Une table ronde pour la paix, sur le thème « Cohésion sociale et paix durable en Côte d’Ivoire : défis, enjeux et actions » s’est tenue le 11 décembre 2020 au Centre National des Matériels Scientifiques (CNMS) à Cocody, avec en finalité, l’élaboration d’une charte de bonne conduite en période électorale doit être élaborée.
Initiative du bureau de l’UNESCO à Abidjan, il s’agissait de contribuer au renforcement de la cohésion sociale et à l’instauration d’une paix durable dans un contexte pré-électoral, électoral et post électoral, en suscitant des échanges fructueux et fécondants sur la question de la cohésion sociale.
La séance a également permis d’identifier à travers la discussion les obstacles à la cohésion sociale et les moyens pacifiques de régler les conflits, de sensibiliser les femmes afin qu’elles jouent pleinement leurs rôles d’actrices de paix et de cohésion sociale et de susciter l’engagement des jeunes à œuvrer en faveur de la cohésion sociale, pour en fin de course, élaborer une charte de bonne conduite en période électorale.
Trois panels ont meublé l’activité. Le premier sur « les jeunes et les femmes, acteurs de cohésion sociale et vecteurs de paix » a permis à la représentante résidente de l’UNESCO, Anne Lemaistre d’instruire l’assistance sur les actions de l’institution onusienne en matière de recherche de la paix.
« Nous donnons les moyens aux jeunes d’agir eux-mêmes dans leurs communautés. Avec la médiation, la modalité culturelle ce qui est spécifique à la Côte d’Ivoire, notamment l’alliance inter-ethnique. Il y a aussi la lutte contre les discours de haine » a-t-elle indiqué.
Mme Lemaistre a également révélé que des jeunes développent une application mobile sur les alliances inter-ethniques afin de mieux cerner l’importance de ces alliances dans les règlements de conflits.
Pour Edima N’Guessan Emmanuel Président du Conseil National des Jeunes de Côte d’Ivoire (CNJCI), « si 2020 (les violences, ndlr) a été différent de 2010, c’est parce que les jeunes ont compris que la paix est profitable à tous surtout à eux. »
A l’en croire, le défi aujourd’hui est de créer la confiance entre les jeunes : « La jeunesse de Côte d’Ivoire a besoin d’être mise en confiance. Les initiatives portées par le pouvoir public doivent inclure la jeunesse. Il faut tenir compte des propositions des jeunes dans le cadre de l’insertion des jeunes. Ils doivent participer à tous les niveaux du processus de prise de décision. Si un jeune a le minimum qui lui permet de penser à sa vie, cela va l’amener à réfléchir davantage. Un jeune désœuvré est facilement manipulable » a-t-il suggéré.
« Le rôle des leaders politiques, religieux et d’opinion dans la préservation de la paix et de la cohésion sociale » a été développé durant le panel 2, avec une communication de l’imam de la grande mosquée du Plateau, Cissé Djiguiba qui a invité chacun à « agir ensemble pour un changement de comportement qui ne peut venir qu’à travers la vision partagée d’un pays de paix qui nous voulons non seulement maintenir mais continuer à construire. »
« Toutes les religions prônent le tente l’amour et la fraternité. Nous avons créé des cadres de dialogue interne pour briser les liens de méfiance en ce qui nous concerne et instaurer un dialogue francs pour voir ce que nous pouvons faire pour aider notre pays » s’est-il réjoui.
Il a par ailleurs félicité l’armée qui « ne s’est pas impliquée ce qui aurait pu causer une autre situation dommageable », invitant les rois à rencontrer les leaders de jeunesse pour leur parler.
Quant au troisième panel, il a été question de la contribution des intellectuels et des universitaires dans la cohésion sociale et la paix durable en Côte d’Ivoire.
La table ronde sera sanctionnée par l’élaboration d’un document final où, outre le rapport général, seront consignées toutes les réflexions et décisions consensuelles.
Ce document pourrait intégrer une charte de bonne conduite en période électorale à laquelle auraient souscrit tous les panélistes signataires et particulièrement, les jeunes appelés à être des «agents de paix» et le relais de la sensibilisation à la concorde.
PR
Initiative du bureau de l’UNESCO à Abidjan, il s’agissait de contribuer au renforcement de la cohésion sociale et à l’instauration d’une paix durable dans un contexte pré-électoral, électoral et post électoral, en suscitant des échanges fructueux et fécondants sur la question de la cohésion sociale.
La séance a également permis d’identifier à travers la discussion les obstacles à la cohésion sociale et les moyens pacifiques de régler les conflits, de sensibiliser les femmes afin qu’elles jouent pleinement leurs rôles d’actrices de paix et de cohésion sociale et de susciter l’engagement des jeunes à œuvrer en faveur de la cohésion sociale, pour en fin de course, élaborer une charte de bonne conduite en période électorale.
Trois panels ont meublé l’activité. Le premier sur « les jeunes et les femmes, acteurs de cohésion sociale et vecteurs de paix » a permis à la représentante résidente de l’UNESCO, Anne Lemaistre d’instruire l’assistance sur les actions de l’institution onusienne en matière de recherche de la paix.
« Nous donnons les moyens aux jeunes d’agir eux-mêmes dans leurs communautés. Avec la médiation, la modalité culturelle ce qui est spécifique à la Côte d’Ivoire, notamment l’alliance inter-ethnique. Il y a aussi la lutte contre les discours de haine » a-t-elle indiqué.
Mme Lemaistre a également révélé que des jeunes développent une application mobile sur les alliances inter-ethniques afin de mieux cerner l’importance de ces alliances dans les règlements de conflits.
Pour Edima N’Guessan Emmanuel Président du Conseil National des Jeunes de Côte d’Ivoire (CNJCI), « si 2020 (les violences, ndlr) a été différent de 2010, c’est parce que les jeunes ont compris que la paix est profitable à tous surtout à eux. »
A l’en croire, le défi aujourd’hui est de créer la confiance entre les jeunes : « La jeunesse de Côte d’Ivoire a besoin d’être mise en confiance. Les initiatives portées par le pouvoir public doivent inclure la jeunesse. Il faut tenir compte des propositions des jeunes dans le cadre de l’insertion des jeunes. Ils doivent participer à tous les niveaux du processus de prise de décision. Si un jeune a le minimum qui lui permet de penser à sa vie, cela va l’amener à réfléchir davantage. Un jeune désœuvré est facilement manipulable » a-t-il suggéré.
« Le rôle des leaders politiques, religieux et d’opinion dans la préservation de la paix et de la cohésion sociale » a été développé durant le panel 2, avec une communication de l’imam de la grande mosquée du Plateau, Cissé Djiguiba qui a invité chacun à « agir ensemble pour un changement de comportement qui ne peut venir qu’à travers la vision partagée d’un pays de paix qui nous voulons non seulement maintenir mais continuer à construire. »
« Toutes les religions prônent le tente l’amour et la fraternité. Nous avons créé des cadres de dialogue interne pour briser les liens de méfiance en ce qui nous concerne et instaurer un dialogue francs pour voir ce que nous pouvons faire pour aider notre pays » s’est-il réjoui.
Il a par ailleurs félicité l’armée qui « ne s’est pas impliquée ce qui aurait pu causer une autre situation dommageable », invitant les rois à rencontrer les leaders de jeunesse pour leur parler.
Quant au troisième panel, il a été question de la contribution des intellectuels et des universitaires dans la cohésion sociale et la paix durable en Côte d’Ivoire.
La table ronde sera sanctionnée par l’élaboration d’un document final où, outre le rapport général, seront consignées toutes les réflexions et décisions consensuelles.
Ce document pourrait intégrer une charte de bonne conduite en période électorale à laquelle auraient souscrit tous les panélistes signataires et particulièrement, les jeunes appelés à être des «agents de paix» et le relais de la sensibilisation à la concorde.
PR