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Art et Culture Publié le lundi 16 août 2021 | AIP

Antoinette Konan et Samy Succès font vibrer les festivaliers du Djaka à Divo

Divo – La star ivoirienne de la musique ‘’tradi-moderne’’, Antoinette Konan, et celle de la musique Zouglou, Samy Succès, ont animé le show final du Djaka festival de Divo, dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 août 2021, en faisant vibrer les festivaliers à travers des prestations assez appréciées.


Les deux artistes ont, chacun dans son domaine, produit des tubes à succès qui ont fait leur notoriété. Ce sont ces vieux succès qui ont fait danser le public du stade municipal de Divo, où s’est tenu le festival, surtout en ce qui concerne Antoinette Konan, la plus ancienne des deux.


Elle a fait une compilation de ses succès, notamment avec son registre de musique baoulé modernisée, caractérisée par l’introduction de l’instrument dénommé ‘’awoko’’, fait d’une tige striée en cercles et frottée par des mouvements rythmés de va-et-vient, dans un boitier qui la prend en sandwich. ‘’ça va pas aujourd’hui’’, ‘’kan bolô’’, ‘’petit quinquin’’ et bien d’autres titres, ont été repris en cœur par les mélomanes.


L’artiste Samy Succès a, de son côté, alterné de vieux succès et de nouveaux morceaux, avec une bonne dose d’improvisation comme aiment le faire les artistes Zouglou en concert live. Il est surtout connu pour le refrain d’une de ses chansons, « c’est ton caleçon qui est gros, sinon il n’y a rien dedans ».


Satires et thèmes à connotations politiques ont marqué la prestation de la star Zouglou qui a su capter l’attention du public, durant la trentaine de minutes qu’a durée son passage. D’autres artistes ont également presté cette nuit de clôture de la 11ème édition du Djaka festival, pour égayer le nombreux public, dont une bonne partie était attablée autour de repas et de boissons.


Occasion de valorisation de la culture et des traditions des populations autochtones dida, godié et éga, le Djaka festival a démarré, mercredi 11 août 2021, avec pour thème central le travail « lobhé, en langue dida ». Des conférences et des expositions sur le pagne local à base de raphia, des prestations de danses traditionnelles locales et d’autres régions du pays, ont enrichi ces festivités.



jmk/ask

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