Loin d’être déjà décisives, les 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN 2021 étaient d’une grande importance pour toutes les sélections engagées. La preuve, au terme de ces matchs, certaines sélections ont validé leurs billets pour le Cameroun. Il s’agit de l’Algérie (champion en titre), du Sénégal, de la Tunisie et du Mali. Si l’on ajoute à ces équipes le pays organisateur, on se retrouve à cinq qualifiés. Il reste donc 19 places à prendre pour les phases finales. Des places qui trouveront preneurs en mars prochain, lors des deux dernières journées (5e et 6e journées).
Dans le Groupe K, la Côte d’Ivoire occupe la première place et a son destin au bout des souliers de ses chers Eléphants. Elle compte 7 points, tout comme Madagascar. Derrière ces deux nations, on retrouve l’Ethiopie qui en totalise 6. On se rend bien compte que cette première place de la sélection ivoirienne ne tient presque à rien. Car, dans cette poule, tout risque de se jouer à la dernière journée. Et le moindre faux pas sera fatal. “ça va être un groupe serré. Il va falloir être prêt au mois de mars pour finir ces éliminatoires”, avait réagi Patrice Beaumelle après la rencontre contre Madagascar. Ces propos du sélectionneur national traduisent clairement ses inquiétudes, avant les prochaines journées.
Et si les Eléphants s’étaient compliqué la tâche !
L’inquiétude est réelle, au vu de la situation. En effet, toutes les équipes qui se sont déjà qualifiées ont fait de bons résultats à l’extérieur, sans perdre le moindre match. Contrairement à Serge Aurier et ses coéquipiers, tombés à Addis-Abeba (2-1), le 19 novembre 2019, lors de la 2e journée de ces éliminatoires. Ce faux pas pèse lourd aujourd’hui dans le décompte. Il permet à l’Ethiopie de rester en vie et laisse la Côte d’Ivoire dans un faux confort. Le jeudi dernier, une victoire face à Madagascar aurait permis de prendre une sérieuse option pour la qualification, en attendant de la valider effectivement en mars 2021, contre le Niger. Et le match contre les Walya, le 30 mars prochain, aurait compté pour du beurre. Malheureusement, nous sommes loin de ce cas de figure. La Côte d’Ivoire occupe, après quatre journées, une flatteuse première place et doit être performante lors des deux dernières journées pour composter son ticket pour le Cameroun. Et le déplacement du 22 mars 2021 (5e journée) contre le Mena du Niger, à Niamey, apparait comme périlleux. On se souvient, en effet, il y a un an, que sous la houlette d’Ibrahim Kamara, les Eléphants avaient peiné avant de s’imposer (1-0) face au Niger. Max Gradel avait raté un penalty avant que Franck Kessié n’en marque un autre. Si le dernier match contre Madagascar laisse entrevoir de réels motifs de satisfaction, notamment dans le jeu produit, force est de reconnaitre que les Eléphants ne se sont plus imposés à l’extérieur depuis le 9 septembre 2018. C’était au Rwanda, lors de la victoire (1-2) contre la sélection locale, en éliminatoire de la CAN 2019. Une statistique qui appelle donc à la prudence et à ne pas se laisser griser par le rang occupé par les Eléphants dans le Groupe K. “Dans un tel groupe, la Côte d’Ivoire devait normalement s’imposer et éviter les calculs de probabilité. Malheureusement, nous en sommes-là. C’est la conséquence du perpétuel recommencement auquel nous avons été habitués depuis des années. Quand on observe les pays qualifiés, les sélectionneurs sont en poste depuis un bon moment. Donc ils travaillent avec leurs joueurs depuis des années. Et le résultat est là”, commente un observateur du football ivoirien.
Pour faire partie des 24 qualifiés pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations, les Eléphants savent ce qu’ils ont à faire. Reste à souhaiter qu’ils soient épargnés par les blessures et... par la COVID-19.
Par EUSTACHE GNABA
Dans le Groupe K, la Côte d’Ivoire occupe la première place et a son destin au bout des souliers de ses chers Eléphants. Elle compte 7 points, tout comme Madagascar. Derrière ces deux nations, on retrouve l’Ethiopie qui en totalise 6. On se rend bien compte que cette première place de la sélection ivoirienne ne tient presque à rien. Car, dans cette poule, tout risque de se jouer à la dernière journée. Et le moindre faux pas sera fatal. “ça va être un groupe serré. Il va falloir être prêt au mois de mars pour finir ces éliminatoires”, avait réagi Patrice Beaumelle après la rencontre contre Madagascar. Ces propos du sélectionneur national traduisent clairement ses inquiétudes, avant les prochaines journées.
Et si les Eléphants s’étaient compliqué la tâche !
L’inquiétude est réelle, au vu de la situation. En effet, toutes les équipes qui se sont déjà qualifiées ont fait de bons résultats à l’extérieur, sans perdre le moindre match. Contrairement à Serge Aurier et ses coéquipiers, tombés à Addis-Abeba (2-1), le 19 novembre 2019, lors de la 2e journée de ces éliminatoires. Ce faux pas pèse lourd aujourd’hui dans le décompte. Il permet à l’Ethiopie de rester en vie et laisse la Côte d’Ivoire dans un faux confort. Le jeudi dernier, une victoire face à Madagascar aurait permis de prendre une sérieuse option pour la qualification, en attendant de la valider effectivement en mars 2021, contre le Niger. Et le match contre les Walya, le 30 mars prochain, aurait compté pour du beurre. Malheureusement, nous sommes loin de ce cas de figure. La Côte d’Ivoire occupe, après quatre journées, une flatteuse première place et doit être performante lors des deux dernières journées pour composter son ticket pour le Cameroun. Et le déplacement du 22 mars 2021 (5e journée) contre le Mena du Niger, à Niamey, apparait comme périlleux. On se souvient, en effet, il y a un an, que sous la houlette d’Ibrahim Kamara, les Eléphants avaient peiné avant de s’imposer (1-0) face au Niger. Max Gradel avait raté un penalty avant que Franck Kessié n’en marque un autre. Si le dernier match contre Madagascar laisse entrevoir de réels motifs de satisfaction, notamment dans le jeu produit, force est de reconnaitre que les Eléphants ne se sont plus imposés à l’extérieur depuis le 9 septembre 2018. C’était au Rwanda, lors de la victoire (1-2) contre la sélection locale, en éliminatoire de la CAN 2019. Une statistique qui appelle donc à la prudence et à ne pas se laisser griser par le rang occupé par les Eléphants dans le Groupe K. “Dans un tel groupe, la Côte d’Ivoire devait normalement s’imposer et éviter les calculs de probabilité. Malheureusement, nous en sommes-là. C’est la conséquence du perpétuel recommencement auquel nous avons été habitués depuis des années. Quand on observe les pays qualifiés, les sélectionneurs sont en poste depuis un bon moment. Donc ils travaillent avec leurs joueurs depuis des années. Et le résultat est là”, commente un observateur du football ivoirien.
Pour faire partie des 24 qualifiés pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations, les Eléphants savent ce qu’ils ont à faire. Reste à souhaiter qu’ils soient épargnés par les blessures et... par la COVID-19.
Par EUSTACHE GNABA