Abidjan – Commentant les contestations soulevées par les décisions du Conseil au cours du processus électoral 2020, le président du Conseil constitutionnel, Koné Mamadou, a affirmé lundi 14 décembre 2020 que la contestation de ses décisions est une violation de la Constitution.
Dans un propos tenu lors de cérémonie d’investiture du président de la République, Alassane Ouattara, pour "laver l’honneur bafoué" des membres du Conseil constitutionnel, Koné Mamadou a rappelé que les décisions de chacun des sept membres du Conseil constitutionnel sont en "harmonie avec leur conscience".
Pour M. Koné, refuser de se soumettre aux décisions du Conseil constitutionnel est une violation de la Constitution en ses articles 137 et 138. Il a estimé que l’acception des décisions de cette juridiction n’est pas une option mais un devoir civique pour chaque Ivoirien.
"Pour sa part, le Conseil constitutionnel continuera, sans désemparer, de remplir sa mission avec sagesse", a-t-il insisté.
L’opposition ivoirienne avait émis des critiques sur les décisions prises par le Conseil constitutionnel pendant le processus électoral. Elle avait même demandé des réformes de la Commission électorale indépendante (CEI) et du Conseil constitutionnel.
Elu à l'issue du scrutin du 31 octobre avec plus de 94% des suffrages exprimés, Alassane Ouattara a été investi ce lundi au Palais présidentiel d'Abidjan Plateau. Il devient ainsi le premier Président de la IIIe République de Côte d'Ivoire.
kkf/cmas
Dans un propos tenu lors de cérémonie d’investiture du président de la République, Alassane Ouattara, pour "laver l’honneur bafoué" des membres du Conseil constitutionnel, Koné Mamadou a rappelé que les décisions de chacun des sept membres du Conseil constitutionnel sont en "harmonie avec leur conscience".
Pour M. Koné, refuser de se soumettre aux décisions du Conseil constitutionnel est une violation de la Constitution en ses articles 137 et 138. Il a estimé que l’acception des décisions de cette juridiction n’est pas une option mais un devoir civique pour chaque Ivoirien.
"Pour sa part, le Conseil constitutionnel continuera, sans désemparer, de remplir sa mission avec sagesse", a-t-il insisté.
L’opposition ivoirienne avait émis des critiques sur les décisions prises par le Conseil constitutionnel pendant le processus électoral. Elle avait même demandé des réformes de la Commission électorale indépendante (CEI) et du Conseil constitutionnel.
Elu à l'issue du scrutin du 31 octobre avec plus de 94% des suffrages exprimés, Alassane Ouattara a été investi ce lundi au Palais présidentiel d'Abidjan Plateau. Il devient ainsi le premier Président de la IIIe République de Côte d'Ivoire.
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