Des femmes leaders d’associations ont pris part, le 14 aout 2021, à une conférence sur le leadership de la femme africaine dans la société à Abidjan au cours de laquelle, la présidente de l'association Oueleon, Marie Paule Babli a expliqué que le leadership de la femmes africaines est "un combat de longue haleine".
« C’est un combat de longue haleine, je le menais principalement sur l’Europe. Etant dans mon pays j’ai tenu à rencontrer certaines associations pour m’imprégner des réalités de la Côte d’Ivoire et surtout de toute l’Afrique.», a-t-elle déclaré.
Marie Paule Babli estime, en effet, que de nombreuses les femmes veulent être leader, sans trop savoir ce qu’est le leadership; car les femmes en terme de leadership doivent pouvoir s’affirmer, s’assumer par un travail, par une autonomisation et ne plus dépendre d’une personne financièrement.
"La femme veut sa place qui lui a été arrachée dans la société. Ce n’est pas un combat contre les hommes, c’est un combat juste pour dire que j’ai ma place dans la société.", a-t-elle martelé.
En ce qui concerne le réseautage, elle a soutenu que chaque femme doit mettre en lumière tous les réseaux qu’elle a pour aider d’autres femmes tout en déplorant le fait que «beaucoup de présidentes d’associations ne veulent exister que par elles seules.»
Les femmes présentes au cours des échanges ont souligné plusieurs problèmes notamment celui de l’accompagnement financier, un problème d’assurance et de coaching.
Dans ce sens, Pulchérie Gbalet, présidente de l'Alternative Citoyenne Ivoirienne (Aci) les a exhortées à ne pas baisser les bras dans cette lutte.
Quant à Lucien Kouassi Kouadio, fondateur de la Fondation Maria Rosa Mystica, il a montré son engagement à accompagner toutes les femmes porteuses de projet pour leur propre autonomisation.
La conférence a été organisée avec le soutien du groupe des organisations féminines pour l'égalité homme-femme (gofehf), le réseau entreprenarial des femmes africaines (refa) et l'Ong femme en action.
PR