Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est dit fier, jeudi, d’avoir porté la Côte d’Ivoire « dans le concert des Nations », après la grave crise post-électorale qu’a connue le pays en 2010-2011, dans un message sur l’état de la nation devant le Parlement réuni en Congrès.
« Le pays a retrouvé sa fierté et sa place dans le concert des Nations », s’est réjoui M. Ouattara, ajoutant que « malgré les incertitudes liées aux mutineries de 2017 », le gouvernement a « réussi à consolider la sécurité des Ivoiriens et la stabilité » du pays.
Pour lui, « la Côte d’Ivoire a démontré une performance exceptionnelle en matière économique », et le pays qui « rayonne et assume son leadership dans la sous-région » est désormais « sur les rails et continue d’avancer, à pas résolu, vers l’émergence ».
« En 2010, mon programme était chiffré et ambitieux. Malgré la situation que nous avons trouvée en 2011, je n’ai pas perdu de vue les engagements que j’avais pris devant mes compatriotes. Ainsi, en 2010, j’avais pris l’engagement de renforcer l'accès à l'eau potable et à l'électricité », a-t-il dit.
Aujourd'hui, ajoutera-t-il, « grâce à nos efforts, près de 80% des populations ont accès à l’eau potable dans nos villes et dans nos villages contre 55% en 2011. Pour l’électricité, tous les villages de plus de 500 habitants seront électrifiés d’ici fin 2020 » avec un taux de couverture de 69% en 2019 qui devrait être porté à 80% en 2020, contre 33% en 2011.
En outre, le nombre d’abonnés à l’électricité est passé de 1 à 2,4 millions de 2011 à 2019. Il a fait savoir qu’en 2010, son engagement pris de construire et de réhabiliter cinq hôpitaux et 100 centres de santé, a été franchi car 10 hôpitaux généraux ont été réalisés et 22 centres hospitaliers régionaux réhabilités, 78 hôpitaux généraux et 233 centres de santé urbains et ruraux.
Le taux d'accès aux services de santé, quant à lui, est passé de 44% en 2012 à 69% en 2019, s’est-il félicité. Concernant les infrastructures routières, ce sont 40 000 km de routes et de pistes rurales qui ont été réhabilitées en 8 ans contre un engagement de 30 000 km de routes à réhabiliter, en 2010.
« De plus, nous avons construit 22 ponts, bitumé 545 kilomètres de routes neuves interurbaines, 115 kilomètres d’autoroutes et 245 kilomètres de voiries », a relevé M. Ouattara qui dévoile un chiffre de « près de 3 millions de personnes ont été enrôlées » dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU).
« J'avais promis un revenu minimum garanti aux producteurs. Aujourd'hui, nos parents paysans bénéficient d’une meilleure rétribution (avec) au moins 60% des prix de nos produits de base sur les marchés internationaux », a-t-il renchéri.
Sur la période 2011-2019, les revenus distribués aux paysans s’élèvent à 21 177 milliards de F CFA pour les cultures de rentes et à 23 000 milliards de F CFA pour les cultures vivrières, selon les données prononcées.
M. Ouattara a par ailleurs indiqué que « le taux de pauvreté est passé de 51% en 2011 à environ 37% en 2018 ; et sera d’environ 35% à fin 2020. Ainsi, près de 1,6 million d'Ivoiriens sont sortis de la pauvreté grâce aux dépenses pro-pauvres, au Programme social du Gouvernement et aux filets sociaux ».
Il s’est félicité d’avoir « doté la Côte d’Ivoire d’infrastructures modernes », qui changent le visage des villes et des villages, et améliorent le quotidien des concitoyens. En outre, il a été amorcé sous sa gouvernance la réforme du franc CFA avec « responsabilité et prudence » dans l’optique de la mise en place de l’ECO, qui devrait être à terme la monnaie de la CEDEAO.
Après deux quinquennats, Alassane Ouattara a annoncé qu’il ne briguera pas un troisième mandant. Et ce, pour donner la chance aux jeunes générations, compétentes et pleines d’énergies de poursuivre le développement du pays.
AP/ls/APA
« Le pays a retrouvé sa fierté et sa place dans le concert des Nations », s’est réjoui M. Ouattara, ajoutant que « malgré les incertitudes liées aux mutineries de 2017 », le gouvernement a « réussi à consolider la sécurité des Ivoiriens et la stabilité » du pays.
Pour lui, « la Côte d’Ivoire a démontré une performance exceptionnelle en matière économique », et le pays qui « rayonne et assume son leadership dans la sous-région » est désormais « sur les rails et continue d’avancer, à pas résolu, vers l’émergence ».
« En 2010, mon programme était chiffré et ambitieux. Malgré la situation que nous avons trouvée en 2011, je n’ai pas perdu de vue les engagements que j’avais pris devant mes compatriotes. Ainsi, en 2010, j’avais pris l’engagement de renforcer l'accès à l'eau potable et à l'électricité », a-t-il dit.
Aujourd'hui, ajoutera-t-il, « grâce à nos efforts, près de 80% des populations ont accès à l’eau potable dans nos villes et dans nos villages contre 55% en 2011. Pour l’électricité, tous les villages de plus de 500 habitants seront électrifiés d’ici fin 2020 » avec un taux de couverture de 69% en 2019 qui devrait être porté à 80% en 2020, contre 33% en 2011.
En outre, le nombre d’abonnés à l’électricité est passé de 1 à 2,4 millions de 2011 à 2019. Il a fait savoir qu’en 2010, son engagement pris de construire et de réhabiliter cinq hôpitaux et 100 centres de santé, a été franchi car 10 hôpitaux généraux ont été réalisés et 22 centres hospitaliers régionaux réhabilités, 78 hôpitaux généraux et 233 centres de santé urbains et ruraux.
Le taux d'accès aux services de santé, quant à lui, est passé de 44% en 2012 à 69% en 2019, s’est-il félicité. Concernant les infrastructures routières, ce sont 40 000 km de routes et de pistes rurales qui ont été réhabilitées en 8 ans contre un engagement de 30 000 km de routes à réhabiliter, en 2010.
« De plus, nous avons construit 22 ponts, bitumé 545 kilomètres de routes neuves interurbaines, 115 kilomètres d’autoroutes et 245 kilomètres de voiries », a relevé M. Ouattara qui dévoile un chiffre de « près de 3 millions de personnes ont été enrôlées » dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU).
« J'avais promis un revenu minimum garanti aux producteurs. Aujourd'hui, nos parents paysans bénéficient d’une meilleure rétribution (avec) au moins 60% des prix de nos produits de base sur les marchés internationaux », a-t-il renchéri.
Sur la période 2011-2019, les revenus distribués aux paysans s’élèvent à 21 177 milliards de F CFA pour les cultures de rentes et à 23 000 milliards de F CFA pour les cultures vivrières, selon les données prononcées.
M. Ouattara a par ailleurs indiqué que « le taux de pauvreté est passé de 51% en 2011 à environ 37% en 2018 ; et sera d’environ 35% à fin 2020. Ainsi, près de 1,6 million d'Ivoiriens sont sortis de la pauvreté grâce aux dépenses pro-pauvres, au Programme social du Gouvernement et aux filets sociaux ».
Il s’est félicité d’avoir « doté la Côte d’Ivoire d’infrastructures modernes », qui changent le visage des villes et des villages, et améliorent le quotidien des concitoyens. En outre, il a été amorcé sous sa gouvernance la réforme du franc CFA avec « responsabilité et prudence » dans l’optique de la mise en place de l’ECO, qui devrait être à terme la monnaie de la CEDEAO.
Après deux quinquennats, Alassane Ouattara a annoncé qu’il ne briguera pas un troisième mandant. Et ce, pour donner la chance aux jeunes générations, compétentes et pleines d’énergies de poursuivre le développement du pays.
AP/ls/APA