Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a déclaré lundi que la question d’une nouvelle réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), notamment exigée par l'opposition, ne pourra être revue que dans six ans, au terme du mandat de l’institution.
« Je demande que la Commission électorale fasse son travail en toute conscience et que dans six ans bien-sûr cette question pourra être revue par ceux qui auront en charge de continuer le travail que nous faisons », a dit M. Ouattara à la clôture d’un séminaire gouvernemental à la présidence.
M. Ouattara s’est dit très attaché à la tenue d’une élection présidentielle dans la paix en octobre 2020. Dans ce contexte, la CEI a été mise en place en six mois en tenant compte des recommandations de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, à l’issue d’un dialogue politique.
La configuration de l’actuelle CEI « me réconforte car aujourd'hui la société civile a autant de membres au niveau de la CEI que les partis politiques au pouvoir et de l’opposition, et cela est une première », a-t-il ajouté. A contrario, l’opposition juge la CEI non consensuelle et inféodée d’acteurs proches du pouvoir.
« Je regrette que certains partis politiques notamment représentés au Parlement n’ont pas pris le temps d’adhérer à ce processus (de mise en place de la CEI) jusqu'à terme », a affirmé M. Ouattara, laissant entendre que la politique de la chaise vide est préjudiciable.
« Évidemment la Commission électorale est faite pour (un mandat de) six ans et je pense que dans six ans évidemment tout le monde pourra à nouveau revoir sa copie et revenir à la Commission électorale indépendante », a-t-il poursuivi.
Revenant sur le boycott de son parti aux législatives de 2000, M. Ouattara a relaté que son parti d’alors le Rassemblement des républicains (Rdr) s’est abstenu de ces joutes et « en raison de cela le parti a passé dix ans en dehors du Parlement ».
« De nombreuses lois ont été votées, elles sont appliquées et nous les appliquons et que nous acceptons, c’est cela la démocratie », a -t -il lâché, laissant entrevoir qu' il n’était pas prêt à ouvrir de débat sur une nouvelle réforme de la CEI, chargée d’organiser la présidentielle d’octobre 2020.
AP/ls/APA
« Je demande que la Commission électorale fasse son travail en toute conscience et que dans six ans bien-sûr cette question pourra être revue par ceux qui auront en charge de continuer le travail que nous faisons », a dit M. Ouattara à la clôture d’un séminaire gouvernemental à la présidence.
M. Ouattara s’est dit très attaché à la tenue d’une élection présidentielle dans la paix en octobre 2020. Dans ce contexte, la CEI a été mise en place en six mois en tenant compte des recommandations de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, à l’issue d’un dialogue politique.
La configuration de l’actuelle CEI « me réconforte car aujourd'hui la société civile a autant de membres au niveau de la CEI que les partis politiques au pouvoir et de l’opposition, et cela est une première », a-t-il ajouté. A contrario, l’opposition juge la CEI non consensuelle et inféodée d’acteurs proches du pouvoir.
« Je regrette que certains partis politiques notamment représentés au Parlement n’ont pas pris le temps d’adhérer à ce processus (de mise en place de la CEI) jusqu'à terme », a affirmé M. Ouattara, laissant entendre que la politique de la chaise vide est préjudiciable.
« Évidemment la Commission électorale est faite pour (un mandat de) six ans et je pense que dans six ans évidemment tout le monde pourra à nouveau revoir sa copie et revenir à la Commission électorale indépendante », a-t-il poursuivi.
Revenant sur le boycott de son parti aux législatives de 2000, M. Ouattara a relaté que son parti d’alors le Rassemblement des républicains (Rdr) s’est abstenu de ces joutes et « en raison de cela le parti a passé dix ans en dehors du Parlement ».
« De nombreuses lois ont été votées, elles sont appliquées et nous les appliquons et que nous acceptons, c’est cela la démocratie », a -t -il lâché, laissant entrevoir qu' il n’était pas prêt à ouvrir de débat sur une nouvelle réforme de la CEI, chargée d’organiser la présidentielle d’octobre 2020.
AP/ls/APA