À l’annonce de la maladie, il n’est pas rare que le sentiment de féminité ou de virilité vacille.
Deux ans après le diagnostic, 65 % des hommes et femmes déclarent que le cancer a eu un impact négatif sur leur sexualité, selon une enquête de l’Institut national du Cancer datée de 2014. Lorsqu’il touche la sphère urogénitale (prostate, vessie, côlon, col et corps de l’utérus), 89 % des hommes et 75 % des femmes évoquent des difficultés sexuelles.
Quelles causes?
L’annonce d’un cancer influe sur l’état psychique et la libido. Entre fatigue, douleurs, nausées, assèchement des muqueuses, les traitements ne favorisent pas la sexualité. Leurs stigmates, ainsi que ceux liés à la maladie, renforcent la peur du regard du partenaire et la crainte d’être abandonné. Le sentiment de féminité ou de virilité vacille.
Sans compter «les idées reçues, à l’origine d’inutiles sentiments de culpabilité, qui alourdissent la détresse, prévient le Dr Éliane Marx, chef de l’unité de psycho-oncologie au centre Paul-Strauss (Strasbourg). Il n’est pas rare d’entendre attribuer l’origine du cancer à des relations extraconjugales, un avortement, un choc, le stress, une punition… Certains pensent même, à tort, que des relations sexuelles après les traitements favorisent la récidive.»
Quelles solutions?
Oser en parler, sans tabou, avec un psycho-oncologue. À défaut, consulter un sexologue agréé par l’Association interdisciplinaire postuniversitaire de sexologie (AIUS), qui les recense sur son site, capable de travailler avec les oncologues. Un suivi permet de réévaluer les difficultés durant le cancer et après.
Les réponses (soutien, thérapie, médicaments) tiennent compte de sa localisation et de ses traitements. «Il est possible d’aménager sa vie intime, rassure le Dr Marx. En cas de stomie, de cicatrices ou de douleurs, d’autres positions sont à rechercher ou imaginer.» La sexualité ne se limite pas à la pénétration ; stimulations des sens, caresses, tendresse et attentions portées à l’autre en font aussi partie.
Source : lefigaro.fr
Deux ans après le diagnostic, 65 % des hommes et femmes déclarent que le cancer a eu un impact négatif sur leur sexualité, selon une enquête de l’Institut national du Cancer datée de 2014. Lorsqu’il touche la sphère urogénitale (prostate, vessie, côlon, col et corps de l’utérus), 89 % des hommes et 75 % des femmes évoquent des difficultés sexuelles.
Quelles causes?
L’annonce d’un cancer influe sur l’état psychique et la libido. Entre fatigue, douleurs, nausées, assèchement des muqueuses, les traitements ne favorisent pas la sexualité. Leurs stigmates, ainsi que ceux liés à la maladie, renforcent la peur du regard du partenaire et la crainte d’être abandonné. Le sentiment de féminité ou de virilité vacille.
Sans compter «les idées reçues, à l’origine d’inutiles sentiments de culpabilité, qui alourdissent la détresse, prévient le Dr Éliane Marx, chef de l’unité de psycho-oncologie au centre Paul-Strauss (Strasbourg). Il n’est pas rare d’entendre attribuer l’origine du cancer à des relations extraconjugales, un avortement, un choc, le stress, une punition… Certains pensent même, à tort, que des relations sexuelles après les traitements favorisent la récidive.»
Quelles solutions?
Oser en parler, sans tabou, avec un psycho-oncologue. À défaut, consulter un sexologue agréé par l’Association interdisciplinaire postuniversitaire de sexologie (AIUS), qui les recense sur son site, capable de travailler avec les oncologues. Un suivi permet de réévaluer les difficultés durant le cancer et après.
Les réponses (soutien, thérapie, médicaments) tiennent compte de sa localisation et de ses traitements. «Il est possible d’aménager sa vie intime, rassure le Dr Marx. En cas de stomie, de cicatrices ou de douleurs, d’autres positions sont à rechercher ou imaginer.» La sexualité ne se limite pas à la pénétration ; stimulations des sens, caresses, tendresse et attentions portées à l’autre en font aussi partie.
Source : lefigaro.fr