En vue de trouver des solutions à la cherté de la vie, manifestée par la hausse des prix des denrées de première nécessité, dans le cadre des tournées qu’elle effectue auprès des acteurs, Pulchérie Gbalet, présidente de "Alternative citoyenne ivoirienne", organisation membre de la société civile a été reçue, hier lundi, par Soumahoro Farikou, président de la Fédération nationale des acteurs de commerce de Côte d’Ivoire (FENAC-CI). A l’issue de cette rencontre, la présidente de l’Alternative citoyenne ivoirienne, Pulchérie Edith Gbalet, a expliqué que cette rencontre rentre dans le cadre des démarches pour trouver des solutions à la question de la vie chère…Selon Pulchérie Gbalet :« Quand un problème est très important, délicat comme celui de la vie chère, on ne va pas toute de suite à des actions de terrain, sans avoir eu des rencontres avec tous les acteurs importants dont les activités et les avis sont déterminants pour arriver à des solutions ».
Et de faire savoir : « C’est dans ce cadre que nous sommes venus rencontrer la Fédération nationale des acteurs du commerce en Côte d’Ivoire (FENACCI) pour comprendre les problèmes des commerçants ». Parce que soutient-elle, « Les commerçants ont réellement des problèmes, et avec le transport, et avec les taxes. Il fallait donc que nous nous rapprochions d’eux pour mieux comprendre leurs problèmes et identifier le véritable problème qui fait que nous avons cette vie chère. Et voir avec eux les solutions afin d’aller vers ceux qui peuvent agir sur ces solutions pour avoir une réduction sur la vie chère afin que tout le monde soit content ».
Par ailleurs, elle a indiqué ceci : « Nous sommes dans une logique constructive et nous espérons qu’avec la proposition qu’ils nous ont faite d’intégrer la Commission nationale des acteurs du commerce chargé de la Lutte contre la vie chère, nous pourrons arriver à des solutions qui soient bien pour tous les Ivoiriens ». Soumahoro Farikou, président de la FENAC-CI et président de la Commission de lutte contre la vie chère a demandé à la présidente Gbalet et son équipe d’intégrer la Commission afin qu’ensemble, ils puissent travailler à trouver des solutions à la cherté de la vie et faire des propositions aux décideurs. « Il est vrai que les commerçants sont taxés à tort ou à raison comme étant les responsables de la cherté de la vie. C’est pour toutes ces raisons que nous avons créé une Commission chargée de la Lutte contre la vie chère. Cette Commission est à pied d’œuvre avec les grands acteurs dans chaque filière pour trouver des solutions. Dans un premier temps, il s’agit de recenser pour chaque filière les préoccupations et tous les problèmes liés à ses filières qui font que dans ces filières, il y a des augmentations » a traduit le président Farikou.
JEAN PRISCA