Dabou (Côte d'Ivoire) - Pour contrer la menace de la Peste porcine africaine (PPA), l’Etat ivoirien a initié, à travers la direction des services vétérinaires (DSV) du ministère des Ressources animales et halieutiques, un atelier qui s’est ouvert lundi à Dabou, à 50 Km à l’Ouest d’Abidjan, en vue de la validation de stratégies assorties d’un plan de lutte contre cette maladie animale transfrontalière.
Cet atelier, financé par l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), se déroule du 24 au 28 février 2020. Et durant cinq jours, il réunira des éleveurs de porcs, des vétérinaires du secteur public et privé et des représentants de l’interprofession porcine.
Ouvrant les débats, Dr Diawara Sirima, inspecteur général au ministère des Ressources animales et halieutiques, a indiqué qu'il s’agit d’un atelier visant la validation d’un Plan de contingence de lutte contre la PPA et d’un manuel de biosécurité pour mettre à disposition des acteurs de la filière porcine des outils de protection sanitaire.
Face aux menaces sanitaires récurrentes dues à des épizooties de PPA notamment celles survenues en 2014, en 2017 et en 2018, l’Etat ivoirien veut réduire les vulnérabilités à travers des mesures de prévention mais aussi permettre de détecter précocement la maladie pour limiter sa diffusion.
Suite à la réapparition de la Peste porcine africaine en Côte d'Ivoire, depuis juin 2017, dans les Régions du Tchologo et du Poro (Nord), l’Etat ivoirien a sollicité et obtenu un appui auprès de la FAO, qui s’est concrétisé par un projet d’urgence dans le cadre du Programme de coopération technique.
Guillaume Bi Voko, coordonnateur du projet, a au nom de M. Samy Gaiji, représentant de la FAO en Côte d'Ivoire, relevé que ce programme intitulé « Projet d’assistance d’urgence pour la lutte contre la PPA dans les Régions du Tchologo et du Poro » a pour but de soutenir le gouvernement ivoirien à travers le ministère des Ressources animales et halieutiques, dans la prévention et la détection précoce du virus.
Dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet, un Plan de contingence et des Procédures opérationnelles standards (POS) de la gestion d’une épizootie de peste porcine africaine ont été développés afin de réduire la vulnérabilité de la filière porcine, notamment par des mesures de prévention.
La réintroduction et la persistance d’épizooties de PPA en Côte d'Ivoire depuis 2014, a occasionné l’abattage sanitaire et la destruction des carcasses de 33 099 porcs au total en 2014, 2017 et 2018. Aujourd'hui, la filière porcine ivoirienne connaît un regain progressif d’activités et le cheptel porcin est estimé à « plus de 389 733 têtes en 2015 avec 289 528 pour les porcs traditionnels ».
La production totale de viande et abats de porcs, quant à elle, est de 8 229 tonnes équivalent carcasse et ne couvre que 14,4 % de la consommation nationale par an. La stratégie mise en place par le gouvernement ivoirien devrait permettre de contenir la PPA et accroître davantage le cheptel porcin en Côte d'Ivoire.
AP/ls
Cet atelier, financé par l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), se déroule du 24 au 28 février 2020. Et durant cinq jours, il réunira des éleveurs de porcs, des vétérinaires du secteur public et privé et des représentants de l’interprofession porcine.
Ouvrant les débats, Dr Diawara Sirima, inspecteur général au ministère des Ressources animales et halieutiques, a indiqué qu'il s’agit d’un atelier visant la validation d’un Plan de contingence de lutte contre la PPA et d’un manuel de biosécurité pour mettre à disposition des acteurs de la filière porcine des outils de protection sanitaire.
Face aux menaces sanitaires récurrentes dues à des épizooties de PPA notamment celles survenues en 2014, en 2017 et en 2018, l’Etat ivoirien veut réduire les vulnérabilités à travers des mesures de prévention mais aussi permettre de détecter précocement la maladie pour limiter sa diffusion.
Suite à la réapparition de la Peste porcine africaine en Côte d'Ivoire, depuis juin 2017, dans les Régions du Tchologo et du Poro (Nord), l’Etat ivoirien a sollicité et obtenu un appui auprès de la FAO, qui s’est concrétisé par un projet d’urgence dans le cadre du Programme de coopération technique.
Guillaume Bi Voko, coordonnateur du projet, a au nom de M. Samy Gaiji, représentant de la FAO en Côte d'Ivoire, relevé que ce programme intitulé « Projet d’assistance d’urgence pour la lutte contre la PPA dans les Régions du Tchologo et du Poro » a pour but de soutenir le gouvernement ivoirien à travers le ministère des Ressources animales et halieutiques, dans la prévention et la détection précoce du virus.
Dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet, un Plan de contingence et des Procédures opérationnelles standards (POS) de la gestion d’une épizootie de peste porcine africaine ont été développés afin de réduire la vulnérabilité de la filière porcine, notamment par des mesures de prévention.
La réintroduction et la persistance d’épizooties de PPA en Côte d'Ivoire depuis 2014, a occasionné l’abattage sanitaire et la destruction des carcasses de 33 099 porcs au total en 2014, 2017 et 2018. Aujourd'hui, la filière porcine ivoirienne connaît un regain progressif d’activités et le cheptel porcin est estimé à « plus de 389 733 têtes en 2015 avec 289 528 pour les porcs traditionnels ».
La production totale de viande et abats de porcs, quant à elle, est de 8 229 tonnes équivalent carcasse et ne couvre que 14,4 % de la consommation nationale par an. La stratégie mise en place par le gouvernement ivoirien devrait permettre de contenir la PPA et accroître davantage le cheptel porcin en Côte d'Ivoire.
AP/ls