Ferkessédougou - La production des cultures maraîchères est en pleine croissance dans la région du Tchologo malgré la Covid 19 et ses effets pervers, selon un spécialiste des maraîchers et vivriers à l'agence nationale pour le développement rural (Anader) de Ferkessédougou, Kangouté Amara.
Le production qui était de 19131 tonnes en 2017-2018, et 19596 tonnes en 2018-2019, est aujourd'hui de 20126 tonnes pour la période 2019-2020. Le nombre d'exploitants est aussi en hausse avec 5573 dont 70% de femmes, ce qui est très favorable pour l'autonomisation de la femme en zone rurale, a situé M. Kangouté, interrogé par l’AIP.
"Les exploitants ont été fortement impactés par la Covid 19, car il n'y avait presque plus de manœuvres pour travailler sur les parcelles et la commercialisation était difficile du fait des restrictions. Mais cela n'a pas entamé leur détermination", a-t-il relevé
Pour le technicien, l'Etat a été d’un soutien important pour les exploitants en mettant à leur disposition 207,3 hectares de semences et d'engrais, ce qui a favorisé une bonne production.
« Aujourd'hui, l'un des défis qui se présentent aux exploitants est l'utilisation abusive des produits phytosanitaires car cela commence à impacter sur la qualité des cultures maraîchères », a-t-il regretté tout indiquant que l'une des solutions à ce problème est l'utilisation des composts, des engrais organiques.
"Il faut que nos parents soient sensibilisés dans ce sens", a-t-il ajouté.
Les cultures maraîchères sont pratiquées sur 1344 hectares dans toute la région du Tchologo et sont pourvoyeuses de nombreux emplois.
(AIP)
ki/kkf/ask
Le production qui était de 19131 tonnes en 2017-2018, et 19596 tonnes en 2018-2019, est aujourd'hui de 20126 tonnes pour la période 2019-2020. Le nombre d'exploitants est aussi en hausse avec 5573 dont 70% de femmes, ce qui est très favorable pour l'autonomisation de la femme en zone rurale, a situé M. Kangouté, interrogé par l’AIP.
"Les exploitants ont été fortement impactés par la Covid 19, car il n'y avait presque plus de manœuvres pour travailler sur les parcelles et la commercialisation était difficile du fait des restrictions. Mais cela n'a pas entamé leur détermination", a-t-il relevé
Pour le technicien, l'Etat a été d’un soutien important pour les exploitants en mettant à leur disposition 207,3 hectares de semences et d'engrais, ce qui a favorisé une bonne production.
« Aujourd'hui, l'un des défis qui se présentent aux exploitants est l'utilisation abusive des produits phytosanitaires car cela commence à impacter sur la qualité des cultures maraîchères », a-t-il regretté tout indiquant que l'une des solutions à ce problème est l'utilisation des composts, des engrais organiques.
"Il faut que nos parents soient sensibilisés dans ce sens", a-t-il ajouté.
Les cultures maraîchères sont pratiquées sur 1344 hectares dans toute la région du Tchologo et sont pourvoyeuses de nombreux emplois.
(AIP)
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