Abidjan (Côte d’Ivoire) - Une campagne de sensibilisation visant la promotion de la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’ouest (CEDEAO), l’organe judiciaire principal de cette communauté, s’est ouverte mardi à Abidjan à l’attention des différentes catégories socioprofessionnelles en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.
Cette mission qui durera une semaine, s’inscrit dans le cadre des efforts de cet organe judiciaire communautaire de mieux faire connaître au public, les recours qu’il offre au public et aux citoyens de la communauté, en particulier dans les domaines des droits de l’homme.
« La justice est au cœur de notre cohésion sociale et régionale... La Cour va être un instrument au cœur de notre contrat social », a estimé Khalilou Sylla, le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur relevant l’importance de cet organe judiciaire pour la sous-région.
Il a poursuivi en assurant de la disponibilité des autorités ivoiriennes, à faire en sorte que cette institution judiciaire « fonctionne bien». « Vous aurez l’appui de la Côte d’Ivoire pour que cette institution fonctionne bien. Elle doit fonctionner parce que notre région va être confrontée à de nombreux défis régionaux et mondiaux », a soutenu M. Sylla.
« La délégation de la Cour a prévu d’interagir avec toutes les catégories de citoyens de la CEDEAO, des décideurs aux simples citoyens. Elle parlera à tous et écoutera tout le monde», a indiqué pour sa part, Babacar Carlos Mbaye, le représentant résident de la CEDEAO en Côte d’Ivoire.
Rappelant la vision de la Cour de justice de la CEDEAO qui est de rester une institution judiciaire communautaire indépendante, fiable, équitable et accessible, M. Mbaye a soutenu que la vulgarisation de cet organe permettra d’enregistrer des « avancées significatives ».
Quant au juge Edward Amoako Asanté, le président de cette institution judiciaire inter-États, il a souligné que la saisine de la Cour de justice de la CEDEAO a été ouverte aux individus en matière de droits de l’homme.
Poursuivant, il a rappelé les difficultés de cette institution judiciaire régionale qui est notamment, sa méconnaissance par le public. « C’est une institution judiciaire exemplaire parmi les Cours régionales », s’est félicité M. Asanté précisant que cette campagne de sensibilisation aura entre autres à son menu des exposés sur des questions diverses et un dialogue judiciaire.
Plusieurs catégories socioprofessionnelles de la société ivoirienne participeront à cette mission de sensibilisation. Il s’agit entre autres, des représentants de l’ordre des avocats, des étudiants, des transporteurs, des fonctionnaires des services de l’immigration, des douanes et de la police, des organisations de la société civile et des groupements féminins.
La Cour de justice de la CEDEAO, une institution judiciaire commune aux États membres de cette communauté, a pour mandat d’assumer et promouvoir sa fonction judiciaire d’interprétation et d’application des textes communautaires ainsi que d’assurer la protection des droits de l’homme de manière efficace, rapide et économique.
LB/ls
Cette mission qui durera une semaine, s’inscrit dans le cadre des efforts de cet organe judiciaire communautaire de mieux faire connaître au public, les recours qu’il offre au public et aux citoyens de la communauté, en particulier dans les domaines des droits de l’homme.
« La justice est au cœur de notre cohésion sociale et régionale... La Cour va être un instrument au cœur de notre contrat social », a estimé Khalilou Sylla, le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur relevant l’importance de cet organe judiciaire pour la sous-région.
Il a poursuivi en assurant de la disponibilité des autorités ivoiriennes, à faire en sorte que cette institution judiciaire « fonctionne bien». « Vous aurez l’appui de la Côte d’Ivoire pour que cette institution fonctionne bien. Elle doit fonctionner parce que notre région va être confrontée à de nombreux défis régionaux et mondiaux », a soutenu M. Sylla.
« La délégation de la Cour a prévu d’interagir avec toutes les catégories de citoyens de la CEDEAO, des décideurs aux simples citoyens. Elle parlera à tous et écoutera tout le monde», a indiqué pour sa part, Babacar Carlos Mbaye, le représentant résident de la CEDEAO en Côte d’Ivoire.
Rappelant la vision de la Cour de justice de la CEDEAO qui est de rester une institution judiciaire communautaire indépendante, fiable, équitable et accessible, M. Mbaye a soutenu que la vulgarisation de cet organe permettra d’enregistrer des « avancées significatives ».
Quant au juge Edward Amoako Asanté, le président de cette institution judiciaire inter-États, il a souligné que la saisine de la Cour de justice de la CEDEAO a été ouverte aux individus en matière de droits de l’homme.
Poursuivant, il a rappelé les difficultés de cette institution judiciaire régionale qui est notamment, sa méconnaissance par le public. « C’est une institution judiciaire exemplaire parmi les Cours régionales », s’est félicité M. Asanté précisant que cette campagne de sensibilisation aura entre autres à son menu des exposés sur des questions diverses et un dialogue judiciaire.
Plusieurs catégories socioprofessionnelles de la société ivoirienne participeront à cette mission de sensibilisation. Il s’agit entre autres, des représentants de l’ordre des avocats, des étudiants, des transporteurs, des fonctionnaires des services de l’immigration, des douanes et de la police, des organisations de la société civile et des groupements féminins.
La Cour de justice de la CEDEAO, une institution judiciaire commune aux États membres de cette communauté, a pour mandat d’assumer et promouvoir sa fonction judiciaire d’interprétation et d’application des textes communautaires ainsi que d’assurer la protection des droits de l’homme de manière efficace, rapide et économique.
LB/ls