Le Directeur de la Coopération internationale et d sous régionale au Ministère du Commerce et de l’Industrie, Seydou Waoti Touré, a prononcé une conférence inaugurale lors du Forum international sur la Zone de libre échange continentale organisé par Fratenité Matin. Il y représentait le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba
• Le panel dont Waoti Touré a été le keynote speaker, qui portait sur les défis du commerce intra-africain dans le contexte de l’entrée en vigueur prochaine de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), a été l’occasion toute indiquée pour Waoti Touré, par ailleurs négociateur en chef de la Zleca pour la Côte d’Ivoire, de relever deux points essentiels pour une bonne mise en œuvre de ce projet intégrateur. En effet, pour lui, les questions liées à la sécurité et à la logistique doivent être traitées avec le plus grand soin. « La Zleca est certes un gisement d’opportunités à saisir par les secteurs public et privé, et la société civile mais, au prix de plusieurs défis à relever. Dans cette optique, les réponses aux questions de la sécurité et de la logistique sont essentielles et devront faire l’objet d’une synergie d’actions de toutes les parties prenantes africaines », a-t-il suggéré. Pour rappel, la Zleca qui a été adopté en mars 2018 à Kigali (Rwanda), est un projet visant à créer un marché unique pour les marchandises, les services, la circulation des personnes afin d’approfondir l’intégration économique du continent africain et ce conformément à la vision panafricaine d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Il s’agit en fait, comme l’a expliqué Touré Waoti, d’éliminer progressivement les barrières au commerce des marchandises et libéraliser progressivement le commerce des services, d’augmenter le volume d’échanges intra-africains, d’uniformiser les politiques économiques fiscales, sociales et sectorielles et d’accroître la sécurité alimentaire et contribuer à la réalisation du bien-être social. La Zleca offre donc d’énormes opportunités au secteur privé en termes d’accès à de nouveaux marchés, « corollaire de l’unification des marchés nationaux en un vaste marché continental évolutif de 1,2 milliards de consommateurs (17% de la population mondiale) à ce jour, estimé à 1,750 milliards (26% de la population mondiale) en 2030 et 2,5 milliards (40% de la population mondiale) en 2050. »a précisé le représentant du ministre Souleymane Diarrassouba à ce panel. La Zleca offre également des opportunités en termes d’ l’Investissement direct étranger (Ide), de transfert de technologies, de réduction de coûts de production et de facilitation des échanges. Cependant, a souligné Waoti Touré « pour saisir ces opportunités, les Pme et Pmi africaines devront essentiellement définir et mettre en œuvre des stratégies de compétitivité globale. Mais également collaborer et prendre part, le cas échéant, aux activités des institutions nationales et continentales d’appui au commerce et à l’investissement, notamment le Cne, le Cepici, le Cn-Zleca, l’Agence Côte d’Ivoire Pme, le Rnic, le Maoc, le Pwic en Côte d’Ivoire ; l’Observatoire africain du commerce ; la Foire intra-africaine du commerce ; le Mécanisme continental de surveillance et d’élimination des Bnt ».
• Le panel dont Waoti Touré a été le keynote speaker, qui portait sur les défis du commerce intra-africain dans le contexte de l’entrée en vigueur prochaine de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), a été l’occasion toute indiquée pour Waoti Touré, par ailleurs négociateur en chef de la Zleca pour la Côte d’Ivoire, de relever deux points essentiels pour une bonne mise en œuvre de ce projet intégrateur. En effet, pour lui, les questions liées à la sécurité et à la logistique doivent être traitées avec le plus grand soin. « La Zleca est certes un gisement d’opportunités à saisir par les secteurs public et privé, et la société civile mais, au prix de plusieurs défis à relever. Dans cette optique, les réponses aux questions de la sécurité et de la logistique sont essentielles et devront faire l’objet d’une synergie d’actions de toutes les parties prenantes africaines », a-t-il suggéré. Pour rappel, la Zleca qui a été adopté en mars 2018 à Kigali (Rwanda), est un projet visant à créer un marché unique pour les marchandises, les services, la circulation des personnes afin d’approfondir l’intégration économique du continent africain et ce conformément à la vision panafricaine d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Il s’agit en fait, comme l’a expliqué Touré Waoti, d’éliminer progressivement les barrières au commerce des marchandises et libéraliser progressivement le commerce des services, d’augmenter le volume d’échanges intra-africains, d’uniformiser les politiques économiques fiscales, sociales et sectorielles et d’accroître la sécurité alimentaire et contribuer à la réalisation du bien-être social. La Zleca offre donc d’énormes opportunités au secteur privé en termes d’accès à de nouveaux marchés, « corollaire de l’unification des marchés nationaux en un vaste marché continental évolutif de 1,2 milliards de consommateurs (17% de la population mondiale) à ce jour, estimé à 1,750 milliards (26% de la population mondiale) en 2030 et 2,5 milliards (40% de la population mondiale) en 2050. »a précisé le représentant du ministre Souleymane Diarrassouba à ce panel. La Zleca offre également des opportunités en termes d’ l’Investissement direct étranger (Ide), de transfert de technologies, de réduction de coûts de production et de facilitation des échanges. Cependant, a souligné Waoti Touré « pour saisir ces opportunités, les Pme et Pmi africaines devront essentiellement définir et mettre en œuvre des stratégies de compétitivité globale. Mais également collaborer et prendre part, le cas échéant, aux activités des institutions nationales et continentales d’appui au commerce et à l’investissement, notamment le Cne, le Cepici, le Cn-Zleca, l’Agence Côte d’Ivoire Pme, le Rnic, le Maoc, le Pwic en Côte d’Ivoire ; l’Observatoire africain du commerce ; la Foire intra-africaine du commerce ; le Mécanisme continental de surveillance et d’élimination des Bnt ».