Abidjan - La Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE) a souhaité un engagement ambitieux des pays développés face aux aléas du changement climatique, dimanche, à Madrid, en Espagne, lors d’une réunion consultative à l’occasion de la 25ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP 25- CCNUCC).
L’objectif de cette rencontre est de permettre au groupe de négociateurs pour l’Afrique (AGN) sur le changement climatique d’informer les ministres de l’état d’avancement des négociations, notamment l’état des lieux des négociations de l’Accord de Paris, explique-t-on.
Les différents articles du traité ont été validés, hormis celui de l’article 6, qui traite du marché carbone, des d’émissions de Gaz à effet de Serre (GES). Un prélèvement de 5% au lieu de 2% est préconisé par les Etats, afin d’approvisionner le fonds d’adaptation et d’éviter le double comptage pour garantir l’intégrité environnementale, souligne-t-on. Les pays développés s’opposent à cet article, car n’apparaissant pas explicitement dans le traité.
« La position du groupe africain demeure que le prélèvement sur les crédits carbone soit effectué et qu’il fasse l’objet d’un partage équitable », a déclaré la présidente de la CMAE, Barbara Greecy, évoquant l’importance d’un mécanisme de suivi-évaluation qui permettra de garantir l’intégrité environnementale.
La transparence dans l’accord de Paris pour éviter le double comptage, le financement des projets et le fonds vert pour le climat, sont des questions abordées par le groupe de négociateurs. Les ministres africains se sont enquis de l’Initiative africaine pour l’adaptation (IAA), l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (IAER), les initiatives de la Commission climat pour le bassin du Congo, la Commission climat des Etats insulaires et la Commission climat pour la région du Sahel dont fait partie la Côte d’Ivoire.
La COP 24 tenue à Katowice, en Pologne, en 2018, a achevé la plupart des tâches du programme de travail relevant de l’accord de Paris, ouvrant ainsi la voie à la mise en œuvre de cet accord. La COP 25 devrait adresser les questions du processus des Nations Unies sur les changements climatiques et régler plusieurs questions relatives à la mise en œuvre complète de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, précise-t-on.
(AIP)
gak/fmo
L’objectif de cette rencontre est de permettre au groupe de négociateurs pour l’Afrique (AGN) sur le changement climatique d’informer les ministres de l’état d’avancement des négociations, notamment l’état des lieux des négociations de l’Accord de Paris, explique-t-on.
Les différents articles du traité ont été validés, hormis celui de l’article 6, qui traite du marché carbone, des d’émissions de Gaz à effet de Serre (GES). Un prélèvement de 5% au lieu de 2% est préconisé par les Etats, afin d’approvisionner le fonds d’adaptation et d’éviter le double comptage pour garantir l’intégrité environnementale, souligne-t-on. Les pays développés s’opposent à cet article, car n’apparaissant pas explicitement dans le traité.
« La position du groupe africain demeure que le prélèvement sur les crédits carbone soit effectué et qu’il fasse l’objet d’un partage équitable », a déclaré la présidente de la CMAE, Barbara Greecy, évoquant l’importance d’un mécanisme de suivi-évaluation qui permettra de garantir l’intégrité environnementale.
La transparence dans l’accord de Paris pour éviter le double comptage, le financement des projets et le fonds vert pour le climat, sont des questions abordées par le groupe de négociateurs. Les ministres africains se sont enquis de l’Initiative africaine pour l’adaptation (IAA), l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (IAER), les initiatives de la Commission climat pour le bassin du Congo, la Commission climat des Etats insulaires et la Commission climat pour la région du Sahel dont fait partie la Côte d’Ivoire.
La COP 24 tenue à Katowice, en Pologne, en 2018, a achevé la plupart des tâches du programme de travail relevant de l’accord de Paris, ouvrant ainsi la voie à la mise en œuvre de cet accord. La COP 25 devrait adresser les questions du processus des Nations Unies sur les changements climatiques et régler plusieurs questions relatives à la mise en œuvre complète de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, précise-t-on.
(AIP)
gak/fmo