-t-il indiqué, soulignant que l’exécutif ivoirien a mené plusieurs actions pour lutter durablement contre le chômage des jeunes, des femmes et des personnes handicapées.
Poursuivant, il a regretté qu’en Côte d’Ivoire, selon une enquête de 2016, la structure de l’emploi montre une prédominance des emplois informels avec un taux de 93,6%. M. Abinan a conclu son adresse en promettant d’œuvrer pour faire progresser la justice sociale et le travail décent sur le continent.
Pour sa part, le directeur général du Bureau International du travail ( BIT), Guy Ryder a estimé que l’Afrique « a toutes les raisons de regarder l’avenir du travail avec confiance ». Selon lui, Il faut créer 26 millions d’emplois tous les ans en Afrique si l’on veut réaliser du développement durable en 2030.
« D’ici à 2035, la main d’œuvre va croître de 60% en Afrique... L’Afrique dispose d’un potentiel unique en matière d’énergies renouvelables. Mais en même temps, nous sommes témoins de la vulnérabilité du continent face aux changements climatiques», a fait remarquer M. Ryder appelant à une gouvernance efficace du travail en Afrique.
Rappelant dans la foulée les enjeux de ces assises, il a précisé que cette réunion régionale va réfléchir sur «l’avenir du travail en Afrique centré sur l’humain ».
Plusieurs communications thématiques suivies de débats dont une table ronde présidentielle sur «l’avenir du travail que nous voulons pour l’Afrique » sont au menu de cette réunion qui s’achèvera vendredi.
LB/ls
Selon Pascal Abinan Kouakou, le ministre ivoirien de l’emploi et de la protection sociale qui a été également désigné président de ces assises, cette rencontre régionale de l’OIT permettra «d’envisager l’avenir du travail que nous voulons pour nous-mêmes et pour les générations à venir » sur le continent.
« Notre continent est confronté à de nombreuses difficultés... Mais face à ces difficultés, nous ne devons pas rester sans réagir», a dit M. Abinan se félicitant des actions du gouvernement ivoirien pour la promotion du « travail décent » dans le pays.
« Nous avons fait progresser le travail décent en procédant à une meilleure redistribution des fruits de la croissance économique», a-t-il indiqué, soulignant que l’exécutif ivoirien a mené plusieurs actions pour lutter durablement contre le chômage des jeunes, des femmes et des personnes handicapées.
Poursuivant, il a regretté qu’en Côte d’Ivoire, selon une enquête de 2016, la structure de l’emploi montre une prédominance des emplois informels avec un taux de 93,6%. M. Abinan a conclu son adresse en promettant d’œuvrer pour faire progresser la justice sociale et le travail décent sur le continent.
Pour sa part, le directeur général du Bureau International du travail ( BIT), Guy Ryder a estimé que l’Afrique « a toutes les raisons de regarder l’avenir du travail avec confiance ». Selon lui, Il faut créer 26 millions d’emplois tous les ans en Afrique si l’on veut réaliser du développement durable en 2030.
« D’ici à 2035, la main d’œuvre va croître de 60% en Afrique... L’Afrique dispose d’un potentiel unique en matière d’énergies renouvelables. Mais en même temps, nous sommes témoins de la vulnérabilité du continent face aux changements climatiques», a fait remarquer M. Ryder appelant à une gouvernance efficace du travail en Afrique.
Rappelant dans la foulée les enjeux de ces assises, il a précisé que cette réunion régionale va réfléchir sur «l’avenir du travail en Afrique centré sur l’humain ».
Plusieurs communications thématiques suivies de débats dont une table ronde présidentielle sur «l’avenir du travail que nous voulons pour l’Afrique » sont au menu de cette réunion qui s’achèvera vendredi.
LB/ls