Abidjan - Le président Alassane Ouattara se rend ce jeudi 23 juillet 2020 à Bamako au Mali où avec ses homologues du Niger, du Sénégal et du Ghana, pour tenter de dénouer la crise politique qui oppose le mouvement de l’opposition M5 et le président malien Ibrahim Babacar Kéita (IBK).
La communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a dépêché une mission de haut niveau composé du nigérien Mahamadou Issoufou, du Sénégalais Macky Sall, du président du Ghana Nana Akufo-Addo et du président ivoirien Alassane Ouattara, pour obtenir la paix.
Une première mission de la CEDEAO, conduite par l’ancien président du Nigeria Jonathan Goodluck et composée de présidents de Cours constitutionnelles, s’est déjà rendue mercredi au Mali. Le mouvement de contestation du M5 a exprimé son désaccord vis à vis du plan de sortie de crise proposée par la CEDEAO.
La capitale malienne Bamako a été la proie de troubles civils. Les violences ont commencé à l’issue d’un rassemblement, le troisième à l’appel du M5 depuis juin, mais le premier sous le signe de la "désobéissance civile".
Un climat quasiment insurrectionnel s’est propagé à plusieurs quartiers, dont Badalabougou, fief de la principale figure du mouvement, l’imam Mahmoud Dicko. Le gouvernement parle de 11 morts. La contestation évoque un bilan plus lourd.
Le président IBK a tenté plusieurs ouvertures, notamment une offre de gouvernement d’union nationale, la dissolution de la Cour constitutionnelle ou encore des législatives partielles. Mais aucune des ouvertures du président n’a jusqu’ici dissipé les tensions. La CEDEAO et la communauté s’emploient à désamorcer la crise.
gak/fmo
La communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a dépêché une mission de haut niveau composé du nigérien Mahamadou Issoufou, du Sénégalais Macky Sall, du président du Ghana Nana Akufo-Addo et du président ivoirien Alassane Ouattara, pour obtenir la paix.
Une première mission de la CEDEAO, conduite par l’ancien président du Nigeria Jonathan Goodluck et composée de présidents de Cours constitutionnelles, s’est déjà rendue mercredi au Mali. Le mouvement de contestation du M5 a exprimé son désaccord vis à vis du plan de sortie de crise proposée par la CEDEAO.
La capitale malienne Bamako a été la proie de troubles civils. Les violences ont commencé à l’issue d’un rassemblement, le troisième à l’appel du M5 depuis juin, mais le premier sous le signe de la "désobéissance civile".
Un climat quasiment insurrectionnel s’est propagé à plusieurs quartiers, dont Badalabougou, fief de la principale figure du mouvement, l’imam Mahmoud Dicko. Le gouvernement parle de 11 morts. La contestation évoque un bilan plus lourd.
Le président IBK a tenté plusieurs ouvertures, notamment une offre de gouvernement d’union nationale, la dissolution de la Cour constitutionnelle ou encore des législatives partielles. Mais aucune des ouvertures du président n’a jusqu’ici dissipé les tensions. La CEDEAO et la communauté s’emploient à désamorcer la crise.
gak/fmo