Bondoukou– Un séminaire s’est ouvert, lundi 06 septembre 2021 à Bondoukou en vue d’intégrer le genre dans le système d'alerte précoce de bout en bout pour la prévision des crues et la gestion intégrée des risques d’inondation dans le bassin de la Volta.
Initié par l’Autorité du bassin de la Volta (ABV), de l’Organisation météorologique mondiale et du Partenariat régional de l’Afrique de l’ouest, ce séminaire s’achèvera jeudi 09 septembre. Il est financé par le Fonds d’adaptation et s'inscrit dans le cadre du projet "Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et de l'alerte précoce pour l'adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta" et enregistre 25 participants des services météorologiques, hydrologiques, des structures en charge de la protection civile et des organisations communautaires et de femmes du bassin de la Volta.
La représentante du directeur de l’ABV, Dr Adam Rafatou, a indiqué qu’il est nécessaire de prendre en compte l’aspect genre dans le processus de gestion des risques climatiques liés aux inondation et aux sècheresses en vue d’endiguer les divers risques graves encourus par les populations.
Les femmes, les jeunes et personnes vulnérables en général qui constituent une frange très importante des populations sont faiblement ou pas impliqués dans les instances de prises de décision à cause des pesanteurs socioculturelles, a expliqué Mme Adam. Elle a ajouté que cette situation a entrainé la création et l’accentuation d’un certain nombre d’inégalité, limitant ainsi les efforts d’adaptation et de résiliation aux impacts du changement climatique.
Pour le secrétaire exécutif du Partenariat régional de l’Afrique de l’ouest, Armand Houanye, il s’agit de faire en sorte que les actions conduisent à des résultats efficaces qui profitent au monde rural et urbain en s’imprégnant de ses besoins spécifiques dans la planification, la programmation, la budgétisation ainsi que la mise en œuvre de toutes les opérations de développement.
L’espace fluvial du bassin de la Volta couvre une superficie d’environ 13 100 km² en territoire ivoirien, soit 3,1%. Il constitue une source pour la satisfaction des besoins des populations en énergie, pêche culture et navigation.
zaar/cmas