Bingerville, Le député-maire de Bingerville, Issouf Doumbia, a annoncé, lundi, à l’AIP que des réformes sont en cours de préparation pour mettre fin aux conflits fonciers dans sa commune.
L’honorable Issouf Doumbia a indiqué que ces réformes seront engagées à partir du mois de mars pour que l’ensemble des villages Ebrié de sa circonscription puisse connaître la quiétude.
« Nous sommes en train de travailler sur cette question », a affirmé le maire Doumbia, à l’issue d’une rencontre d’explication à la mairie sur un dossier foncier mettant opposant une famille d’Adjamé-Bingerville au village d’Achokoi.
Selon le premier magistrat de la commune ces conflits fonciers proviennent du développement et également du fait que les villageois contestent l’autorité de leurs chefs qui sont les garants des droits coutumiers.
« La mairie et le pouvoir municipal ne pas sont propriétaires des parcelles. Donc nous sommes toujours confrontés à des situations de chefferies et de familles. Il faut vraiment traiter ces questions avec délicatesse », a-t-il exprimé.
La localité de Bingerville est régulièrement confrontée à des litiges fonciers et de chefferies. En juin 2019, rappelle-t-on, des propriétaires terriens dans le village de M’Batto-Bouaké avaient érigé un sit in sur 400 hectares que leur chef envisageait de déclasser, selon eux.
Dans le mois de novembre de la même année, des jeunes d’Akandjé avaient pris d’assaut les 196 hectares d’un opérateur économique empêchant le démarrage de ses travaux.
(AIP)
sn/fmo
L’honorable Issouf Doumbia a indiqué que ces réformes seront engagées à partir du mois de mars pour que l’ensemble des villages Ebrié de sa circonscription puisse connaître la quiétude.
« Nous sommes en train de travailler sur cette question », a affirmé le maire Doumbia, à l’issue d’une rencontre d’explication à la mairie sur un dossier foncier mettant opposant une famille d’Adjamé-Bingerville au village d’Achokoi.
Selon le premier magistrat de la commune ces conflits fonciers proviennent du développement et également du fait que les villageois contestent l’autorité de leurs chefs qui sont les garants des droits coutumiers.
« La mairie et le pouvoir municipal ne pas sont propriétaires des parcelles. Donc nous sommes toujours confrontés à des situations de chefferies et de familles. Il faut vraiment traiter ces questions avec délicatesse », a-t-il exprimé.
La localité de Bingerville est régulièrement confrontée à des litiges fonciers et de chefferies. En juin 2019, rappelle-t-on, des propriétaires terriens dans le village de M’Batto-Bouaké avaient érigé un sit in sur 400 hectares que leur chef envisageait de déclasser, selon eux.
Dans le mois de novembre de la même année, des jeunes d’Akandjé avaient pris d’assaut les 196 hectares d’un opérateur économique empêchant le démarrage de ses travaux.
(AIP)
sn/fmo