Ouf de soulagement pour les malades souffrant d’insuffisance rénale au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Cocody et leurs parents. La capacité de prise en charge de ces patients vient de s’accroitre avec le don d’appareils d’hémodialyse d’une valeur de plus de 500 millions de Fcfa fait au Centre national de prévention et du traitement insuffisance rénale (Cnptir), le mercredi 4 décembre 2019, par le Rotary Club d’Abidjan Deux Plateaux, en partenariat avec l’association Santelys de France.
En réceptionnant ce don, dans les locaux du SAMU, Pr Gonsahé Daze, Directeur du Cnptir, a exprimé toute la reconnaissance des patients à l’égard des rotariens pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer en vue du bien-être des dialysés. Pour lui, bien que cette action caritative vienne à point nommé compte tenu du nombre insuffisant des machines d’hémodialyse par rapport au nombre sans cesse croissant de malades, il est temps de réorienter l’appui à la structure qu’il dirige. Notamment au niveau de la prévention.
« Evidemment vous nous assister, mais cela sera toujours renouveler, puisque comme vous le savez le nombre de patients ayant besoin de dialyse ne cesse de croitre en proportion avec la croissance de la population. Aujourd’hui pour les centres publics, nous avons environs 800 patients et plus de la moitié est sur la liste d’attente (…) Pour la décennie qui va débuter bientôt, nous avons décidé de réorienter l’approche de ce problème. Je voudrais que le Rotary nous accompagne sur l’autre versant de la prise en charge qui est la prévention », a-t-il plaidé.
La prévention, un impératif
Le praticien s’est voulu réaliste en affirmant que « malgré tous les efforts déployés, on n’arrivera jamais à prendre en charge à 100% tous les malades. Ceci, alors que la majorité des causes de la maladie rénale est accessible à la prévention et au traitement. « Pour les jeunes enfants, nous pouvons citer les maladies de la gorge, des oreilles, des narines, les angines, les otites, les rhinites, les sinusites... On peut prévenir, traiter et guérir toutes ces affections parce que ce sont les gènes de ces affections qui secrètent les toxines et détruisent les reins ».
En ce qui concerne les adultes, a poursuivi le Pr Gnonsahé, il a cité le diabète et l’hypertension artérielle comme les principales causes également accessibles à la prévention. « Alors, il faut changer de mode de vie. Il faut également sensibiliser, informer et éduquer de sorte que lorsqu’une personne est déclarée hypertendue ou diabétique elle puisse prendre correctement ses médicaments. Parce qu’un hypertendu ou un diabétique qui ne prend pas correctement ses médicaments au bout de 10 à 15 ans, il finit par développer une insuffisance cardiaque ou une insuffisance rénale ou les deux à la foisé.
Selon le directeur du Cnptir, 95% des patients adultes dialysés sont tous hypertendus. Aussi, prône-t-il la sensibilisation afin de réduire l’impact négatif de la maladie. « Certes, le Rotary sera toujours sollicité, pour nous aider à avoir du matériel, mais je vous informe que désormais, je vais vous solliciter plus pour faire de la prévention, elle coûte moins chère et rapporte beaucoup ».
Plusieurs officiels du Rotary ont pris la parole pour marquer leur approbation et traduire la volonté des rotariens d’accompagner les efforts les autorités étatiques dans ces actions en faveur des populations. En témoigne, l’intervention du président du Rotary Club Abidjan II-Plateaux, Alexandre Kouamé, expert-comptable de profession, qui est convaincu que « cette initiative heureuse profite directement à la population».
Notons que le don fait est constitué de deux containers de plusieurs générateurs dont les valeurs cumulées excèdent 500 millions de Fcfa. Il s’ajoute aux nombreuses œuvres caritatives du Rotary Club Abidjan II-Plateaux dont la réparation des pompes hydrauliques, la réalisation de forages, ou la construction d’école, la livraison de fournitures scolaires, de tables-banc et l’organisation d’arbres de Noël au bénéfice de diverses populations sur l’ensemble du pays.
F.D.B
En réceptionnant ce don, dans les locaux du SAMU, Pr Gonsahé Daze, Directeur du Cnptir, a exprimé toute la reconnaissance des patients à l’égard des rotariens pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer en vue du bien-être des dialysés. Pour lui, bien que cette action caritative vienne à point nommé compte tenu du nombre insuffisant des machines d’hémodialyse par rapport au nombre sans cesse croissant de malades, il est temps de réorienter l’appui à la structure qu’il dirige. Notamment au niveau de la prévention.
« Evidemment vous nous assister, mais cela sera toujours renouveler, puisque comme vous le savez le nombre de patients ayant besoin de dialyse ne cesse de croitre en proportion avec la croissance de la population. Aujourd’hui pour les centres publics, nous avons environs 800 patients et plus de la moitié est sur la liste d’attente (…) Pour la décennie qui va débuter bientôt, nous avons décidé de réorienter l’approche de ce problème. Je voudrais que le Rotary nous accompagne sur l’autre versant de la prise en charge qui est la prévention », a-t-il plaidé.
La prévention, un impératif
Le praticien s’est voulu réaliste en affirmant que « malgré tous les efforts déployés, on n’arrivera jamais à prendre en charge à 100% tous les malades. Ceci, alors que la majorité des causes de la maladie rénale est accessible à la prévention et au traitement. « Pour les jeunes enfants, nous pouvons citer les maladies de la gorge, des oreilles, des narines, les angines, les otites, les rhinites, les sinusites... On peut prévenir, traiter et guérir toutes ces affections parce que ce sont les gènes de ces affections qui secrètent les toxines et détruisent les reins ».
En ce qui concerne les adultes, a poursuivi le Pr Gnonsahé, il a cité le diabète et l’hypertension artérielle comme les principales causes également accessibles à la prévention. « Alors, il faut changer de mode de vie. Il faut également sensibiliser, informer et éduquer de sorte que lorsqu’une personne est déclarée hypertendue ou diabétique elle puisse prendre correctement ses médicaments. Parce qu’un hypertendu ou un diabétique qui ne prend pas correctement ses médicaments au bout de 10 à 15 ans, il finit par développer une insuffisance cardiaque ou une insuffisance rénale ou les deux à la foisé.
Selon le directeur du Cnptir, 95% des patients adultes dialysés sont tous hypertendus. Aussi, prône-t-il la sensibilisation afin de réduire l’impact négatif de la maladie. « Certes, le Rotary sera toujours sollicité, pour nous aider à avoir du matériel, mais je vous informe que désormais, je vais vous solliciter plus pour faire de la prévention, elle coûte moins chère et rapporte beaucoup ».
Plusieurs officiels du Rotary ont pris la parole pour marquer leur approbation et traduire la volonté des rotariens d’accompagner les efforts les autorités étatiques dans ces actions en faveur des populations. En témoigne, l’intervention du président du Rotary Club Abidjan II-Plateaux, Alexandre Kouamé, expert-comptable de profession, qui est convaincu que « cette initiative heureuse profite directement à la population».
Notons que le don fait est constitué de deux containers de plusieurs générateurs dont les valeurs cumulées excèdent 500 millions de Fcfa. Il s’ajoute aux nombreuses œuvres caritatives du Rotary Club Abidjan II-Plateaux dont la réparation des pompes hydrauliques, la réalisation de forages, ou la construction d’école, la livraison de fournitures scolaires, de tables-banc et l’organisation d’arbres de Noël au bénéfice de diverses populations sur l’ensemble du pays.
F.D.B